Fleur d'Aurore [PV : Emily]


Emilie Weaver	&	William MoonDream

Comme au printemps de l'autre année,
Au mois des fleurs, après les froids,
Par quelque belle matinée,
Nous irons encore sous bois.

Nous y verrons les mêmes choses,
Le même glorieux réveil,
Et les mêmes métamorphoses
De tout ce qui vit au soleil.

Nous y verrons les grands squelettes
Des arbres gris, ressusciter,
Et les yeux clos des violettes
À la lumière palpiter.

Sous le clair feuillage vert tendre,
Les tourterelles des buissons,
Ce jour-là, nous feront entendre
Leurs lentes et molles chansons.

Ensemble nous irons encore
Cueillir dans les prés, au matin,
De ces bouquets couleur d'aurore
Qui fleurent la rose et le thym.

Nous y boirons l'odeur subtile,
Les capiteux aromes blonds
Que, dans l'air tiède et pur, distille
La flore chaude des vallons.

Radieux, secouant le givre
Et les frimas de l'an dernier,
Nos chers espoirs pourront revivre
Au bon vieux soleil printanier.

En attendant que tout renaisse,
Que tout aime et revive un jour,
Laisse nos rêves, ô jeunesse,
S'envoler vers tes bois d'amour !

Chère idylle, tes primevères
Éclosent en toute saison ;
Elles narguent les froids sévères
Et percent la neige à foison.

Éternel renouveau, tes sèves
Montent même aux coeurs refroidis,
Et tes capiteuses fleurs brèves
Nous grisent comme au temps jadis.

Oh ! oui, nous cueillerons encore,
Aussi frais qu'à l'autre matin,
Ces beaux bouquets couleur d'aurore
Qui fleurent la rose et le thym.
Nérée Beauchemin, Fleurs d'aurore

J'entrais dans une sombre ruelle. Elle paraissait si noire si sombre, cela me rendais mélancolique. La tristesse du lieu déteignait sur moi. Je décidai en moi même de colorer ce lieu. Je touchai du bout du doigt le mur du fond et une plante que j'avais baptisé imber roris (pluie de rosé), ses feuilles étaient identiques à celles d'un prunus pissardi cerasifera, sa tige, celle d'une clématite et ses fleur, des lys rouge-rose. L'imber roris envahie rapidement le mur dessinant un des arabesques. Sur le sol, j'essayais de reproduire des lacrima aestatis de ma création. La tige était vert pâle comme celle des framboisiers avec les feuilles blanches pure faite dentelé comme celles du charme. De jolis pétales bleu comme les lapis-lazuli dressés comme ceux des cerisiers faisait la fleur. Je m'approcha sur le rebord d'une flaque d'eau souillé et fis une unique hortis aquae.Je commençai par créer une grande base tel celle de la fleur de lotus dans la couleur d'un bleu sombre pour que la fleur puisse tenir sur l'eau. Je rajoutais ensuite une tige de pivoine mais en la couleur céruléenne. J'y ajoutais les légères feuilles de l'azalée en changeant leur couleur pour un bleu de mer pure et translucide. A tout cela j'ajoutais des fleurs d'iris bleu que je maintenant en une branche tel la glycine. Je me mis a déposer à plusieurs endroits des somnium crepusculi, dont les feuilles étaient semblables à celles des orties mais qui donnait une réaction irritante moins puissante. Elle avait la tige indigo du magnolia. Quand à la fleur, elle avait une couleur allant du violet prononcé vers la tige au mauve au bout des pétales en passant pas un violet plus clair. Les pétales étaient rugueux au dos et doux devant. Je décida de créer un petit arbre d'à peu près ma taille à l'écorce de l'érable à peu de serpent mais d'un noir pur, aux feuilles de buis de la couleur bleu de minuit. Je lui donnais des fleur de coquelicot sarcelle. Des pas retentirent. J'eus juste le temps de me cacher avant que la personne n'arrive en face de la rue. Cette personne poussa une exclamation et entra dans la petite ruelle.

Je sortais de la bibliothèque. Je m'étais levais tard ce matin-là, et je n'avais même pas manger, j'étais partis comme ça pour rendre un livre et je m'étais dit que je trainerais un peu sur le chemin du retour. Justement c'est ce que je fit. Mon i-pod dans la main écoutant U-turn de Aaron, je murmurai les paroles sans les dires a haute voix et je penser à toutes les belles choses que j'aimerai qu'il m'arrive.

J'étais dans mon monde, dans ma bulle, lorsque celle-ci se perça quand je passer au abords d'une ruelle. Je crus percevoir quelqu'un mais il disparu en un clignement de paupières. Avais-je rêvais ? Non je ne crois pas. Je m'avançai dans la petite ruelle sombre et lugubre. Et je poussais une exclamation avant de demander.

