Fleur de la Tentation {Crystal S. Blackwood

$Fleur de la Tentation {Crystal S. Blackwood 5ac99f43_cHM6KzAwMDAwMDJlOTJiZmZhZWY_96c96_ffffff00$ & $Fleur de la Tentation {Crystal S. Blackwood Katherine_Heigl$
William MoonDream & Crystal S. BlackWood

Dans l'alcôve sombre,
Près d'un humble autel,
L'enfant dort à l'ombre
Du lit maternel.
Tandis qu'il repose,
Sa paupière rose,
Pour la terre close,
S'ouvre pour le ciel.
Victor Hugo, les feuilles d'Automnes Dans l'alcôve sombre

"Merci. Quand à ton frère, je pourrais l'aider à assumer sa nature, si tu veux. Je sais que ce n'est pas toujours facile au début. Je l'aiderais avec plaisir, tout le monde devrait avoir le droit à cette formation à sa transformation, mais je sais que c'est souvent très rare. Le monde n'est pas utopique mais il sera parfait pour moi tant que je serais à tes côtés."

Je la prenais délicatement dans mes bras comme on prenais un enfant que l'on aime. Je la soulevais du sol et lui dit calmement:

"Si tu veux je n'habite pas loin. Je nous y amener rapidement. J'ai découvert en me promenant une petite série de ruelles sombres qui y menait. Nous pouvons y aller si tu veux. J'ai aussi oublié de te dire quelque chose, je peux créer des plantes. Cela explique la plantes grimpantes aux fleurs de muguet rouges en que je t'avais offert."

Je lui sourit puis courus avec elle dans mes bras. Je fonçait droit vers un mur et juste quand la collision allait avoir lieu, je sautai et atterris de l'autre coté du mur. Je me remis à courir, avant qu'elle n'ai pu me dire quoi que ce soit. le soleil se couchait quand je finis par m'arrêter dans un jardin cerner par des maisons, si bien qu'on ne pouvais voir l'autre coté. Il y avait une petite porte dérobée caché derrière des arbres qui paraissait plus solide que le roc mais qui pouvait être poussé aussi facilement qu'une pousse des pissenlit. Je fis entrer Ma Pierre Précieuse à l'intérieur de ma bâtisse.

Invité

Crystal esquissa un sourire lorsqu'elle entendit les paroles de William. Cependant, elle n'eut pas le temps de répondre que le vampire la soulevait afin de la porter et qu'il lui expliquait qu'il l'emmenait chez lui. La jeune femme voulu protester et exiger d'être reposer à terre, mais le jeune homme lui déclara qu'il pouvait créer des plantes comme cette sublime plante qu'il lui avait offert des années plutôt. D'ailleurs qu'était d'elle devenue? Bonne question... Puis William s'élança dans une course folle. Crystal failli hurler lorsqu'elle vit qu'ils fonçaient droit dans un mur... Elle avait fermer les yeux redoutant la collision, mais rien ne se produisit. Pourtant l'air fouettait toujours ses joues, comme si elle était sur le toit d'un TGV en pleine course. N'osant pas rouvrir les yeux, Crystal ne savait pas du tout où le jeune homme la conduisait. Puis la blondinette se rendit compte que la vitesse avait diminuer. Elle rouvrit les yeux pour s'apercevoir qu'elle se trouvait dans un magnifique jardin encercler par des maisons. William ouvrit une porte caché par la verdure environnante et pénétra dans la maison.

Une fois à l'intérieur, Crystal glissa doucement des bras du vampire, tituba quelques secondes, encore sous le choc de la course qui l'avait rendu quelque peu nauséeuse. Se reprenant rapidement, la jeune femme regarda tout autour d'elle. A quoi c'était elle donc attendu... Des cercueils? Des murs peint en noir? Une ambiance gothique? Elle n'en savait rien pour être honnête. Cette maison était plus que normal et jamais elle n'aurait imaginer qu'un vampire puisse vivre en ces lieux. Tout semblait si peu effrayant... Son regard se porta sur William et un sourire naquit de nouveau sur le visage de Crystal. Remarque, en le voyant ainsi, il semblait tout a fait logique que cette demeure ne soit pas le moins du monde effrayante. William était tout sauf effrayant...

S'approchant de nouveau du jeune homme, la demoiselle effleura du bout des doigts la joue du vampire, son regard vrillé sur le sien. Elle ne le quittait pas des yeux, n'osant même pas les cligner, de peur de le voir disparaître. Crystal se rendit soudain compte à quel point il avait put lui manquer durant toutes ses années passées loin de lui.

« Cette maison est magnifique. »

finit elle par dire en embrassant la pièce d'un regard.

« Je ne me souvenais pas que tu avais si bon goût en matière de décoration. »

Un petit rire s'échappa de la bouche de Crystal. Une lueur espiègle et taquine illuminait de nouveau son regard. La jeune femme se sentait bien en ces lieux. A l'aise, en confiance et surtout en sécurité. Elle oublia pendant quelques instants le fait que les vampires existent et qu'elle était sur le point de devenir folle. Elle redevint pendant un moment la jeune femme douce, souriante, pleine d'entrain qu'elle avait toujours été jusque présent. Elle était tout simplement Crystal.

