Ethan me fit bien rire en décrétant que certains étudiants n'étaient pas si mal que ça. Certes. Il avait raison, il y avait de très jolies filles et des jeunes hommes qui n'avaient rien à envier aux vampires. Mais non. Je n'en mangerai quand même aucun, question de principe, chose que mon ami comprenait parfaitement. Ce n'était pas une question de physique d'ailleurs. j'avais plus dit cela pour plaisanter et dédramatiser un fait qui n'avait rien de joyeux.

- Pas mal ce n'est pas assez bien, répondis je sur le ton de la plaisanterie en continuant mon délire plus ou moins débile.

Ethan sourit devant la Miss Difficile que je jouais pour cacher le fait que j'avais peur de craquer un jour.
Ethan s'en alla dans ses pensées ce qui me fit bien voyager. Puis il stoppa la machine en marche, réalisant surement que ce n'était pas le moment. Alors j'arrêtais de voyager moi aussi. Donc il me posa the question que j'attendais, ce que nous allions faire. Il fallait toujours se poser cette question, c'était lourd mais passons.

- Nous allons observer ces pauvres mortels, répondis-je sans réflechir.

Ok ce n'était pas l'idée du siecle mais je n'avais rien de mieux en magasin. Je n'avais jamais aimé la question qu'il venait de poser alors je me servais de ma créativité légendaire. Et qui sait, peut être que ce serait intéressant de s'intéresser aux mortels inconscients de la noirceur de ce monde.

Ethan partit bientôt en voyage mental je ne sais trop ou. Toujours est il que, empathe que j'étais, je partis malgré moi avec lui. J'avais tellement ressenti les émotions du vampire qu'il m'était très facile de me connecter chez lui. C'était assez déroutant d'ailleurs. Depuis que j'étais vampire, je pouvais presque violer les plus noirs secrets des gens. A ce rythme là, j'allais devenir effrayante mais en même temps ce n'était pas vraiment ma faute. Je n'y pouvais quand même rien si Dieu, ou n'importe qui, m'avait donnée un tel don et je comptais bien en faire profiter les gens. Me rendre utile était quelque chose que j'aimais, quitte à finir bonne poire. C'était les risques du métier, quoi.
Pour en revenir à Ethan, il cogitait plutôt sereinement sur ce que je venais de dire. Puis il en vint à une vision assez peu joyeuse mais digne de lui. Bon, OK il n'avait pas vraiment tort mais je pense qu'il fallait relativiser. Après tout, les humains ne sont pas les derniers des abrutis. Certains si, bien sur, mais passons sur les exceptions qui font la règle.

Je ne pouvais m'empêcher de sentir les émois d'Ethan. Il était trop près et trop proche (d'un point de vue plus abstrait) de moi pour que mon esprit se ferma complètement. Alors j'attendis qu'il pensa moins et revienne sur Terre, ce qu'il fit enfin.
Je souris.

- OOps you did it again, répondis je en référence à une chanson de Britney Spears. Mais c'est pas grave. Je vais t'avouer un truc. Quand tu penses, quand tu ressens quelque chose, je voyage avec toi et c'est très intéressant... Je regrette seulement de ne pas encore trop savoir me fermer à tout cela.

Je sus illico qu'Ethan ne m'en tenait pas rigueur. Empathie oblige. Je souris de nouveau regardant les gens qu'ils venaient de quitter du regard.

Ok, voyager n'avait pas été le meilleur terme mais je n'en avais pas trouvé d'autre. Sans compter que, en fait, c'était un peu comme un voyage que de partir dans l'esprit des gens. On ne savait jamais sur quoi on allait tomber et en plus on découvrait pleins de choses.
Cela dit, pour le moment, je n'avais pas vraiment eu de grands moments d'extases via pensées. Sauf avec Damon, bien sur. Mais pour ce qui était d'Ethan, il avait raison, ce n'était pas spécialement joyeux. Souffrir pour deux ce n''est pas ce que je préfère, en fait,; mais passons.

Alors que je songeais à ceci, le petit cirque d'Ethan recommença. J'avais déjà entendu ce qu'il venait de dire. je comprenais bien sur pourquoi il le disait mais, comme les autres fois, ça ne servait à rien de me le dire.
Je souris.

