Que dire ? Il faut simplement suivre le destin. [PV Lewis] [Terminé.]

Quand on n'a pas ce que l'on aime, Il faut aimer ce qu'on n'a pas. Maeterlinck (Maurice)

Lilly marchait silencieusement. Elle était vêtue d'un jean et d'un chemisier bleu pâle. Elle portait de petites baskets. Mais passons. Ce n'est pas cela qui importera aujourd'hui. La jeune femme grimpa à une branche, les sens en affût. Elle devait chasser. Lilly attendait le puma. Elle sentait son odeur, une odeur sauvage, de chasseur. Lilly sourit. La bête était à présent sous l'arbre, en train de se lécher les babines. Tel un serpent, la jeune femme bondit sur le puma. C'était trop facile. Lilly attrapa la bête par le cou et le lui broya avec sa main. Elle entendit les craquements des os. Lilly sourit. Elle devait bien l'admettre, parfois, elle était horrible avec la nourriture.

-Trop facile. C'en est ennuyant. Je vais finir par aller en Afrique. Je pourrais courir après les lionnes, ou les éléphants. Faudrais que j'essaie un jour.

Lilly rigola, puis approcha le pauvre animal de sa bouche. Elle referma ses crocs sur son cou. Elle sentait déjà la sécheresse de sa gorge disparaître. Le sang des chasseurs était si bon ! Si revigorant, si sauvage. Lilly en frissonna. Elle termina l'animal et le déposa dans des fourrés.

Ensuite, elle se remit à marcher, en quête d'une nouvelle proie. La jeune femme se mit à courir, sautant par dessus les cours d'eau. Libre, elle était libre. Lilly rigola. Et dire qu'avant, elle avait du mal à rester tranquille ! Maintenant, la solitude était souvent avec elle. Lilly grimpa aux arbres, effectua quelques sauts périlleux puis, s'arrêta net. Elle en avait oubliée sa chasse. Elle se remit en quête d'une bête à traquer. Soudain, elle stoppa ses recherches. Une nouvelle odeur était dans la forêt. Une odeur de vampire. Lilly suivit l'odeur. Elle passa discrètement devant lui, longeant les arbres, et s'installa sur un rocher mousseux, sur le chemin du vampire, et l'attendit.

Invité

« La mort vit en moi »

●J’avais en moi le sang d’inconnus, d’hommes et de femmes qui avaient fait l’erreur de ne pas voir le danger incrusté dans mes pupilles rouges. Le scrupule m’est étranger, seule la soif me submergeait, le désir fou et incontrôlable de tuer étaient les seuls émotions que j’étais capable de ressentir.

Encore tout enivré du sang que je venais de boire, je me dirigeais vers la forêt dans l’espoir de rencontrer peut-être quelques campeurs. Mon pas était aussi léger que le froissement d’une aile de papillon, mon souffle aussi inaudible que le bruit de la brise du matin. J’étais à l’affut du moindre bruit, de la moindre ombre de chair palpitante. Je scrutais les environs, et j’aperçu enfin, à une vingtaine de mètres, un homme d’une cinquantaine d’années, le visage rouge. Grâce à mes sens développés, je pouvais sentir son haleine imbibée d’alcool. Mmmh. Encore plus excitant. Du sang alcoolisé. Je ris intérieurement, et m’approcha de l’homme.
En un clin d’œil je me retrouvais derrière lui.

« Bonjour. »

Effrayé, il se retourna vivement et lâcha un cri de surprise.

« Oh. N’ayez pas peur, voyons. »

L’homme recula d’un pas, mais aussitôt je le figeais du regard. J’aurais pu m’amuser un peu avec lui, le laisser courir tout autour des arbres avant de sauter sur lui et de boire son sang, mais j’étais lasse, je n’avais pas envie d’attendre une seconde de plus. L’odeur de son sang était si forte et paraissait si délicieuse. Je plaçais ma main de glace sur son cou, et d’un coup de crocs, fit jaillir le liquide rouge. J’exaltais. Je le vidais jusqu’à la dernière goutte.

Je me levais d’un bond, et regardais son corps inerte. A présent il ne respirait plus que la mort froide et lugubre. Je ris et parti, m’avançant vers les pans vertigineux de la forêt.
Une odeur m’alerta, une odeur de sang d’animal. Et puis, j’aperçu entre les troncs massifs, une silhouette blafarde. Celle d’un vampire. Ou plutôt d’une. Je souris, et observais la silhouette se déplacer avec grâce, à l’instar d’une danseuse. Au bout d’un moment elle me remarqua enfin, et passa tout près de moi. Elle s’assit sur un rocher, et semblait me regarder.
D’un pas lent, je me dirigeais vers le rocher, souriant.

« Alors ? On chasse l’animal ? Hahaha ! »

J’avais toujours pensé que les vampires dit végétariens étaient des vampires qui n’assumaient pas leur nature ; encore imprégné de leur pauvre humanité. Ils me faisaient bien rire. Je trouvais cela plutôt pathétique. Je la dévisageais et dit d’une vois à peine audible :

« Dommage que tu ne sois plus humaine, je suis certains que ton sang aurait été parfait. »

Lilly regarda la silhouette. C'était un jeune homme. Ou plutôt un vampire qui se déplaçait avec élégance . Sa peau pâle s'accordait merveilleusement bien avec ses cheveux bruns et ses yeux d'un rouge sombre. Lilly se leva de son rocher et s'avança de quelques pas. La vampire écouta son semblable. Elle le regarda et sourit.

-Oui. Je chasse les animaux. Mais, ne t'en fais pas. Pendant quelques années, je me suis nourri comme toi. Le sang de ma première victime était excellent. Dommage qu'il y en avait si peu... Et, excuse-moi d'avoir interrompu ta chasse.

Lilly sourit. Le temps de l'alimentation primitive était révolu chez elle. Le sang humain était bon pour les jeunes, mais ne facilitait pas l'intégration chez les humains. Pointez-vous avec des yeux rouges sang au marché, vous verrez, vous aurez du mal à discuter, même si vous étiez magnifique. La vampire avait préférée choisir une alimentation végétarienne.

