Ploc ploc ploc. Tel était le bruit que tout le monde entendait à Forks depuis une semaine. Ploc ploc ploc, sans arrêt, le bruit des gouttes d'eau contre les carreaux. Et ça continuait, encore et encore, pire que le Déluge. Il pleuvait à chaque seconde que chaque heure de chaque jour. L'été, si on peut appeler ça un été, était pire que déprimant. J'avais l'impression que nous étions passés de juin à octobre, sans transition aucune. Et pour couronner le tout, c'était le jour de la rentrée.
Et il pleuvait encore et encore. Mais peu importait. Qu'il pleuve ou non, je devais quand même sortir, alors je sortis, bravant les éléments. Je volais rapidement jusqu'aux abords du lycée, espérant ne pas avoir une tête trop horrible. Mais ce serait dur avec tout ce vent et toutes ces grosses gouttes, pareilles à des larmes qui ne cessaient pas un instant de tomber de nulle part.

Heureusement, l'homme a eu l'intelligence d'inventer les lieux couverts. C'est ainsi que, arrivant au lycée, je me dépêchai de foncer dans le hall où par bonheur il n'y avait pas la moindre goutte d'eau. Mais il y avait une centaine sinon plus de personnes aussi trempées que moi.

J'avançai au milieu des élèves, à la recherche d'un visage ami. Mais je ne voyais personne qui en vaille la peine donc je continuais de marcher, sans but, hormis celui de ne pas rester trop longtemps seule.
Par bonheur, je vis enfin un visage connu, celui de Ethan, mon déprimé d'amour.
Il n'avait pas changé d'un pouce depuis la dernière fois. Il était toujours aussi solitaire et il ne souriait pas. Mais au moins il ne pleurait pas, ce qui était déjà une bonne chose. Ethan semblait serein. je décidai alors de m'approcher, trop heureuse de voir une personne de mon espèce que je connaissais. Enfin je ne serai plus seule (et je pourrais voir son emploi du temps).

- Hello l'ami. Un peu de compagnie, ça te dit?

Ethan me parla normalement, si on omet les excuses qu'il répandit sans que j'en ai demandé. Même si ça m'avait fait bizarre la tournure de notre dernière sortie, j'avais compris cette étrangeté. Il avait surement eu besoin de solitude et de cacher ses larmes. Ethan avait sa fierté comme moi j'avais la mienne. Mais à présent, je sentais qu'il allait mieux, bien que l'univers du lycée le déstabilisait un peu. Je souris encore.

-Excuses acceptées mais inutiles. Tu étais pardonné depuis longtemps.

Ethan essaya alors de sourire. Bon Ok ce n'était pas THE sourire pour une pub de dentifrice mais c'était bien mieux que rien. Il ne pleurait pas et c'était tout ce qui comptait pour moi. Ca et le fait de ne plus être seule dans cet immense lycée. Puis il demande de mes nouvelles, chose que je lui donnait volontiers :

- Je vais bien, merci. Et tu sembles aller mieux ce qui me rend très heureuse,s surtout vu le temps...

Je souris encore en l'écoutant. Je comprenais ce qu'il ressentait, du moins je me le représentais bien. C'est clair que tout avait changé en un demi siècle, surtout dans les lycées. Ethan avait parfaitement le droit de ne pas être à l'aise. C'est alors que je vis son emploi du temps... la copie conforme du mien, plus ou moins. Je souris de plus belle.

- Ne t'en fais pas, le rassurai-je, je serai là... En plus, on a quasiment le même emploi du temps je crois. Pas mal, non? Les dieux sont avec nous, on dirait.

Ethan essayait d'être de bonne humeur et ça se voyait ferme. Il n'était pas encore le plus convaincant des faux heureux que j'ai vu mais il s'en sortait bien. Cependant, il dérapa bien vite et je le sentis s'en mordre les doigts, du moins mentalement. Il s'excusa de nouveau alors que je souriais, compatissante, comme toujours. Après tout, c'est dur de chasser le naturel aussi vite. C'est dur de faire des efforts, j'en sais quelque chose. Moi j'ai toujours essayé d'être moins sensible mais je n'y suis pas vraiment arrivée. Pourtant j'ai essayé. Mais voilà ça ne veut pas. Alors que Ethan essaye simplement de ne pas être triste, c'était déjà bien. Vraiment/.