Chantante, et c'est ici qu'à ses vagues prunelles
Apparurent des fleurs qui semblaient éternelles.
Ici la vie était de la lumière ; ici
Marchait, sous le feuillage en avril épaissi,
Victor Hugo, l'année terrible Une bombe de feuillantines

Son sourire réchauffa mon cœur et je lui souris en retour. Je lui tendis ma main. Elle la pris et je l'entrainai à ma suite vers ma chambre, en montant un escalier qui avait comme seul décoration un tableau représentant une scène étrange.
Spoiler:
J'ouvris la porte de ma chambre. Ma chambre avait normalement comme sol du parquet mais je l'avais parsemé d'un nombres phénoménale de trous pour y faire pousser de l'herbe, si bien que le parquet lui était totalement invisible. L'herbe semblait magnifiquement douce, elle donnait envie de s'allonger dedans. J'avais, il y a quelque temps, découpé proprement une partie du plafond pour que l'arbre que j'avais réussi à faire pousser dans la maison n'est pas besoin de se ratatiner. Heureusement, l'arbre montait jusqu'au plafond en utilisant seulement les toilettes qui ne servaient jamais et le grenier où jamais personne n'allait. Je m'allongeai doucement sur l'herbe fine qui donnait l'impression d'être sur un nuage. Je lui disait d'une voix douce qu'elle pouvait s'allonger, que l'herbe n'allait pas la manger. Voyant sa gêne, je me relevai et la serra dans mes bras.

Invité

Crystal suivi sagement William dans l'escalier. Le tableau accrocher au mur la mit mal à l'aise mais la jeune femme ne put s'empêcher de le regarder avec attention, sans savoir pourquoi. Sentant que William continuait d'avancer, elle détacha son regard de la toile et monta la dernière volée de marches. Lorsqu'elle arriva sur le seuil de la chambre du jeune homme, la demoiselle s'arrêta une nouvelle fois, brusquement gênée de se retrouver là. L'herbe recouvrait le sol et un arbre magnifique envahissait la pièce. C'était simplement magnifique et incroyable. Crystal n'en croyait pas ses yeux.

William s'allongea dans l'herbe, comme si tout cela était naturel pour lui. Remarque cela l'était certainement vu que c'était lui qui avait créer se paradis de verdure intérieure. Pour la jeune femme c'était une nouvelle source d'étonnement et de gène. Encore une chose que son esprit scientifique refusait de croire mais que la réalité lui imposait cruellement. Soudain, elle senti les bras du jeune homme autour d'elle. Fermant doucement les yeux, elle appuya sa tête sur l'épaule du jeune homme, glissant ses bras autour de sa taille et se serrant tout contre lui.

« C'est magnifique se que tu es capable de faire. Un peu étrange, mais magnifique. »

Relevant le visage vers celui de William, Crystal eut un sourire.

« Je suis contente de t'avoir retrouver William, tu ne peux pas imaginer à quel point. »

ajouta-t-elle d'une voix douce.

Et s'il est quelque part, dans l'ombre où rien ne veille,
Deux amants sous vos fleurs abritant leurs transports,
Ne leur irez-vous pas murmurer à l'oreille :
- Vous qui vivez, donnez une pensée aux morts !

Dieu nous prête un moment les prés et les fontaines,
Les grands bois frissonnants, les rocs profonds et sourds
Et les cieux azurés et les lacs et les plaines,
Pour y mettre nos cœurs, nos rêves, nos amours ;

Puis il nous les retire. Il souffle notre flamme ;
Il plonge dans la nuit l'antre où nous rayonnons ;
Et dit à la vallée, où s'imprima notre âme,
D'effacer notre trace et d'oublier nos noms.
Victor Hugo, les rayons et les ombres Tristesse d'Olympio

Je lui souris à mon tour et la serrai dans mes bras en lui murmurant tout bas, d'une voix aimante et tendre :

"Tu ne crains plus rien désormais, ni tes craintes, ni le temps qui passe. Je serais à tes côtés et te servirais. Je ne trahirais pas, tu as ma promesse. Je vivrais à travers tes yeux. Malheureusement, je pense que tu devrais y aller, ma soif revient et je ne veux pas te perdre. "

En ses yeux, la joie qui l'avait envahi, il y a quelques instants avaient cédé place à la terreur. Elle me fixait comme si j'étais une créature hideuse qui s'apprêtait à lui sauter dessus, à la tuer. Je réprimai mes larmes et lui annonçai alors :

"Fais ici comme chez toi. Il y a de la nourriture humaine dans le réfrigérateur, ainsi qu'un lit dans la chambre d'à coté. Je vais partir pendant une ou deux semaines car le soleil sera là cette semaine. Tu peux rester à m'attendre ou bien partir, le centre-ville n'est pas loin. J'essayerais de revenir le plus rapidement possible. Avant de partir, j'aimerais vraiment te dire que je t'aime de toute mon âme perdue."

Je la serrais contre moi et l'embrassai tendrement puis je partis avant même qu'elle ne puisse me dire quoi que ce soit. Je me doutais que le choix dans lequel je l'avais posé était infernal mais je ne pouvais retourner en arrière sans être sûr que je ne la blesserais pas.

> quelques jours après dans les montagnes (Un bol d'air)