- Tu radotes, mon cher. Tu m'as déjà servi ce discours la dernière fois. Si tu veux le conseil d'une amie, tu t'excuses trop. TU fais les erreurs que j'ai toujours fait et que j'essaye de ne plus faire. Tu n'as pas excuser celui que tu es. Je t'apprécie justement parce que tu es ce que tu es... Même si plus optimiste ça me plairait encore plus, achevai-je sur un clin d'oeil.

J'espérais ne pas l'avoir offensé car ce n'était pas mon but. Je voulais seulement soigner sa dépression comme Damon avait soigné la mienne. Je ressentais toute sa tourmente et j'espérais un jour proche ressentir toute sa joie.

Je comprenais parfaitement ce qu'Ethan essayait d'expliquer parce qu'il avait trouvé les mots justes pour exprimer ce qu'il m'arrivait de ressentir.
Oui, j'ai beau être hypra optimiste quand il s'agit des autres, je ne l'ai jamais été pour moi. Preuve en est, j'ai toujours cru que jamais Damon ne voudrait de moi et finalement... Enfin bref, passons. Ca peut encore changer, vous dira la pessimiste qui est en moi.
Tout ça pour dire que je le comprenais et que ça n'avait rien à voir entièrement avec mon don. Je le comprenais parce que j'avais déjà souhaité la même chose et que ça m'arriverait encore. Par exemple, en ce moment, je n'étais pas dans une forme olympique, loin de là. Donc, pour faire clair et net, je le comprenais '(chose que je dis depuis mille ans).
Cela dit, même si je comprenais parfaitement ce qu'il ressentait, Ethan devait quand même faire des efforts pour aller mieux. Un peu d'optimisme ne lui ferait surement pas de mal, comme à moi, mais c'est une autre histoire en fait.

- Mauvaise idée, je pense. J'ai déjà essayer et ça n'a pas vraiment marcher. C'est un cercle sacrément vicieux. Je serai toi, mais je ne suis ^pas toi alors ce n'est qu'un avis d'amie, je ferai tout pour combattre ces idées noires, quitte à utiliser de sacrés moyen. Tu dois te sortir tout ça de la tête. Penser à des choses jolies et colorées, je suis sure que ça ne te ferai pas de mal. Cela dit, c'est juste un avis, répétai-je pour qu'il ne pense pas que je lui ordonnais expressément de suivre mon idée.

Ethan, qui avait pourtant été si heureux toute la matinée, ne l'était plus du tout à présent. Pour tout dire, il avait carrément des pensées morbides dignes d'un suicidaire et ça, ça me faisait vraiment peur.
Après tout, il avait beau être un vampire, ce ne serait pas si dur pour Ethan d'en finir. Il y avait toujours un moyen de se tuer car Dieu avait tout prévu pour tout le monde. Ainsi, il savait qu'il n'aurait qu'à contacter les Volturi ou les amener dans le coin. Oui, ce ne serait pas si dur que ça et ce n'en était que plus flippant.
Je pouvais bien sur comprendre, peut être mieux que quiconque d'ailleurs, qu'Ethan en ait marre. Je savais ce que c'était parce que je passais de temps en temps par là. Cela dit, ce n'était pas une raison pour faire une connerie de ce genre. En plus, il risquerait fortement de le regretter. La mort, ça n'a rien de bon et surtout ça ne résout rien.
Bref, je refusais d'en entendre plus à ce sujet. Ethan avait purement et simplement tort. La vie, même celle d'un vampire, était un don trop précieux pour le bousiller. Même si la vie était dure. C'est facile de fuir en mourant.

- Non, ça ne serait pas mieux, coupai-je durement. Tu ferais souffrir des gens, toi le premier. Je t'interdis que faire ça même si je ne suis personne pour t'interdire une chose pareille. Si tu te tues, j'irai te chercher chez les Morts et je te tuerai une seconde fois.

Elle croyais que je souffrirais. Que je regretterais. Je ne pus réprimer un sourire.