Puis il se reprit complètement et changea de sujet... pour un sujet bien plus intéressant même si on risquait de nous entendre.
Ethan parla de ce don que j'avais depuis peu et qui m'en faisait voir de belles. Il parla de mon empathie, se demandant comment je gérais (car en plus je n'ai pas vraiment une tête de fille ultra forte).
Cependant, la question méritait d(être posée, monde ou pas monde, vampire ou pas vampire. De toute façon, personne ne nous écoutait donc je ne risquais rien. Au pire on me ^prendrait pour une folle se prenant pour Phoebe Halliwell mais personne ne songerait à celle que j'étais devenue. Sans compter que je n'avais jamais réfléchi à la question soulevée alors que j'aurais du.
Après hésitation, je répondis, alors :

- Eh bien... ça dépend des émotions mais pârfois j'aimerais aller donner un conseil a des gens que je ne connais pas... Mais je me retiens parce qu'ils me prendraient pour une folle. Mais je crois que je gère bien. Sauf les TRES fortes émotions de peine, ça c est vraiment dur. C'est dur de cacher sa peine alors quand ce n'est pas la mienne c'est encore plus hard core. Mais je pense que je gère bien... Le couple là bas par exemple. Les mec s'ennuit en embrassant sa nana.. Mais je ne vais rien lui dire parce que je ne veux pas passer pour folle... Quant à tes émotions, elles sont... bien.

NB; j adore ton post.

Ethan parut captivé par mon récit et en prime il me félicita même. J'aurais rougi si j'avais pu mais comme je ne pouvais pas je me contentais simplement de baisser la tête, gênée. Autant de compliments font du bien mais ils me surprennent toujours. J'avais l'habitude d'en faire mais pas d'en recevoir. Cela dit ça faisait vraiment plaisir.

- Merci. je fais de mon mieux... Et je me suis promis de ne pas tuer d'humains parce que je trouve ça... monstrueux donc je compte m'y tenir, chuchotai-je.

Regardant alentour, je sus que personne ne nous avait entendu. Parfait. Puis la conversation reprit une tournure normale. Ethan me parla de ses craintes que je m'empressais d'atténuer.

- Tu peux compter sur moi je te l'ai déjà dit. Je serais là pour te courir après si tu te trompes de couloir ou pour retrouver ton casier si tu sais plus ou il est. Bref je serai la et je te garantie qu'on passera des bons moments.

Je ne sus pas s'il était plus rassuré ou pas. Toujours est il qu'Ethan fit remarquer que pour nous les journées de cours seraient plus supportables que pour les mortels puisque nous n'avions pas besoin de dormir. Pour sur, maintenant je pourrais réellement dire que j'ai passé la nuit à faire des maths.

- Le monde n'est vraiment pas juste avec les mortels commentai-je en riant. On est beaux, immortels et on se passe de bouffe et de toilettes. Oui vraiment Dieu ne les a pas gâté.

Ethan se détendait vraiment très vite. Il n'avait plus rien du jeune homme dépressif de la dernière fois. Il était serein et drôle. C'était parfait. C'était exactement le genre de chose que je voulais ressentir venant de lui. La conversation était légère et agréable. Il n'y avait vraiment plus aucune trace du dernier épisode et c'était tant mieux. Le temps avait beau être pourri jusqu'à l'os, ici tout rayonnait.

La conversation tournait toujours autour de l'école. d'ailleurs, Ethan me fit remarquer quelque chose à quoi je n'avais jamais pensé mais qui était vraiment classe. Même si elle était profondément injuste pour les humains. Le fait est que maintenant je n'aurais jamais plus en dessous de la moyenne en maths et j'en étais ravie. J'étais aussi choquée de ne pas y avoir songé plus tôt. J'allais faire de sacrées économies de temps, c'était clair comme de l'eau de roche.