Lilly entendit alors le vampire et rigola. Oui, son sang avait peut-être été parfait, mais aujourd'hui, aucun moyen de le vérifier. Le vérifier elle-même s'entent.

-Peut-être. Tu devrais demander à celui qui m'a plus qu'à moitié vidée. Si tu le trouve, il te répondra probablement. Ton sang aussi devait être parfait, c'est certain.

Maintenant que son semblable était plus près, elle pouvait voir une multitude de croissant de lune, sur ses bras, mais aussi sur son cou. Il avait probablement participé à une guerre de vampires.

-Mhhh... J'imagine aussi que tu es un bon combattant. Vus tes bras, tu as certainement été créé pour une guerre. Et, cela va de soi que tu es relativement doué. Au fait, moi c'est Lilly. Et toi ?

Lilly dévisagea le jeune homme. Il n'avait pas vraiment arrêté un objectif particulier pour le moment, mais il fallait se tenir prêt à toute éventualité.

Invité

« Tu as beau fuir le mal, tu sais qu’il est en toi pour l’éternité. »

●J’observais attentivement chaque trait de son visage, chaque plis de sa bouche sensuel lorsqu’elle parlait. J’esquissais un sourire, elle aurait très bien pût être un ange si tout son être ne respirait pas le mal. La beauté des vampires n’était qu’un leurre, une façade pour attirer à nous les humains. Je balayais d’un regard sa silhouette parfaite, et n’écoutait que d’une oreille ce qu’elle me disait. Je n’étais pas du genre à être charmé, mais plutôt l’inverse. Des aventures avec des vampires j’en avais eu un tas, avec des humaines aussi bien qu’elles finissaient toujours par être mon repas.
J’attardais mon regard sur son cou, plus je m’avançais vers elle, et plus j’avais envie planter mes crocs dans sa peau blanche. Je secouais la tête et souris, plongeant à présent mon regard dans le sien. Ses yeux parcouraient les cicatrices sur mon corps.

« Peut-être. Tu devrais demander à celui qui m'a plus qu'à moitié vidée. Si tu le trouve, il te répondra probablement. Ton sang aussi devait être parfait, c'est certain »

Je ris et m’assis sur le rocher, tournant la tête vers elle.

« Mhhh... J'imagine aussi que tu es un bon combattant. Vus tes bras, tu as certainement été créé pour une guerre. Et, cela va de soi que tu es relativement doué. Au fait, moi c'est Lilly. Et toi ?

- Perspicace la végétarienne ! Lilly… Joli prénom. Moi c’est Lewis. »

Elle me regardait étrangement, elle semblait se méfier, ce qui me fit aussitôt rire.

« Eh dis moi la Végétarienne, tu as peur de moi on dirait. Je ne vais pas te manger ! Hahaha ! Quoi que j’en aurais bien envie ! »

Je lui pris la main et d’un geste la fis relever.

« Je m’ennui un peu. Ça te dit… une course ? »

Je lui lançais un regard amusé, et ajoutais :

« Si je gagnes, tu devra boire le sang d’un humain ! Et si tu gagnes… je ferai tout ce que tu voudras. »

Lilly fixait toujours le vampire. Ses intentions changeaient. Il ne s'arrêtait pas facilement sur un objectif. La vampire le trouvait un peu étrange. Elle l'observa s'asseoir avec grâce sur un rocher et elle l'entendit rire. Un rire... Indescriptible. Beau et peut-être un peu étrange.

- Perspicace la végétarienne ! Lilly… Joli prénom. Moi c’est Lewis. »

Ainsi, il se nommait Lewis. C'était également un beau prénom.

- Joli. Non, ce n'est pas tout à fait de la peur.

Ainsi, Monsieur aurait envie de la manger ? Lilly rigola. La chair des vampires n'était probablement pas très bonne. Quoi que... Si tout étaient aussi attirant en eux, pourquoi pas leur chair ?

- Tu n'aura pas grand chose à manger alors, petit carnivore vas !

Sa main se retrouva alors dans la sienne, à la hauteur de son visage. Lilly avait tout le loisir de regarder les doigts parfait du jeune homme. Elle était certainement glacée... Enfin pour une humaine. Pour la jeune femme, la main de Lewis était tiède.

- Une course ? Oui, si tu veux. Si je perds... je devrais boire du sang humain ? Mhhh... Intéressant. Et si je gagne... Ah D'accord.

Lilly rigola. Elle ignorait si il y avait un panneau. Pour une simple course, l'enjeu était quand même important.

- Méthode humaine ou vampirique ? Vu que tu es encore là, après une bonne guerre, tu as probablement un don. Alors, avec ou sans ?

Lilly tenait toujours la main de Lewis. Elle sourit et ajouta :

- Et bien sûr, d'où à où ? Autant te laisser ce choix.

Invité

«Chaque battement de cœur, chaque pulsation m’enivre jusqu'à troubler ma raison. Je crois avoir trouvé aujourd’hui quelque chose d’autre qui puisse la troubler. »

● Je n’arrivais pas à détacher mon regard de ses lèvres, cela tournait presque à l’obsession. Je me l’imaginais alors entrain de déchiqueter une peau d’humain, de lécher de sa langue habile le sang qui lui coulerais sur le menton. J’étais obnubilé par toute cette beauté. Pourtant des vampires plus jolies qu’elle j’en avais rencontrés. Mais le charme qu’elle dégageait ne tenait pas seulement au fait qu’elle soit belle, elle dégageait quelque chose qui m’échappait. J’en étais même arrivé à me demander si cela n’avait pas avoir avec un quelconque pouvoir ; mais elle ne semblait pas se rendre compte de la fascination qu’elle exerçait sur moi.

« Méthode humaine ou vampirique ? Vu que tu es encore là, après une bonne guerre, tu as probablement un don. Alors, avec ou sans ? »

J’esquissais un petit sourire du coin des lèvres.

« Pas de don, ce ne serait pas équitable. Hahaha. Mais allons aussi vite que le permet notre corps de vampire. »

D’un geste rapide je la fis tourner sur elle-même pour examiner sa tenue.