« Mais Rose, je ne sentirais plus rien. Rien. Peut-être qu'aux derniers moments, je souffrirais un peu, mais après ? Je ne penserais plus, je ne sentirais plus. Rien. Mes pensées morbides ne feront plus de mal à personne, et encore moins à moi. Je n'aurais aucun regret. Je serais triste de te laisser, je sais. Mais, qu'éprouverais-je d'autre ? Ce monde ne m'était pas destiné, cette vie non plus. »

Je regardais Rose. De tout mon coeur -ou ce qu'il en restait- j'aurais voulu qu'elle accepte mes choix.

« Et je ne ferais pas souffrir grand monde. Tu crois que les randonneurs de 17-19 ans sont fréquent dans la forêt ? A part toi, je n'ai pas croisé grand monde. Et je ne regrette pas cette rencontre. Sauf sur un point. Tu risques encore d'avoir mal par ma faute. C'est une chose qui me fait peur. J'ai pas envie que tu fasses une connerie une fois que je serais parti. Mais, je pense que tu n'en feras pas. Tu tiens à la vie, elle tient à toi, et c'est bien. »

Je souris, et ajoutais :

« Même les vampires immortels finissent par mourir, tu sais. »

Oui. On finissait par devenir las de cette vie de meurtre, d'assassinat. De cette vie à rallonge. On ne pouvait pas faire beaucoup de chose à cause de nos âges. Et on finissait toujours par partir ailleurs, avant que les rumeurs ne circulent.

Et un jour, peut-être proche, je finirais par partir, pour ne plus revenir. Mais c'est ainsi.

Bien sur, une fois mort, il était clair qu"Ethan ne ressentirait plus rien de rien. C"était là le propre de la mort que de ne plus rien ressentir. Et justement, c'était ce qu'elle avait de vraiment nul.
Ok, la vie, ça n"a jamais été facile, même pour un vampire. Tout le monde a toujours son lot de tuile qui lui tombe dessus et tout le monde a déjà voulu d'autres choses. Mais, quand on prend la peine d'y penser plus de deux secondes, on se rend compte que la vie est vraiment un cadeau du ciel.
Du temps de mon humanité, j'avais plus que tout redouté la mort. C'est d'ailleurs ce qui m'avait maintenue croyante parce que l'idée du paradis me plaisait plus que plus. Puis un jour j'avais vraiment regardé la mort en face. J'avais cru y passer. J'avais fermé très fort les yeux en espérant que la mort serait brève et sans trop de douleur... Mais c'était sans compter sur Diana, qui m'avait donnée une seconde chance. Depuis lors, je m'étais jurée d'empêcher les gens de mourir et de ne pas atteindre à ma propre vie. Je mesurais la chance que j'avais de ne pas avoir passé l'arme à gauche.
Ethan prétendait qu'il ne ferait souffrir personne hormis moi s'il partait. Donc justement, il ne devait pas s'en aller pour que je ne souffre pas. Perdre un ami c'est vraiment une chose horrible, d'autant plus si la perte ne résulte pas d'une embrouille mais de la mort.
Bref, quoi qu'en dise Ethan, je ne voulais pas qu'il meurt.

- Si tu ne veux pas que je souffre, vis, ça ira très bien alors. Puis, si ça se trouve, le paradis c'est des conneries. T'as vraiment envie de ne plus être jusqu'à la fin des temps.?

Ethan n'était plus seulement triste. A ce stade, c'était carrément devenu du désespoir mélangé à une profonde lassitude et à de la colère. Il avait une très mauvaise image de lui même. Il ne se voyait que comme un méchant ou un genre de monstre alors que j'avais une toute autre vision de lui.
A mes yeux, Ethan n'était pas un montre et ne l'avait jamais été. Pour moi, il était bon, très bon et adorable et gentil et... Bref, pour moi, il avait un tas de qualités qui ne méritaient pas l'Enfer. Si Ethan méritait l'Enfer, alors un tas de gens devaient aussi y aller.
Effectivement, je ne comprenais pas Ethan et je me demandais si ce jour arriverait. d'après lui, il était à souhaité que ce jour n'arrive pas pour moi. certes, ce jour là m'aurait permis de comprendre ce qu'Ethan voulait mais il aurait aussi et surement signé mon arrêt de mort. or, je ne voulais pas mourir, jamais.
Et je ne voulais pas qu'Ethan s'en aille parce que la mort est définitive, douloureuse et pas joyeuse pour un sou. Je savais que je serai très triste si Ethan s'en allait vraiment. Je perdrais alors encore un ami, un de plus et je risquerais de ne jamais le revoir. Bref, j'aurais besoin d'années pour m'en remettre, surtout après une telle conversation.
Les larmes me montaient aux yeux. Un vampire n'est pas censé être un pleureur mais je dois avoir un sérieux défaut de fabrication. Je suis une vampire pleureuse et altruiste, quoi. Ca prouve que nous ne sommes pas des monstres!
Contenant mes émotions du mieux que je pouvais, je repris :