- Merci de l'info, souris je. Grâce à toi je sais maintenant que je n'ai pas besoin de potasser mille ans les maths.

Avec tout ça, je ne lui demandais même pas comment il savait que j'étais pas la meilleure en maths. De toute façon, il changea encore une fois de sujet donc ça ne valait plus la peine d'en causer. Maintenant, il était question de mes amis.

- eh bien... je n'en ai pas vraiment ici. J'en avais a Londres mais... bah ils sont a Londres. Et sinon je ne connais presque que des gens comme nous ici.

Ethan se fit soudainement moins loquace. Il n'avait surement plus rien à dire alors il détourna son regard du mien. Je perçus alors un incroyable changement s'opérant en lui. Ethan m'apprit alors toute la vérité sur son espèce de combat interne et sans fin. Je l'écoutais attentivement, tentant de voir comment je pourrais l'aider. Mais rien ne vint. Pour le moment, je ne pouvais que comprendre et espérer embellir sa vie de n'importe quelle façon. Finalement, être empathe ne servait pas toujours autant que je l'aurais cru et parfois ça me miner un max.

Ethan se tut. Désormais il n'avait plus aucun secret pour moi et ça me faisait plaisir. Non que je sois du genre voyeur etc.. Mais s'il s'était confié à moi, ça voulait dire qu'il avait assez confiance en moi pour cela et ça ça me plaisait vraiment. J'aimais inspirer de la confiance aux gens et j'aimais qu'ils sachent que j'étais là pour eux.

Ethan reprit alors en faisant une comparaison avec l'un des trucs que j'aime le moins sur Terre : le sport. je souris. Je n'avais même pas besoin de mon don pour le comprendre.

- C'est gentil de t'ouvrir à moi et de me faire confiance, le remerçiai-je avant de passer à du plus joyeux. Jolie comparaison au fait. Le sport. C'est tout à fait ça, tu as raison. Et je n'aime pas le sport mais j'assume pleinement... Mais je t'aiderais dans ton combat, même si ça sera sportif.

Ethan me remercia chaleureusement ce qui m'aurait fait rougir si le sang avait encore fait partie de moi. Au lieu de quoi, j'inclinais la tête et haussai humblement les épaules. Cela suffisait surement à lui faire comprendre que j'étais là et que je serai là un bon bout de temps pour lui... s'il le souhaitait, bien sur.
Ce qui se passa ensuite me surprit. Ethan me serra dans ses bras et croyez moi je ne pensais pas qu'un jour je puisse voir ça. Non que le vampire soit distant ou froid, mais j'avais cru comprendre qu'il était très solitaire et avait peur d'être trop entouré, surtout d'humains. Donc oui, son geste me surprit, mais il me surprit agréablement.
Je lui rendis son étreinte aussi brièvement.

Puis Ethan me relâcha et reprit sa place initiale, toujours dans l'indifférence des autres élèves. Il me posa alors le genre de question que poserait n'importe quel nouvel élève. Et je me fis une joie de le renseigne, surtout si cela pouvait atténuer ses craintes.
Jetant un oeil sur notre emploi du temps, je lus quels professeurs nous avions avant de répondre.

- On a de la chance cette année. On a pas les pire. Mais j'avoue que je n'en connais pas certains donc... Ce sera aussi la surprise pour moi! Mais ne t'en fais pas, ça ne sera pas une séance de torture quotidienne.

Je souris, suivant le regard d'Ethan qui se perdait au loin en direction des baies vitrées. Je fis alors le même constat que lui ce qui m'enchanta.