« J’espère que tu n’as pas peur de te salir ! »

Je laissais échapper un rire sonore qui résonna dans toute la forêt.

« Et bien sûr, d'où à où ? Autant te laisser ce choix. »

Je scrutais les alentours, et perçu au loin le bruit d’un ruisseau. Je regardais Lilly et lui dit :

« Tu entends le bruit d’eau ? Eh bien jusque là. »

Devant son air mitigé j’ajoutais :

« Eh quoi ? Tu ne me fais pas confiance ? »

Lilly observait toujours le jeune homme. Il était bien plus beau que tout les vampires qu'elle avait rencontrée. Et bien plus étrange aussi. Cela faisait peut-être toute, ou une grande partie de l'attirance qu'elle avait pour lui.

- Pas équitable ? D'accord.

Lilly rigola. Donc, une course sans utiliser les dons. La jeune femme se retira alors de l'esprit de Lewis et ferma le sien. Ainsi, il lui était plus facile de se concentrer sur ce qui se passait. La vampire eut alors tout le loisir d'examiner son sourire. Lewis ne s'en rendait peut-être pas compte, mais il était magnifique lorsqu'il souriait comme cela.

La jeune femme tourna alors sur elle même, entraînée par la main du vampire.

- J’espère que tu n’as pas peur de te salir !

- Mais non. Et de toute façon, même si j'arrivais à me salir, j'ai des tenues correspondent à toutes les modes qui ont fait fureur ces deux derniers siècles. J'ai largement que qu'il me faut.

Lilly sourit. Elle attendit quelques secondes.

- Tu entends le bruit d’eau ? Eh bien jusque là.

- D'accord, ça marche !

La jeune femme entendit alors une remarque du vampire. Ainsi, il croyait qu'elle ne lui faisait pas confiance. En même temps, cela était peut-être dût au fait que Lilly n'était plus dans l'esprit du jeune homme.

- Si si, je te fait confiance. Ce n'est rien Lewis. Bon allons, pourquoi ne pas commencer cette course maintenant ?

Invité

«Je suis prisonnier d’une contemplation dévastatrice. J’ai peut être eu tort de croiser ce regard de braise ; peut être eu tort de te laisser me sourire. Après tout, je ne suis qu’un homme. »

●Elle prétendait me faire confiance. J’hochais la tête et lâchais avec la plus grande délicatesse ; et le plus lentement possible sa main. Je sentais glisser contre ma paume ses doigts fins et délicats, et j’eus alors l’envie de parcourir bien plus que la douceur de sa main.
Je regardais droit devant moi, prêt à foncer.

« Prête ? »

Je souris, et fis le décompte :

« Trois… deux… un… c’est parti ! »

Dans un élan de force incroyable, mon corps s’engouffra au cœur de la forêt, je ne faisais plus attention à Lilly, et je me sentis libre. Comme si tout mon être faisait parti de cette forêt, j’avais la sensation d’être à la fois inexistant, et incroyablement vivant.
Autour de moi, je pouvais observer les feuillages s’élever à mon passage, les quelques animaux s’affoler. Et puis une odeur s’éleva, j’oubliais l’odeur des arbres, de la sève mielleuse, il n’y avait plus que cette odeur. A la fois douce et sensuelle. Sans aucun doute celle de Lilly. Je sentis alors sa présence, et perçu entre les arbres, sa chevelure brune.

« Tu sens bon » dis-je dans un souffle, mais je savais qu’elle m’entendrait.

J’inhalais l’odeur et perdis un moment de la vitesse. Je me demandais ce qui serait le mieux ? La laisser gagner et faire de moi tout ce qu’elle voulait, ou bien voir se réaliser mon fantasme ? Je me remis alors à l’imaginer planter ses crocs dans une chair humaine, et je perdis à nouveau ma concentration.
Je décidais alors de m’en remettre au destin, et de me concentrer uniquement sur les odeurs de la forêt.
J’étais égoïste, n’agissais qu’en ma faveur, or à cet instant j’ignorais totalement ce que je voulais. Je laissais échapper un soupir, glacial, qui se transforma en brise fraiche derrière moi. J’éprouvais vraiment beaucoup de difficultés à ne pas dévier mon esprit de cette course.
Soudain, j’entendis plus clairement la source d’eau. Je bifurquais entre les troncs massifs, survolais les obstacles rugueux, j’avais la sensation de voler. Juste devant moi se tenait une biche, elle ne semblait pas se rendre compte que je fonçais droit sur elle. D’un coup de main je tranchais sa peau, et des milliers de gouttes de sangs jaillirent, me suivant dans ma trajectoire. Toujours sans m’arrêter, je léchais mes doigts, et grimaçais. Je préférais de loin le sang humain.
Au fur et à mesure que mes pas foulaient le sol, j’entendais plus nettement le son régulier de l’eau et souris.

« Presque arrivé ! » lançais-je à l’attention de la jeune femme.

Lilly sentit la main de Lewis quitter la sienne. Bizarrement, la vampire aurait aimée qu'il laisse sa main tiède dans la sienne. Lilly vint alors se placer aux côtés du vampire. Lilly attendit alors que le bel homme qui se tenait à côté d'elle donne le départ.

- Prête ? demanda alors la voix enchantante de Lewis. Car oui, sa voix ressemblait presque à un morceau de musique. Une musique entraînante, un peu joyeuse et mystérieuse en même temps.

Et oui, Lilly était plus que prête. La vampire n'attendait plus que le départ. Lilly hocha la tête. Elle se pencha légèrement en avant et recula légèrement une jambe.

- Trois… deux… un… c’est parti !

Au même moment que le vampire, Lilly démarra rapidement. Un humain, même si il avait été attentif, aurait eu du mal à les voir. Lilly se sentait libre. Elle appréciait le vent qui fouettait son visage. Elle aperçut alors Lewis. Son odeur un peu sauvage et toujours entourée d'un élément mystérieux. La jeune femme sourit. Elle entendit la voix mélodieuse du jeune homme.

- Toi aussi, Lewis.