- Je veux pas que tu partes. Je tiens tellement à toi, Ethan... ça sera tellement triste si tu pars.. Je veux pas.

Mais je ne pourrais pas non plus l'en empêcher. Si mes arguments ne le touchaient pas, personne ne le sauverait de la Grande Faucheuse. c'était attristant mais ça le serait surement bientôt encore plus. Et sans comprendre pourquoi, maintenant, je serrai Ethan dans mes bras.

Non négociable, tel était le choix d'Ethan. Que je pleure ou non, il voulait partir alors il partirait. Parce que sa vie le fatiguait et parce qu'il souffrait. Néanmoins, il ne repoussa pas mon étreinte et me la rendit même. c'était déjà ça, même si ça ne l'empêcherait pas de se tuer.
Au moins, il acceptait ma vision des choses, même si je n'acceptais pas la sienne...
...Cela dit, c'était quand un même un peu plus complexe que cela parce que je ne pouvais décemment pas accepter qu'il se suicide. Ca n'a jamais et ça ne fera jamais partie des choses qu'on ait censé cautionner donc, en fait, c'était normal de ma part de fille ouverte d'esprit.
Ethan me manquerait et je savais que ce serait horrible. Je savais que la douleur serait insurmontable. Je savais d'avance que je me sentirais perdue mais.... Je savais aussi qu'ou qu'il soit alors, il veillerait sur moi et que Damon en serait le relais terrestre.
Oui, je croyais aux anges et tutti quanti et j'assumais entièrement.
Mes bras se resserèrent lorsqu'il me confirma une nouvelle fois que je n'étais pas en droit de négocier. C'est alors que je compris qu'un certain laps de temps venait de filer. Tout le monde devait regarder notre étrange scène mais c'était le cadet de mes soucis. Seul Etahn comptait. Je me devais de profiter de lui tant que j'en avais le temps.
Cette pensée me noua la gorge alors que la voix d'Ethan était empreinte d'un chagrin plus immense que de coutume.

- Je vais devenir quoi sans toi? demandai-je encore au bord des larmes.

Oui, certes, j"avais Damon. J'avais mon amoureux de vampire ultra sexy et nul doute qu'il serait là pour m'aider à tenir le coup... N'empêche, Damon or not, je perdrais quand même un ami, fait indéniable dont Ethan avait pleinement conscience... Et fait que je ne pourrais pas changer alors, faute de mieux, je me promis de ne jamais l'oublier.
La cloche sonna. Ethan me proposa de sécher, ce qui n'était pas une mauvaise idée. Bien sur, je ne cautionnais pas du tout ce fait, mais je n'étais plus en état d'aller en cours. J'étais bien trop bouleversée pour suivre une leçon. Il semblait que mon monde s'effondrait. La journée, pourtant si bien commencée, était finalement devenue plus sombre que les nuages. On pouvait difficilement faire pire en matière de rentrée.

Ethan m'entraina à l'écart de la foule. Nous serions bien mieux sans elle, c"était clair et bien pensé. Je n'avais envie de voir personne,n mis à part Ethan dont je comptais profiter pour le peu de temps qu'il nous restait. Je me doutais bien qu'il ne lui faudrait pas mille ans pour mettre son plan à exécution.
Nous marchions en silence dans la cour déserte. Soudain, Ethan me demanda de lui faire une promesse et, avant qu'il n'aille plus loin, je savais déjà que je la tiendrais. Quoi qu'il advienne. Je lui devais bien cela.

