Je n'avais toujours pas de nouvelles de Réza. Mon vampire commençait légèrement à me rendre folle. Ca ne se fait pas de torturer le coeur de sa copine comme ça surtout que je ne suis pas maso. Enfin bref, il ne devait pas s'en rendre compte. Mais il en aurait des nouvelles des que je le reverrai.
Heureusement, j'avais rencontré Damon, un autre vampire (ça fait beaucoup, je sais mais je ne fais pas exprès). Il n"était pas aux abonnés absents, alors tout allait presque bien, sauf le sujet Réza, comme vous pouvez le supposer.
Mais passons.

En ce début de vendredi après midi, je marchais dans les rues toujours aussi désertes de Forks. Le seul changement notable dans la routine qui sévissait en ville, c'était l'absence de pluie. Eh oui, aussi fou que cela soit, le soleil (timide, cela dit) avait chassé les gris nuages noirs du matin. Raison de plus pour sortir de chez moi.
De toute façon, pluie ou pas, je serai sortie après le lycée. Damon m'attendait. Nous avions convenus de nous revoir chez lui. Alorsn oui, en toute logique, je marchais vers son joli appartement. J'avais hâte de le revoir, il m'avait manquée, lui aussi.

Vers 15h, si on suppose que ma montre était à l'heure, chose plus que plausible, j'arrivais devant son immeuble. Je coupai le son de mon MP3 (c'est plus poli, normalement) et je sonnai à l'interphone. Il ne mit pas deux secondes à me répondre. Vampire qu'il était, je supposais qu'il m'avait entendue de loin. C'était dans ces moments la que je remerciai le ciel qu'il ne lise pas mes pensées mais qu'il se contente d'hypnotiser les mortels comme moi.
Des que sa voix me parvint, je souris. Bêtement, je suppose. Il ouvrit la porte et je montai vers son appartement. Par l'escalier, en mortelle sportive (quelle bonne blague) que j'étais. Enfin je reconnus la porte (ouverte donc c'"était plutot facile). Damon apparut sur le seuil et je sautai dans ses bras, trop heureuse de le revoir.

C’était le vendredi après-midi. Damon avait vécu beaucoup de chose depuis son arrivé à Forks. Tout d’abord, il avait rencontré Vanessa, une vampire végétarienne, le jour même son arrivée. C’était une jeune femme tout à fait charmante avec un esprit quelque peu retourné par moment. Mais elle lui était fort sympathique.
Puis il avait rencontré Rose, qu’il avait aussitôt surnommé Belle Amie. Quoi qu’on pouvait croire que ça venait de Bellamy, le nom de Rose, mais ce n’était pas le cas. Belle Amie était un surnom qui lui allait plutôt bien. Au départ, il avait décidé de faire d’elle son repas, mais il n’avait pas pu se résoudre à la mordre. De fil en aiguilles, elle était devenue son amie. La seule en vérité.
Et enfin, Garvera. Garvera était une créature à part. Folle sur les bords, débordant d’énergie et en plus de ça, chasseuse de vampires. De quoi flipper, hein ? Mais l’attraction entre eux deux était forte. Très forte. Si bien que ça s’était transformer en ce qu’on appelait Amour (oui, avec un grand A !)

En cet après-midi de fin de semaine, il ne pleuvait pas. Chose inouïe car à Forks, il pleuvait pratiquement tout le temps. En ce jour, Damon avait prévu de revoir Belle Amie, qu’il n’avait pas vu depuis la dernière fois. Avant de partir, la dernière fois, Rose lui avait donné son numéro de téléphone et Damon lui avait donné le sien. Oui, Damon avait un portable ! Quand même, il avait peut-être 150 ans, mais il savait se moderniser !
Il avait proposé à Belle Amie de venir la chercher au lycée, mais elle avait refusé. Du coup, il l’attendait chez lui. Elle lui avait dit qu’elle serait dans les parages vers 15h.

C’était donc sur son balcon que Damon attendait la venue de son amie qui ne devait plus tarder à pointer le bout de son petit nez. Il était 15h quand le vent lui apporta l’odeur particulière de Belle Amie. Etant de l’autre côté du bâtiment, il ne pouvait pas la voir, mais il savait que c’était elle. Il l’entendait même marcher dans la rue.
Ca ne loupa pas car quelques secondes plus tard, l’interphone sonna. Il rentra et décrocha.

« Je t’ouvre. » dit-il simplement.

Bah oui, il n’allait pas lui taper la discute. Et puis, il savait que c’était elle, donc pas de risque qu’il dise « je t’ouvre » à quelqu’un complètement inconnu. Il appuya sur le bouton et la porte s’ouvrit. Il raccrocha et ouvrit la porte de son appartement. Il entendait ses pas dans les escaliers. Elle aurait du prendre l’ascenseur, mais elle avait préféré les marches. Libre à elle. Quand enfin il l’entendit grimper les dernières marches, il ouvrit sa porte un peu plus en grand et lui fit un grand sourire.
Il ne put rien dire car elle lui sauta dans les bras.