La jeune femme sentit alors que Lewis perdait un peu de vitesse. Elle continua sa route. L'odeur de Lewis avait laissée place à celle des bois, des feuilles mortes, des animaux et de la terre riche. Elle entendait chaque battements des coeurs qui l'entouraient.

Lilly essayait de ne pas trop penser au jeune homme, mais elle entendait chacun de ses pas. Elle le sentait. Lilly sourit. Elle hésitait entre perdre la course ou essayer tout de même de la gagner. Mais Lilly ne désirait pas redevenir encore une fois cet être incontrôlable qui saigne à blanc tous ceux qui bougent. Ou ceux qui ont fait l'erreur d'avoir un coeur qui bat. Elle entendit soudain un coeur qui s'arrêta. Lewis avait peut-être décidé d'essayer la nourriture végétarienne en chemin.

Petit à petit, Lilly commençait à entendre l'eau. Elle accéléra. Ses pensées l'avaient fait ralentir sans qu'elle s'en aperçoive. La jeune femme entendit le vampire. Lilly rigola.

- Ne t'inquiète pas ! Moi aussi !

La jeune femme déboula alors près du ruisseau. Elle s'arrêta. Ses cheveux retombèrent sur ses épaules. Lilly avait l'étrange sentiment que le jeune homme était arrivé. Elle sentait déjà son odeur. Elle se tourna et attendit qu'il veuille bien se montrer.

En l'attendant, elle se remémora la course. Son don était resté dans sa tête, bien à l'abri. Il n'avait pas cherché à s'infiltrer dans la tête de Lewis. Elle avait même réussit à ne pas angoisser. Elle faisait vraiment confiance au jeune homme. Lilly sourit pour elle même. Était-elle naïve de lui faire autant confiance ?

Invité

« A présent, je suis tout à toi, complètement soumis à tes désirs.»

●Je vis enfin le ruisseau, et accélérais légèrement, même si je savais qu’elle était déjà arrivée. Peut être une seconde, ou même une demi seconde avant moi. Elle avait gagné, et étrangement cela me plaisait assez.
En un geste je me mis près d’elle et ris.

« Mmmh. Tu as gagné. »

Je fis une moue faussement déçue, et ajoutais :

«Tu peux me demander tout ce que tu veux.»

J’étais si près d’elle que mon bras frôlait le sien. Je levais la main au niveau de son épaule, et caressais du bout des doigts son bras. Je descendis jusqu’au creux de son coude avant de remonter à nouveau, cette fois jusqu’à son cou. Mes doigts s’attardèrent dessus, puis remontèrent doucement jusqu'à ses lèvres. Tout mon corps la désirait.
En une fraction de seconde je me retrouvais derrière elle, et lui murmura :

« Que veux-tu de moi, jolie Lilly ? »

Avait-elle seulement conscience de l’effet qu’elle produisait sur moi ? Le trouble qu’elle semait dans mon corps ?
Je penchais la tête, et posais un baiser sur sa nuque. J’aurais voulu en déposer un sur chaque partie de son corps, mais il fallait que je m’arrête là. C’était la première fois que je ressentais une chose pareille. Du moins de ma vie de vampire.
Je me remis alors à une distance raisonnable, et détournais mon regard d’elle. J’hésitais entre rester froid et distant, ou bien continuer à suivre mes pulsions. Parce qu’en réalité, je n’étais pas du genre à rester raisonnable. Jamais. A quoi bon se retenir ? Mais là, c’était totalement différent. A vrai dire, j’étais perdu. Complètement et éperdument perdu.
Je me risquais tout de même à lui lancer un regard, et attendais sa réponse. Avec excitation et appréhension.

Lilly aperçut alors Lewis. Il arrivait vers elle avec grâce. La jeune femme ne le quittait plus du regard. Elle entendit son étrange rire une fois de plus.

- Mmmh. Tu as gagné.

Lilly sourit à Lewis. Oui, elle avait visiblement gagnée. La vampire continuait à l'observer. Chaque pli de sa bouche... Ses pupilles d'un rouge sombre... Et surtout son odeur si enivrante... Tout en lui était attirant. Lilly remarqua alors quelques gouttes de sang sur ses vêtements.

- Mmmh... Oui, je crois aussi.

- Tu peux me demander tout ce que tu veux.

Lilly rigola. Elle n'avait rien à lui demander, à vrai dire. Elle réfléchit. Que lui demander ?

Ses réflexions furent interrompues par le contact tiède de ses doigts. La vampire regarda le jeune homme. Elle ne put détacher ses regard de ses prunelles rouge sombre. La jeune femme laissa Lewis balader ses mains sur son bras, puis sur ses lèvres.

Elle l'entendit alors réitérer sa question. Elle ne le savait toujours pas. Et pourtant... Tout était clair. C'était surtout lui que Lilly désirait. Elle sentit le contact de ses lèvres fraîches sur son cou. La jeune femme ferma les yeux.

Puis, brusquement plus rien. Lilly ouvrit les paupières et se retourna. Lewis était à présent à quelques mètres d'elle. Il ne la regardait plus. La jeune femme sans le vouloir, abaissa ses barrières mentales et laissa vagabonder son esprit. Elle se reprit rapidement et remarqua alors que le jeune homme attendait la réponse.

- Mmmh... Tendre Lewis, je crois en fait que je te veux... Juste toi.

Lilly jeta un regard timide à Lewis. En un bond, elle fut près de lui. Laissant libre cours à ses sentiments, elle ferma les yeux et elle déposa ses lèvres glacées sur son cou, puis remonta lentement et chercha les lèvres du jeune homme. Lorsqu'elle les trouva enfin, elle laissa ses lèvres quelques instant sur les siennes puis s'écarta.

- Heu... Désolée. J'sais pas comment tu t'y ai pris, mais on dirait que tu as réussit à me faire tomber sous ton charme.

La vampire rigola puis attendit alors que Lewis ouvre la bouche. D'un côté, elle était curieuse. Elle se demandait comme il s'y était prit pour la charmer ainsi. Elle se demanda alors ce que pensait Lewis. La jeune femme se retint de laisser son esprit s'immiscer dans celui du jeune homme.