- C'est promis, dis-je finalement. De toute façon, je n'ai pas envie de mourir.

A ces pensées, les larmes revinrent et je retournai dans ses bras.

Je ne sentais pas la moindre once de regret en Ethan, mis à part celui de me faire du mal. Autrement, il ne regrettait pas sa décision mais la prenait sereinement en tranquillement, comme s'il s'était agi d'acheter une voiture. Seulement, il ne s'agissait pas d'acheter une voiture mais de mourir. Alors j'avais du mal à croire qu'il ne craigne pas l'après. Moi, ça ferait longtemps déjà que je serai morte de trouille. Rien que l'idée, même la plus petite pensée quant à la mort, me faisait flipper.
Ethan me remercia de ne pas décider d'attenter à sa vie en son nom, même si la vie en question allait bientôt être dure.
Puis il me serra très fort dans ses bras. Je le laissais faire, bien sur, espérant que Piper Halliwell vienne figer le temps quelques heures; afin que je profite plus longtemps d'Ethan.
Il s'excusa pour la millième fois depuis que je le connaissais. Même si j'avais toujours dit que ces excuses n'étaient pas utiles, elles allaient certainement me manquaient/ Après tout, c'était la marque de fabrique de mon ami, sa marquer unique, son empreinte.
Les excuses d"Ethan me touchèrent plus que de coutume. Ca n'arrangeait pas mon état mais ce qu'il me disait valait bien quelques larmes. J'étais heureuse qu'il soit heureux de me connaitre. J'espérais avoir réussi à un peu embellir sa vie/ j'étais heureuse de compter à ses yeux. Aux miens, il compterait toujours, même réduit en cendres.
Je le serrai encore plus fort, me laissant bercer par ses bras.

- Moi aussi j'aurais loupé quelque chose, répondis-je à demi mots en ressentant toutes les émotions de mon ami...

Puis je lui rendis sa liberté.

- Viens me voir si tu deviens un fantôme.

Ethan promit qu'une fois transformé en Casper, il viendrait me voir. Si nous n'avions pas été dans un contexte aussi dramatique, j'aurais pu en rire. Seulement voilà, on ne rit pas de la mort et pas de la souffrance surtout quand elles appartiennent à un ami.

Ethan me regarda un long moment qui me sembla durer des heures et des heures. On aurait presque cru que Piper avait fait son job en figeant le temps mais je savais que ce n'était pas le cas. Ethan me regardait seulement et le temps passait en nous amenant à l'issue fatale. Pour une fois depuis longtemps, cette issue ne serait pas joyeuse et rose mais noire et terne. Les larmes redoublèrent et je ne les cachais pas. Ethan avait le droit de savoir à quel point je tiendrais toujours à lui.
Peut être n'avait il pas eu une vie facile, mais il me manquerait. Pour moi, la mort n'était pas la solution mais après tout je ne pouvais pas gérer sa vie. Le choix n'appartenait qu'à lui et ledit choix était scellé depuis un moment. Même si c''était vraiment affligeant d'y penser.
Je regretterais toujours de ne ^pas avoir sur le retenir mais je savais, de lui, que j'avais fait tout ce qui avait été en mon pouvoir... Mais ça avait échoué.
Ethan me remercia d'exister et je sus alors que la fin approchait. C'était l'évidence même. Il partirait bientôt et je saurais alors que ce serait là notre dernière fois. C'est pourquoi je plongeais moi aussi mes yeux sur lui, tentant de mémoriser le moindre de ses traits. J'atterris une dernière fois dans les bras de mon ami, le serrant avec tout l'amour que je pouvais offrir à un ami comme lui.
J'espérais que ce n'était qu'un au revoir et que d'une façon ou d'une autre je le reverrais un jour. Puisque les vampires étaient de ce monde, pourquoi le reste ne serait il pas possible?

- Merci d'être mon ami, dis je en ne pouvant me résoudre à parler au passé. Je vais essayer de ne pas trop pleurer parce que je sais que tu n'aimes pas cela. Je t'aime, tu sais.

Je relâchai alors mon étreinte, acceptant dignement de le laisser partir ailleurs puisque tel était son choix.