-Hé ! Hé oh ! Il y a quelqu'un ?

Mais personne ne répondais. J' essayer de me convaincre que ce n'était qu'une hallucination, mais cela m'intriguais. Je me rendis compte que ce n'étais pas une très bonne idée de s'aventurer dans un coin aussi sombre... Mais mon côté entêté pris le dessus et je ne pus m'empêcher d'avancer d'avantage dans la petite ruelle.

Je remarquée alors qu'il y avait enfaite toutes sortes de fleurs qui avait poussait dans ce coin. Cela était vraiment magnifique, je compris alors pourquoi j'avais tant envie de m'enfoncer dans cette ruelle qui était devenue merveilleuse. C'était presque .. Magique. Je touchée du bout des doigts les milles pétales de milles couleurs différentes. La seule chose qui manquait à ce compte de fée c'était un beau prince... (et apparemment il n'était pas loin).

Un jeune prince, avec son gouverneur,
Se promenait dans un bocage,
Et s'ennuyait suivant l'usage ;
C'est le profit de la grandeur.
Un rossignol chantait sous le feuillage :
Le prince l'aperçoit, et le trouve charmant ;
Jean-Pierre Claris de Florian, Le prince et le rossignol.

J'entendis les pas se rapprocher. Sentant qu'elle finirait de toute façon par me trouver, je sortis de derrière l'arbre et lui dit d'un voix timide en rougissant autant que me le permettant mon taux de sang animal ingurgité récemment:

"Euh... Bonjour. Vous... venez souvent ici ? … Euh... Moi, c'est ma première fois."

Je me sentais vraiment ridicule. Pour me rattraper, je lui proposai de s'assoir sur le banc qui se trouvait à coté du mur. Je m'assis à coté d'elle et cueilli une fleur d'imber roris et la lui tendis. Elle sembla stupéfaite de cette attention, j'en profita alors pour glisser la fleur dans sa chevelure et je lui dis :

"Je trouve que le pourpre clair de la fleur fait ressortir le noir de tes cheveux, si tu mettais une robe rouge, tu serais parfaite."

Spoiler:

Ma dernière remarque sembla la prendre la prendre au dépourvu mais je la rassurai en lui souriant gentiment.

Comme je le présenter il y a avait belle et bien un prince enfin je
n'étais pas sur que s'en étais un mais en tout cas il était très beau,
oui une beauté parfaite qui était pour sur celle que j'avais entrevu la
minute précédente. Sa première phrase me fit rire, mais por eviter qu'il
croit que je me moquais de lui je lui répondit poliment.

"Salut, je savais bien que j'avais vu quelqu'un." Lui fis-je en
souriant." Moi aussi c'est la première fois, je ne suis pas ici depuis
longtemps en même temps."

Je m'assis sur le banc a côté du beau jeune homme. En bon gentleman il m'offrit une fleur et me complimenta. Décidément, je me demander de plus en plus si il était réel. Moi parfaite ?! Robe rouge ou pas je reste comme je suis. En tout cas lui rien ne pouvait le rendre plus beau qu'il ne l'étais déjà. Il incarne la perfection c'est le cas de le dire. Son teint était très blanc et la couleur verte de ses yeux faisait penser au feuilles d'olivier. Et son sourire doit en charmer plus d'une.

Tout en plongeant mon regard dans le sien je me présenter à lui, car je en connaissais même pas son nom et lui non plus a mon avis.

"Au faite, moi c'est Emily Weaver, 17 ans, et habite toujours chez sa maman. Je plaisante, je me suis pris un a part y'a pas longtemps (H.S : OSEF.mdr ). Et toi c'est ?"

Une fois ma blague pourri terminer, je lui fit un de mes sourires que l'ont qualifie de perturbateur car il faisait rougir les garçons. (Mais pour moi il était semblable aux autres.)

" Trois ponts, dit-elle, pour un mille
De ce grand chemin poussiéreux !
Les arpenteurs, gent incivile,
Lancèrent des mots furieux,
À me voir toujours dans leurs jambes.
Depuis ce n'est que des mamours.
À ma rencontre les yeux flambent,
Tellement plaisent mes détours.
Alphonse Beauregard, La rivière aux trois ponts

Son sourire me fit légèrement rougir mais pas autant que tout à l'heure, c'était déjà ça. J'avais l'impression qu'elle me draguait mais en même temps, j'avais l'impression qu'elle faisait ça tout le temps et à tout les personnes qu'elle rencontrait, comme si c'était un passe-temps. Je me mis alors à répondre à sa question pour dissimuler ma gène :

"Je m'appelle William MoonDream. Je suis âgé de 932 longues années. Je suis originaire de l'ancienne ville de Constantinople. Ah oui, et je suis un vampire."