Invité

«Tout mon être ne cri que toi, jolie Lilly. »

●Je devais user de beaucoup de volonté pour ne pas me jeter sur elle ; et à vrai dire j’attendais qu’elle me fasse un signe, ne serait-ce qu’un geste pour me prouver qu’elle avait les mêmes intentions que moi. A nouveau je fis glisser mes yeux vers les courbes attrayantes de son corps, mais les relevés aussitôt lorsqu’elle me dit :

« Mmmh... Tendre Lewis, je crois en fait que je te veux... Juste toi. »

Je souris, et j’étais prêt à bondir, lorsqu’elle me devança. Je ne bougeais plus, laissais ses lèvres parcourir mon cou, puis mes lèvres. Mais elle s’écarta très vite, et je dû faire preuve de beaucoup de patience pour ne pas l’embrasser à nouveau.

« Heu... Désolée. J'sais pas comment tu t'y ai pris, mais on dirait que tu as réussit à me faire tomber sous ton charme. »

Je ris, et lui murmurais alors que me retrouvais déjà près d’elle :

« Je me posais exactement la même question. Quant à ton souhait, jolie Lilly, tes désirs sont des ordres. Hahaha ! »

Placé derrière elle, je fis glisser mes mains sur chacun de ses bras, déposais de légers baisers au creux de son cou, puis embrassa son épaule droite, écartant le tissu de son chemisier bleu qui la recouvrait. Puis mes caresses se firent plus passionnés au fur et à mesure que le désire m’emportait. Je passais ma main sous sa chemise, sentant sous mes doigts la peau douce de son ventre. Je remontais jusque sa poitrine, lentement, doucement, et redescendais à nouveau jusqu'à ses hanches. Mon souffle se fit haletant, tout mon être me criait qu’il voulait Lilly.
D’un mouvement, je me retrouvais face à elle, et joignis mes lèvres aux siennes, et lentement passais encore une fois ma main sous sa chemise, et la plaça au bas de son dos.

« Mmmh. Lilly… »

J’appuyais ma main sur son dos pour la rapprocher davantage de moi. De ma main libre, je lui caressais la joue, écartait parfois les cheveux rebelles qui venaient s’interposer entre mes doigts et son visage.

« Si tu savais à quel point je te désires » fis-je entre deux baisers.

Lilly sentit que le jeune homme était déjà près d'elle. Elle entendait ses mélodieuses paroles à son oreille :

- Je me posais exactement la même question. Quant à ton souhait, jolie Lilly, tes désirs sont des ordres. Hahaha !

- Si tu le prends ainsi, Lewis...

Si Lilly avait voulu en dire plus, c'était raté. Elle sentait que Lewis était déjà occupé. La vampire sentait ses mains glisser sur ses épaules, ses lèvres tièdes dans son cou. Soudain, elle sentit la brise souffle sur son épaule droite... qui ne portait plus le tissu de son chemisier. Lilly posa ses lèvres sur la joue de Lewis et chercha de nouveau ses lèvres. Ne les trouvant pas, la jeune femme dût se contenter de remplir ses joues de petits baisers. Elle résista à l'envie de se retourner, afin de pouvoir laisser le vampire balader ses mains sur son corps. Sa main tiède de promenait sur son ventre.

Lewis se retrouva alors face à elle, et la jeune femme put enfin trouver ses lèvres. Elle lui rendit chacun de ses baisers. La jeune femme balada sa main sous le tee-shirt du jeune homme. Elle caressa sa peau tiède, parcouru des doigts ses pectoraux... Elle laissa son autre main dans son dos.

Sentant le jeune homme la rapprocher d'elle, elle posa alors ses deux mains sur la nuque du jeune homme l'attira aussi vers elle. Elle eut tout le loisir de caresser ses cheveux cours.

- Si tu savais à quel point je te désires. dit alors sa voix mélodieuse.

- Et si tu savais à quel point tu m'attire. C'est inimaginable. lui répondit alors la jeune femme. Elle reprit son souffle, avant de reposer tendrement ses lèvres sur celles de Lewis.

La vampire se mit alors à carresser les tendres bras du jeune homme. Haletante, elle s'arrêta un instant. Elle savait déjà qu'elle ne désirait que lui, et personne d'autre. Il y avait bien un mot pour décrire le début de cet amour. Enfin, plusieurs mots. Sauf si Lilly se trompait.

La vampire déposa alors des baisers au bas de son cou, puis remonta ses lèvres sur le menton du vampire. Elle caressa ses lèvres du bout de ses doigts puis reposa ses lèvres sur les siennes. Elle sourit. Ses yeux était déjà fermés depuis un bon bout de temps. La jeune femme mordilla les lèvres de Lewis, en prenant garde à ne pas planter ses crocs dans sa chair si tendre. Lilly lui attrapa la main et entrelaça ses doigts.

- Tu es inimaginable... souffla-elle.

Invité

« Achève-moi ; je crois que le désire me rend fou. Fou de toi. »

●Je souris lorsqu’elle me dit :

« Et si tu savais à quel point tu m'attire. C'est inimaginable. »

J’exaltais, tout simplement. C’était la première fois que je ressentais autant de plaisir. Le sang, toutes mes dernières conquêtes, tuer… Tout cela semblait si fade. Si fade, et inutile. Si je pouvais encore dormir, je me persuaderais que tout cela n’était qu’un rêve. Mais tout était bien réel, réel et pourtant tellement utopique.
Les mains de Lilly sur ma nuque, et dans mes cheveux me rendaient fou. Chaque fois qu’elle me touchait, me donnait encore plus envie d’elle.

« Tu es inimaginable... » me souffla-t-elle.

Je ris, et la fis basculer en arrière.

« Vraiment ? » fis-je en plongeant mon regard dans le sien.