« Salut Belle Amie. »

Lui aussi était content de la revoir. Il la serra (pas fort) contre lui et la lâcha. Puis il la fit entrer.

Damon me rendit mon étreinte. Je n'en attendais pas moins venant de lui. Oh bien sur, il dut calmer sa force histoire de ne pas me briser en deux, mais il me calina quand même. Et c'était tout ce qui importait à mes yeux.
L'étreinte fut brève. Il ne voulait pas me casser, moi, pauvre poupée de cire, terriblement humaine, et il ne voulait pas non plus me faire mourir de froid. En effet, sa peau ne chauffait jamais. Il avait la paleur et la chaleur d'un mort. Alors oui, autant dire de suite qu'il était utile les jours de canicule.

Damon me relacha. Il murmura mon surnom, Belle Amie. J'adorais ce surnom. Question originalité, il n'allait certes pas bien loin mais il me plaisait. Ca changeait tout de même de Rosie. Damon, au moins, avait eu un peu d'imagination, bien qu'elle ne l'ait pas portée trop loin.
De toute façon peu importait.

Damon s'effaça histoire de me laisser entrer chez lui.Un vrai gentleman cmme j'avais du mal à en trouver.
Je n'étais venue qu'une fois mais j'avais cette sensation de revenir dans un lieu visité des millions de fois. Pour une fois, ma mémoire photographique avait fonctionnée. cette dernière ne se mettait en route que ponctuellement, me compliquant bien la vie. Mais elle devait s'en fiche.
Je stagnais un moment dans l'entrée, regardant Damon, sans rien dire. Puis je réalisai que c"était stupide et inutile, alors je m'en allais dans le salon. Je repris ma place sur le divan, souriante comme une gamine le matin de Noel. je devais être pathétique, mais j'étais trop heureuse de revoir Damon pour y faire attention.

- Oh tu m'as manquée! commentais je. Quoi de neuf? Allez, débale ta vie, je veux tout savoir!

Belle Amie entra à l’intérieur de l’appartement et Damon referma la porte. La jeune fille resta un moment dans l’entrée. Notre beau vampire la regarda jusqu’à ce qu’elle retrouve ses esprits et ne daigne se rendre dans le salon. Damon la suivit et il constata que Rose faisait comme chez elle. C’était une bonne chose car il lui avait lui-même demandé de faire comme chez elle, la dernière fois qu’elle était venue. Il n’aimait pas quand les gens restaient dans leur coin, sans oser bouger de peur de ne froisser le propriétaire des lieux. C’était ridicule, il invitait des gens, pas des statues !

Rose déclara qu’il lui avait manqué. Damon lui fit un sourire en coin.

« Moi aussi, tu m’as manqué. Tu veux boire quelque chose ? »

Et oui, Damon avait toujours ses fameuses courses qu’il avait fait. Bon, rien n’était périmé puisque son frigo contenait des canettes de boissons. Si Rose voulait manger, il allait falloir qu’il descende au supermarché du coin pour acheter de quoi nourrir l’estomac humain de sa Belle Amie. Ou alors, il l’emmenait au resto : ils s’étaient bien marrés la dernière fois avec le serveur au look de surfeur qui était à la limite de faire une crise d’apoplexie quand Damon avait refusé de manger. Mais bon…

Belle Amie lui demanda ce qu’il y avait de neuf dans sa vie, et elle voulait tout savoir. Notre beau vampire eut un sourire con. Bah oui, comment qualifie-t-on le sourire des types qui sont amoureux hein ? Un sourire con, c’est bien c’que j’dis !

« Rien d’intéressant, mis à part une chose. »

Mon gentleman de meilleur ami m'offrit à boire. Je n'avais rien contre. Trois étages à pieds, ça donne soif aux pauvres humains comme moi, surtout ceux qui n'aiment pas le sport... comme moi.

- Du thé glacé si tu as. Sinon... ce que tu voudras bien me donner.

Avant de me rapporter à boire, Damon se borna à satisfaire mon autre demande, à savoir ce que devenait sa vie. Sa réponse bien que concise, comme toujours, me mis l'eau à la bouche. Un thé glacé ne serait pas de trop. Damon devait satisfaire ma soif de nouvelles et ma soif tout court. Ce n"était pas rien.

Damon s'en alla dans la cuisine pour en resortir deux secondes plus tard. Pas de doute, les dons vampiriques étaient un énorme gain de temps. Lui au moins ne courait pas après.
Il me tendit un grand verre dans lequel je me pressai de tremper mes lèvres. Le soda me glaça, comme sa peau l'aurait fait. L'une de mes soifs se trouva comblée. J pouvais passer aux choses sérieuses:

- Damon, tu m'intrigues. Tu m'intrigues vraiment beaucoup. Je savais que j'avais une bonne idée de revenir ici. Il ne te rester qu'à avouer tout tout tout... Tu sais que je suis une tombe...

Je me tus, le fixant de mes grands yeux de gosse surexcitée. J'escomptai le faire fondre avec ça.