Ethan avait bien raisons. Les choses avaient pas mal changé depuis sa première vie, celle en tant que mortel. Et heureusement, en fait, que les choses avaient changé. De nos jours, la maltraitance n'était plus physique. Certes, elle l'était parfois psychiquement, du style deux heures de maths puis deux heures de sport, mais, en même temps, on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le baiser de la crémière... Sans compter que le système éducatif avait vachement bien évolué, si on omets certaines réformes à la noix. Mais passons.
Ethan et moi même n'avions pas envie de parler de pareilles choses et pas besoin de don pour s'en douter.
Pour en revenir à la torture que nous autres, pauvres élèves, subissons parfois, la vanne d'Ethan me fit bien rire... Même si, en fait, je ne pouvais pas trop juger une époque que je ne connaissais pas. Cela dit, il n'avait surement pas tort. Dommage que ce fut faux cette histoire de cahiers, j'y aurais bien jeté un oeil, histoire de voir ce que j'aurais étudié si j'étais née 50 ans plus tôt.
Enfin bref...
Alors que je songeais à cela, la cloche retentit.

- Aha. L'heure de vérité. Tu es prêt?

Je regardai alors l'emploi du temps. Nous avions Maths avec notre prof principal. Ca commençait bien (ironie).

Une fois de plus, Ethan avait raison. Mieux valait pour lui qu'il soit prêt à reprendre du service dans un lycée parce qu'il n'avait plus le choix. La cloche ayant sonné, il lui serait dur de faire machine arrière.
Donc, nous prîmes la direction de la salle de classe. Nous ne fûmes même pas en retard, mais juste là à ce que j'appellerai un moment convenable : ni les premiers, ni les derniers.
Lorsqu'il entra, en bon jeune homme bien élevé, Ethan salua le professeur, chose que je fis quelques instants plus tard, quand il fut à ma hauteur.
Je n'avais jamais ce prof là auparavant mais il n'avait pas l'air bien méchant. Il était jeune et souriant, ce qui était déjà un bon début. Après tout, même un prof de maths peut être sympa. La preuve, l'an dernier, mon prof était carrément génial et j'ai tout compris de notre programme. Enfin bref.
Je suivis Ethan à une table libre et posai mes fesses à côté de lui. Débuta alors la traditionnelle présentation du prof et de sa matière. Puis ce fut à notre tour de nous présenter en remplissant une fiche de renseignements en tous genres. Enfin, le prof en vint à la partie la moins marrante d"un jour de rentrée : la partie administrative. Il distribua trois tonnes de documents à remplir. Je soupirai en me tournant vers Ethan :

- C'est vraiment un moment que je déteste, ça. Je parie que t'avais pas autant à faire AVANT.

Je comprenais ou Ethan voulait en venir. Etnat vampire, il devait souvent mentir, en ^particulier aux humains. Mon ancienne espèce n'était pas du genre croire au surnaturel. Elle préférait la science et les choses logiques. Pourtant, je n'avais jamais été totalement comme cela. Humaine ou non, j'avais toujours cru dur comme faire que le monde était bien plus que ce que la science pensait. Et j avais eu raison de le croire, même si on m'avait peut être prise pour une folle.
Je savais depuis toujours que je n'étais pas folle d'y croire et, vampire que j'étais devenue, je pouvais maintenant le prouver... A condition de vouloir mourir après donc je ne le prouverais pas. Je tenais à vivre, même si je devrais tôt ou tard mentir moi aussi. C'était le lot de tous les vampires, après tout. En plus ce n'était pas la pire close du contrat, bien au contraire. Mentir sur ses origines me serait bien plus aisé que le meurtre, Cela dit, pour le moment, je n'avais pas besoin de m'inventer une vie et c'était bien ainsi.
Et pour ce qui était de mon inaptitude à mentir, par écrit elle ne se verrait jamais.

- Ouais c'est sur. Mais bon, au moins tu as appris à mentir... Je pense que ça peut être utile.

Le prof ramassa les fiches de présentation et les rangea dans son sac.

- A ton avis, il va les lire ou les jeter?

Ethan pensait que notre prof lirait les fiches que nous avions pris un quart d'heure à faire. En somme, il pensait comme quoi. Si déjà il était notre professeur principal et si déjà il perdait mille ans à nous faire écrire notre vie, autant que ça serve à quelque chose d'autre que tuer les arbres. Cela dit, certains profs nous les font faire et ne les lise jamais. Enfin bref, de toute façon, c'est une question assez secondaire.