Nous nous retrouvâmes sur le sol mousseux, et je me retrouvais au dessus d’elle. J’effleurais du bout de mes crocs la peau de son cou, remontant doucement jusqu'à ses lèvres ; et de mes deux mains habiles lui déboutonnais sa chemise. J’ôtais à mon tour mon T-shirt, et plaqua mon torse contre le sien. Je baladais mes mains sur sa poitrine ferme, glissais quelques baisers furtifs sur cette dernière.
Les caresses de Lilly étaient divines, et à la fois brûlantes.
Je glissais une jambe entre les siennes, et nos baisers se furent plus passionnés, plus intenses. Je pouvais sentir son ventre se soulever et redescendre à cause de sa respiration haletante.

« J’ai envie de toi » lançais-je alors que je mordais la brettelle de son soutien gorge.

- Vraiment ? reprit alors la voix mélodieuse.

Pour toute réponse, Lilly embrassa Lewis. Elle sentit alors le contact légèrement humide et doux de la mousse. La vampire admira Lewis, penché au dessus d'elle. La jeune femme sentait ses crocs sur son cou, puis sur ses lèvres. Elle lui rendit passionnément chacun de ses baisers. Lilly sentit alors les mains ses Lewis déboutonner son chemisier. La vampire passa alors ses mains sur la nuque du jeune homme, caressant ses cheveux. Elle dû laisser le passage au tee-shirt du jeune homme, avant de sentir son torse tiède contre le sien. Elle eût tout le loisir de lui carresser le dos de ses doigts fins.

La jeune femme passa ses lèvres sur ses épaules. Les lèvres divines de Lewis se reposèrent sur les siennes, et la jeune femme lui rendit ses baisers, toujours plus passionnées.

- J’ai envie de toi.

- Moi aussi, Lewis. Sinon, je ne serais pas là. lui répondit-elle en riant.

Elle sentit alors des dents, sur une bretelle de son soutien-gorge. Elle les retira, en rigolant, avant que Lewis ne lui abîme ses affaires. Lilly, tout en embrassant le jeune homme, réussit à défaire leurs baskets, qui volèrent quelques mètres plus loin. Elle balada ses mains sur le corps de Lewis, puis, les fit glisser sur ses bras, avant d'aller entrelacer ses doigts. Elle les ramena vers elle, puis embrassa Lewis. Elle se demandait entre deux baisers, comment avaient-ils réussit à en arriver là aussi vite.

Elle sentait les doigts baladeurs de Lewis sur sa peau. Lilly avait le sentiment que cela faisait deux siècles qu'elle l'attendait. Elle caressa le torse du vampire, passa subtilement ses mains sur son bas-ventre, avant de remonter une fois de plus dans ses cheveux. La vampire passa ses lèvres sur ses joues, puis arrivée à ses lèvres, ne put s'empêcher de forcer la barrière de ses dents avec sa langue. La jeune femme sourit.

- Jusqu'où serions nous capable d'aller ? rigola-elle.

Invité

«Là ou le désir nous emportera. »

●J’avais été conçu pour la guerre. Pour tuer. Haïr. Pas pour aimer. Je n’avais jamais aimé qui que ce soit. Jamais. Ce qui était entrain de se passer avec Lilly me troublait parce que j’aimais chacune de ses caresses, chacun de ses baisers, j’aimais aussi ses lèvres, sa peau, ses mains. Mais je ne pourrais jamais aimer Lilly. Je ne le pourrais pas, parce que je ne savais pas aimer. J’aimais le sang ; mais pas les gens. J’aimais les femmes, mais pas une en particulier. J’aimais tuer ; mais pas la mort parce qu’elle est trop relié à la vie. Et je n’aimais pas la vie, parce que je ne l’avais jamais connu. J’étais entre ces deux mondes, ni vivant, ni mort. Un fantôme blême, constamment en soif de sang.
Mais je ne m’en plaignais pas, j’aimais le pouvoir. J’étais ; en tant que vampire, un grand prédateur, et sans doute le plus grand.
Je fus hésitant, oubliant un instant ou j’étais, mais en croisant le regard brillant de Lilly, je reviens bien vite à la réalité. Je lui souris, et posais mon index sur son nez. Doucement, je le descendis le long de son visage, jusqu'à son menton, puis le long de son cou, entre ses deux seins, le long de son ventre, sur son nombril, puis m’arrêta au bouton de son jeans.

« Jusqu'où serions-nous capable d'aller ?

-Là ou le désir nous emportera, Lilly. »

Je déboutonnais son jeans, passais ma main entre le tissu et le bas de son ventre, tendis que mes lèvres ne pouvait plus se défaire des siennes.
De ma main libre, je parcourais les courbes pleines de grâce de son corps, puis l’amena derrière elle, à la fermeture de son soutien-gorge. D’un geste, je l’ouvris, et passais ma main sous une bretelle pour la faire glisser sur son épaule.
Je plaquais mon corps contre le sien, puis, d’un mouvement rapide, me retrouvais sur le dos, Lilly sur moi. J’en profitais pour lui retirer son soutien-gorge, et placer mes mains sur le bas de son dos.
Je laissais échapper un rire.

« Je te veux » dis-je dans un grognement.

Je la voulais, rien que pour moi. Faire d’elle une partie de moi, et faire partie d’elle.

La jeune femme ne pouvait plus se passer de Lewis. Elle perçu alors une hésitation du jeune homme. La vampire ouvrit les yeux et le regarda. Il revient à la réalité par un nouveau sourire, toujours plus envoûtant que le précédent. Son index qui glissait sur elle la fit sourire. Elle le senti s'arrêter sur le bouton de son jeans, et entendit sa voix mélodieuse :

- Là ou le désir nous emportera, Lilly.

Lilly sentit que Lewis déboutonnait son jeans. La jeune femme lui rendit ses baisers, tandis que ses mains décidèrent de se balader elles aussi. Elles s'arrêtèrent sur le bouton du jeans. Lilly le déboutonna et descendit la braguette. Ses mains revinrent se poser sur le dos du jeune homme.

Un flot de pensés traversa alors l'esprit de la jeune fille. Si elle avait été en 1800 elle ne serait pas ici, en train d'embrasser ce jeune homme. Elle serait sûrement en train de se morfondre de son mariage sur la fontaine. Mariage qui n'arrivera pas. Pourquoi ? Parce qu'elle avait tué le futur marié. Elle l'avait détesté, et n'avait pas voulu que sa liberté lui soit enlevée. Mais là, ne s'enchaînait-elle pas elle-même à cette amour ? Et puis que savait-elle de Lewis ? Pas grand chose, à vrai dire. Mais elle l'aimait plus que tout. Vraiment... étrange.