Ma présentation la fit rire au éclat et dissipa toute la gène. C'est toujours agréable de dire la vérité et que celle-ci fasse plaisir aux autres. Je sentais tout de même qu'elle allait me réinterroger donc je préparai mes réponse en tête. Cette fille ne semblais pas pouvoir s'arrêter de parler et ce n'était pas une mauvaise chose. J'eus bien fait d'ailleurs car elle me demanda la seconde d'après avec une moue taquine qui était assez séduisante, enfin pour une humaine :

"Non, sérieusement ?
-Je m'appelle William, j'ai 17-18 ans, Je vis chez une amie complètement hystérique. Elle pète un câble, juste parce que je fais pousser un arbre dans ma chambre…"

*Oups, la gaffe ! Je me suis vraiment rater là. Bon espérons, qu'elle prenne encore ça pour de l'humour.*

Les paroles de William me firent frémir et... rire. Je me demander s'il plaisanter ou si il avait gaffer. Je sentais bien qu'il faisaient partis des gens d'ici qui me cacher ce lourd secret. Et ce qu'il venait de dire me mettait sur la piste. Serait- il un monstre ? Non il était beaucoup trop beau et avait l'air beaucoup trop gentil. Mais bon après tout ça ne voulait rien dire.... Mais il avait dit un vampire ??!! Wahou ça serait l'explication a tout en faite... Mais bon j'y réfléchirais plus tard pour l'instant sa présence importait plus. Je reportais mon regard sur le beau jeune homme aux pupilles olive et je lui sourit.

-" En tout cas j'aime beaucoup ton prénom, mais pourquoi dis-tu 17-18, tu ne connais plus ton age ?" Dis-je en rigolant.

Je me souvenais de ses derniers mots, un arbre dans sa chambre une colocataire hystérique. Il aimait les plantes et vivait avec une folle... Ouf il pourra me supporter alors. Avec un peu de chance sa coloc' et plus folle que moi comme ça je ne le choquerais pas.

(Désolé c'est pas très long mais j'avais pas beaucoup de temps du coup j'ai fait un truc pourri :S )

Un jeune prince, avec son gouverneur,
Se promenait dans un bocage,
Et s'ennuyait suivant l'usage ;
C'est le profit de la grandeur.
Un rossignol chantait sous le feuillage :
Le prince l'apperçoit, et le trouve charmant ;
Et, comme il était prince, il veut dans le moment
L'attraper et le mettre en cage.
Mais pour le prendre il fait du bruit,
Et l'oiseau fuit.
Pourquoi donc, dit alors son altesse en colère,
Le plus aimable des oiseaux
Se tient-il dans les bois, farouche et solitaire,
Tandis que mon palais est rempli de moineaux ?
C'est, lui dit le mentor, afin de vous instruire
De ce qu'un jour vous devez éprouver :
Les sots savent tous se produire ;
Le mérite se cache, il faut l'aller trouver.
Jean-Pierre Claris de Florian, Le rossignol et le prince

Ce qu'elle me dit me fis sourire. Je le répondis alors :

"Non, je..."

À ce moment je ne sus pas vraiment quoi dire. Je décidait alors de noyer le poisson.

"En faite, je ne sais pas vraiment quel jour, je suis, ça fait si longtemps."

Au lieu de noyer le poisson, je m'aperçus que je commençait à m'enfoncer. Enfin, ce n'était pas crédible une personne qui ne connaissait pas sa date de naissance. J'eus alors une idée pour renverser la situation.

"Je te fais marcher. J'ai 17 ans. Même si j'aime faire croire au gens que j'en ai 18. Enfin avec toi, je me sens plus détendu. Ça doit être ça."

Je lui décocha alors un sourire qui serait digne d'une pub pour dentifrice. De toute façon, comme étant vampire, je n'avais pas vraiment besoin de dentifrice. Une plainte sembla raisonner dans l'air. J'avais l'impression que les arbres souffraient. Je souris de nouveau à la jeune humaine qui me faisait face, lui pris les mains et lui dis :

"Si tu veux je t'offre ce jardin. Désormais il est à toi. Tu pourras y aller quand tu veux."

Je lâchai sa main, me recula de quelques pas. Je m'inclinais ensuite, en faisait pousser des plante grimpante sur moi. J'attendis que les plantes m'est entièrement submergé pour sortir par un petit passage à l'arrière que je comblais si tôt sorti. Je courus alors jusqu'à la forêt en faisant attention à ce que personne ne puisse me voir.

> Forêt (Veux pas mourrir!)