Monsieur Le Prof de Maths embraya ensuite sur le bac dont il parla un long moment. Entre deux phrases, Ethan me glissa une réflexion futée et très drôle. Il avait parfaitement raison. Cela dit, nous étions des vampires donc nous serions avantagés.. Surtout si nous devions bossé 24 heures sur 24. D'un autre côté, je n'avais jamais été une piètre élève donc, ça jouerait surement en ma faveur. Mon père avait toujours dit, si toi tu n'as pas le Bac, alors personne ne l'aura. Il faut avouer que c'est plaisant à attendre.
Cependant, le Bac présenté comme ça, ça faisait peur. Vraiment.

- Tu sais quoi? Je me disais exactement la même chose... Heureusement que toi et moi avons quelques petites choses en plus. Ce ne sera peut être pas de trop.

Voilà. Dit comme ça, personne ne pouvait comprendre, hormis Ethan bien sur, ce que j'avais réellement voulu dire. Cela dit, j'espérais que personne ne me prendrait pour une droguée qui se shoote pour tenir le coup ça je ferais assurément des déçus lorsqu'ils sauraient que ce n'est pas le cas.

Une fois qu'il eut clos son discours sur le Bac, la cloche sonna. Enfin libérés des maths!
Je pris mon emploi du temps.

- Prêt pour l'Histoire? demandai-je à Ethan.

Après un cours de Maths passé à ne rien faire de chez rien faire, il en fut de même avec le cours d'Histoire. Et avec le cours suivant et avec le cours d'après. A croire qu'ils s'étaient tous passés le virus ou qu'ils avaient écrit le même discours. Même la partie concernant le Bac ne changeait quasiment pas d'une classe à l'autre. En gros, le ou la prof nous disant de bosser dur et de bosser dur tout le temps, des le soir même. A les entendre, il ne faudrait plus que nous ayons de vie privée, ce que je refusais. Bac ou pas, j'aurais encore une vie privée, na!

Le cours de Littérature succéda au cours d'Histoire puis la matinée s'acheva pas un cours de Biologie. Alors le moment que tout le monde attendait arriva. La cloche sonna pour annoncer qu'on avait le droit d'aller manger.
Ethan et moi fûmes les derniers à sortir du labo de biologie. Une fois hors de portée des oreilles indiscrètes, il me demanda ce que lui et moi allions faire pour le repas. personnellement, je mle voyais mal prendre et gâcher de la bouffe pour ne pas la manger et on ne pouvait pas saigner un élève sur place. Je répondis donc :

- Oublie la cantine. On va nous regarder de travers et nous prendre pour des barges si on y va pour ne pas manger.... Que dis tu de la pelouse devant le lycée? Qui sait, y aura peut être un oiseau à saigner, dis je sombrement en pensant que jamais je ne pourrais tuer une petite chose pareille

Ethan accepta ma proposition. Nous sortîmes, quittant la foule compacte des élèves. Alors il nous dénicha une table sympa et à peu près sèche. Il nous dénicha une table parfaite, dans un endroit parfait. Nous n"étions ni trop près des autres élèves mais ni trop loin des arbres. Bref, en d'autres termes, nous pourrions aisément tenir une conversation de vampires sans nous attirer les foudres des Volturi. C'était parfait, quoi.

Ethan posa son sac et s'assit. Je l'imitai. En plus de cela, j'eus même droit à un beau sourire de sa part.
Ethan était, comme tous les miens, séduisant, mais il l'était encore plus lorsqu'il souriait. Malheureusement, ça avait été assez rare de le voir sourire ces derniers temps et il faudrait que je change cela. Même avant d'être une vraie empathe je n'avais jamais aimé voir la tristesse sur les visages. Il me semble même que j'aurais pu avoir de la compassion pour mon pire ennemi.
Quoi qu'il en soit, ce n'était ni l'heure, ni le lieu pour parler de cela.
Je m'assis alors qu'Ethan me suggérai de tuer un lycéen.

- Le meurtre est illégal dans cette région, répondis-je, enjouée. Et puis aucun n'est assez mignon pour moi,ris je de plus belle.