La jeune femme ne sentit alors plus la mousse et se retrouva sur Lewis. Son soutien-gorge fût enlevé. La jeune femme rit avec Lewis.

- Je te veux.

La vampire sourit. Elle posa ses mains sur son torse, tout en continuant d'embrasser le vampire. Elle déplaça alors ses mains, et obéissant à l'instinct, elle arriva sur le jeans de Lewis, qu'elle fit légèrement glisser. Elle posa ses lèvres sur la peau délicate du jeune homme, et en profita pour les promener sur son nez, puis ses joues et enfin ses lèvres. Elle attrapa les mains du jeune homme et enlaça de nouveau ses doigts.

Invité

« L’étoile d’un univers sans lumière. »

● J’oubliais tout. Qui j’étais, ce que j’étais, ou j’étais. Plus rien n’importait. J’étais juste là, avec cette femme magnifique. J’étais en totale immersion, plongé dans le flot impétueux du désir. Je ne voulais plus en sortir, d’ailleurs le pourrais-je ? En quelque instant, je me débarrassais de tous mes vêtements, et fis glisser le jeans de Lilly, découvrant ainsi des jambes parfaites. J’enfouis mon visage dans son cou, inhalant l’odeur de sa peau, remontais jusqu'à ses lèvres et l’embrassait avec ardeur.

« Parfaite » murmurais-je.

A nouveau, nous basculâmes, et je me retrouvais au-dessus d’elle. Je plaquais mon corps contre le sien, et savourais pleinement cette proximité.
A présent je jouais de mes doigts habiles avec l’élastique de sa petite culotte, passant parfois furtivement sous le tissu pour effleurer le cœur de sa féminité.

« Tu es l’étoile d’un univers sans lumière » soufflais-je.

Je descendis vers sa poitrine, couvrait son corps de baisers, glissant vers son nombril. J’arrivais enfin vers sa petite-culotte, et d’un geste, le déchirais avec mes dents.
Je ris.

« Tu me rend d’humeur sauvage. »

Nous fûmes tous les deux nus, sans plus aucune barrière, au cœur de la forêt.
Les caresses de Lilly, et ses baisers étais si brûlants, qu’elle aurait bien pu être une flamme. Je me remis à la hauteur de son visage, et plongeais mes yeux dans les siens.
D’un geste doux, je mis ma main sur sa jambe, et l’écartait légèrement de l’autre. Je souris à Lilly, et pénétrait en elle délicatement.

« Je suis à toi. » dis-je dans un souffle.

J’étais à elle ; j’étais en elle.
Ce fut d’abord comme lors d’une valse, lente, passionnée.
On aurait dit que nos corps avaient été faits l’un pour l’autre ; ils se complétaient parfaitement. Une osmose sublime.

La jeune femme eût tout le loisir d'examiner le corps parfait de l'ange. Elle lui rendit chaque baisers avec passion.

Lilly se retrouva alors dans la mousse. Elle sentit des doigts habiles sur son corps. La vampire sourit.

- Tu es l’étoile d’un univers sans lumière.

- Et toi, une comète qui traverse mes nuits sans lunes. J'espère que tu y restera.

La jeune femme entendit alors le bruit du tissu déchiré.

- Certes, mais tu n'étais pas obligé de la déchirer.

Elle rit, et embrassa Lewis. Elle regarda l'éclat de ses prunelles. Ses iris rouge sang étaient attirants. La jeune femme laissa l'ange écarter ses jambes. Elle sentit ses caresses pleines de douceur. Comment croire que cet être avait été créé pour tuer ? Il était un démon, mais un tendre démon. Que souhaiter de plus ? Alors, il fût en elle. La vampire sourit.

Elle déposa des baisers dans le creux de son cou, sur son menton.

- Tu vas finir par me faire douter de tes origines.

Lilly rit puis elle passa sa main dans le dos du jeune homme. Elle promena ses doigts sur sa peau, ôtant parfois les morceaux de mousse. Elle remonta ses mains jusqu'à sa nuque et la caressa.

La jeune femme déposa ses lèvres sur les siennes, et donna à Lewis un baiser tendre, mais passioné.

- Tu es bien mieux qu'un ange.

La jeune femme rit, avant de déposer un baiser sur son épaule.

Invité

«Derrière chaque masque, se cache un visage. Sous le mien, il y en a de milliers d’autres. »

●Notre valse devint plus rythmée, nos mouvements étaient en accord parfait, tout à fait synchronisés. Le souffle de Lilly sur ma peau était comme une caresse, chaude et agréable, comme le vent léger d’automne. Ses mains et ses baisers étaient comme le soleil d’été, ardent. Ses yeux comme la glace qui vous transperce. Sa poitrine douce et délicate comme les fleurs du printemps.

« Tu vas finir par me faire douter de tes origines. »

Je souris. J’étais loin de ma nature sauvage, loin de mes pulsions meurtrières, loin de la réalité sanglante.

« Tu es bien mieux qu'un ange. »

Je pris ses mains dans les siennes, et les ramenaient au dessus de sa tête, accélérant la cadence, pénétrant à chaque mouvement encore plus en elle.

« Vraiment ? Mais, un ange saurait-il faire cela ? »

Je mordis du bout des dents sa lèvre inferieur, avant de lui lancer un regard espiègle.
Je détachais mes mains des sienne, puis pris Lilly par la taille, puis la fis relever en position assise. Nous étions alors face à face, et j’étais toujours en elle, ne voulais plus jamais séparer nos deux corps.
Je laissais échapper un grognement, l’extase était toute proche. Imminente.
Le plaisir s’empara de moi et le rythme accéléra davantage. Je sentais sous nos corps, la terre battre en pulsions déchainées. Je plongeais encore une fois mon regard dans ses yeux, approchais mon visage du siens, et l’embrassais, passionnément, fougueusement, sa langue contre la mienne m’offrait un plaisir encore plus ardent. Je ne pu alors résister à l’appel du plaisir. Je cédais entièrement à celui-ci.
Il n’eu plus qu’elle et moi. Moi et elle. Elle en moi. Moi en elle.
Et dans un dernier mouvement, notre union mit fin. Je me retirais, et me mis sur le côté, l’attirant vers moi.
Nous étions encore haletant, et je pouvais à peine parler, et encore plus à me remettre de ce que je venais de vivre.
Je soupirais. Ce fut sans aucune hésitation la meilleure relation sexuelle que j’avais vécu. Elle allait sans doute m’hanter des nuits, des jours, des semaines. Je jetais un regard vers Lilly, ses cheveux étaient ébouriffés, sa peau étincelait alors qu’un rayon de soleil vint nous surprendre. Je voulu dire quelque chose, mais tout ce que j’aurai pu dire à cet instant aurait paru stupide, et aurait gâché ce moment. Je me contentais de caresser du bout des doigts ses lèvres, et d’admirer sa peau étinceler.

- Vraiment ? Mais, un ange saurait-il faire cela ?

La jeune femme sourit.

- Voilà pourquoi tu es mieux qu'un ange.

Elle déposa ses lèvres sur les siennes. La valse, magique, s'accélérait. Comme si rien ne pouvait l'arrêter.

Lewis avait réussit toucher un coeur. Le sien. Il avait profondément gravé, sans le vouloir peut-être, son nom dans son esprit. Mais, je n'écrirais pas tout. Les mots ne suffisent pas à tout décrire. Les images ne laissent pas tout voir.

Alors, elle se retrouva assise. Elle put sans problème plonger ses yeux dans les siens.

La forêt n'existait plus, elle s'était envolée, emportant avec elle les bruits, les coeurs, le souffle du vent aux alentours.

La vampire mordilla les lèvres du jeune homme. Puis, la passion, la fougue, le plaisir, l'emportèrent, balayant les dernières barrières encore debout. Les baisers, les caresses étaient toujours plus brûlant.

Alors, résonna la dernière note de la douce mélodie, la valse prit fin. La forêt retomba, les battements de coeurs se firent entendre. Le vent caressa ses cheveux et un rayon de soleil vint frapper les deux êtres.

Haletante, elle laissa Lewis faire ce que bon lui semblait, se contentant de fixer ses prunelles. Lilly détailla son visage, espérant que jamais, elle n'oublierait les détails de son délicieux visage. La jeune femme déposa un dernier baiser sur ses lèvres, afin d'en goûter une dernière fois l'arôme, puis, elle caressa de ses doigts l'arrête de son nez, ses lèvres. Elle termina par ses cheveux.
Enfin, elle se lova dans le torse du vampire et plaça ses mains dans les siennes.

Invité

«Adieu.»

●Il n’y avait plus rien à ajouter. Seul le bruit de nos respirations haletantes, et des quelques animaux de la forêt perturbaient notre silence.
Je penchais la tête vers le côté pour embrasser le front de Lilly, puis murmurais à la limite de l’audible :

« Jamais je n’oublierais tes caresses, mes lèvres n’oublieront jamais tes baisers, et mon corps frissonnera à chaque fois que je penserais à toi. »

Puis je disparu, très vite, laissant derrière moi un courant d’air glaciale ; tandis que résonnait encore l’écho de ma voix qui disait :

« Adieu. »

Fin.

Ce fut si long, et si court à la fois, cette rencontre inattendue avait bouleversée mes sens. Mais je n’aimais pas. Jamais. Ni l’humain, ni le vampire n’avait aimé ; mon cœur, battant ou gelé, n’avait jamais battu pour personne. Et il ne battrait pas pour Lilly, je le savais.
Je disparaissais au milieu de la forêt, cherchant à tout prix à en sortir pour oublier. Pour l’oublier elle.
Le rêve était fini, la réalité me pris d’assaut, la faim aussi. J’avais besoin de sang, de chair humaine palpitante. D’avoir sous mes dents la chaleur d’un corps vivant, de tuer. Je n’étais pas fait pour aimer. Je désirais, mais n’aimais pas.
Je jetais encore un dernier coup d’œil vers la forêt, et rejoint la ville en quête d’une nouvelle victime.

- Jamais je n’oublierais tes caresses, mes lèvres n’oublieront jamais tes baisers, et mon corps frissonnera à chaque fois que je penserais à toi.

- Comment t'oublier, Lewis ? Je ne suis plus assez humaine.

Lilly sourit. Il était venu le dernier moment. Une fin. Dans le fond, cela ne sera peut-être qu'une fin de chapitre, une fin de rencontre.

Alors, tout disparu, aussi vite que tout avait commencé.

- Adieu. fut le dernier mot qu'il prononça.

Elle répondit, peut-être ne l'entenderait-il pas, mais, il faut espérer.

- Ce n'est qu'un au revoir, nous avons l'éternité pour nous retrouver.

Il était partit, la laissant comme si il était marin, sur le bort du quai. Elle l'attendrait au port, peut-être. Mais, elle n'avait jamais été comme cela, et ne le serait peut-être pas. Viendra probablement un jour ou elle prendra un bateau, et ira naviguer sur les flots d'un rêve, dans l'espoir de le retrouver.

Elle avait remise ses vêtements, et, elle s'élança, laissant ses pas la guider. Ils l'emmenaient loin, loin de cet endroit où se mêlaient leurs odeurs.

La vampire sentait encore son odeur sur sa peau, ses doigts, et ses lèvres sur les siennes. La jeune femme retint un soupir, et remarqua alors une biche. Ses pas ne voulaient pas s'arrêter là, mais, sa gorge, elle, si. Elle attrapa l'animal, plantant ses dents dans son cou.

Le repas terminé, Lilly continua sa route. Elle s'assit sur un rocher, près d'un étang. Elle attendit. Quoi ? Que le temps passe, s'épuise. Que la Terre tourne et s'arrête. Personne ne viendrait ici. Personne ne la verrait. Ou alors, cela serait exceptionnel.