Belle Amie accepta de boire quelque chose et la demoiselle désirait du thé glacé. Notre beau vampire opina du chef et se rendit dans la cuisine. Il sortit un verre propre et la bouteille de thé glacé de son frigo. Il remplit le verre et se rendit dans son salon rapidement. Il tendit son verre à Rose qu’elle prit.

Damon s’assit sur le canapé, légèrement tourné vers son amie pendant que celle-ci faisait honneur au verre qu’il venait de lui offrir.
Bien évidement, la réponse précédente de notre beau vampire avait plus qu’intrigué notre jolie fleur bleue. Aussi cette dernière lui demanda de tout avouer. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Bien sur qu’il pouvait lui raconter, il savait que Belle Amie était une tombe quand elle le voulait. Lui-même l’était. Bon, certes, lui c’était différent, il fallait parfois lui sortir les mots de la bouche pour qu’il réponde à une simple question tel que : « ça va ? ». Enfin, il n’était pas ainsi avec Rose. Elle était l’une des rares personnes à qui il faisait la conversation.
D’ailleurs, Rose lui faisait sa tête de chien battu, espérant faire craquer notre beau vampire. Il lâcha un soupire.

« Je crois que je n’ai pas le choix. »

Et puis, même s’il lui disait : non, je peux pas te raconter (ce qui était faux), elle allait le cuisiner jusqu’à ce qu’il avoue tout.

« Peu de jour après que je t’ai rencontré, j’ai croisé le chemin d’une drôle de personne : une chasseuse de vampires si tu veux tout savoir. »

Héhé, pourquoi tout lui dire maintenant ! Il fallait faire durer le moment !

Damon décida de cracher le morceau et cette décison me rendit la vie plus facile. Il n"'était pas aisé de tirer les vers du nez d'un mortel, alors les tirer du nez d'un vampire n'était même pas envisageable pour le gars dans "Mission Impossible". Autant dire que je n'aurais eu aucune chance s'il tel en avait été le cas. Heureusement, mon regard avait du le convaincre, ou bien je faisais sacrément pitié.
Toujours est il que Damon se lança... pour faire durer le suspens au maximum.

"Bah voyons, ça ne m'aurait pas étonnée".

J'allais devoir être patiente si je voulais connaitre le fin mot de l'histoire. Tout ce que je savais;, c'était qu'il avait renontré une chasseuse de vampires. Je ne savais même pas que ça existait mais cela me rappela drôlement "Buffy". Sauf que là, nous n"étions pas à la télé mais dans la vie réelle et que je ne voulais pas voir mourir mes amis vampires. Amis qui étaient des hommes pour la plupart. Je ne l'avais même pas fait exprès.
Je trempai de nouveau mes lèvres dans le verre. La boisson me glaça moins qu'auparavant.

- Oh tu m'intéresses de plus en plus, commentai je. Parle moi donc te cette fille... Ca nous changera de mes monologues sur Réza. Je me doute bien que je te fatigue à me plaindre de son absence... passons.

J'avais la nette impression que Damon était amoureux et je ne savais expliquer l'origine de cette étrange idée. Je ne savais pas non plus si je devais lui en toucher mot ou non. N'arrivant à me décider, je choisis de le laisser en parler de lui même. Il serait toujours temps de lui faire pas de mes soupçons... après.

Qu’est-ce qui n’avait pas étonnée Belle Amie exactement ? Le fait qu’il ait rencontré un chasseur de vampire ? Ou le fait qu’il ait trouvé cette rencontre beaucoup plus intéressante qu’elle ne l’aurait du l’être à la base ?
Mais le peu que Damon venait de lui raconter, n’avait fait que grandir l’envie de savoir à Rose. Il aurait du s’en douter qu’une seule phrase ne la satisferait pas. Elle voulait absolument qu’il lui parle de Garvera. Il était clair que ça allait changer de Reza, mais contrairement à ce que notre jolie fleur bleue, ça ne l’ennuyait pas qu’elle parle de son vampire car maintenant, on pouvait clairement dire qu’il comprenait ce qu’elle ressentait. Car en ce moment même, sa petite Executrice lui manquait. Mais il faisait avec.

« Elle s’appelle Garvera. »

Ouais, c’est d’ja pas mal ! Son prénom ! Ca c’est d’l’info ! Aller Damon, un p’tit effort de parlote !

« Je l’ai rencontré à la falaise et j’ai failli la tuer. Elle s’est tailladée le bras et j’ai perdu le contrôle. »

Ainsi, il avait rencontré une fille... J'avais vue juste alors. Enfin, je ne devais pas me réjouir trop tôt, je ne savais pas encore tout. Mais c"'était une fille, donc j'avais vue juste du moins en partie. Avais je le droit d'être fière? Surement, oui.

La fille avait un prénom, comme tout le monde, quoi. Et quel prénom! Elle s'appelait Garvera. Je ne savais même pas que ce prénom existait. Je me demandais ou ses parents l'avait pêché (le prénom, pas la fille).
Je ne doutais pas qu'elle devait être très belle. En fait, je n'arrivais pas à l'imaginer laide. Je ne pouvais que la voir; belle jeune fille divine, comme Diana. Dans mon esprit, elle était de loin mieux que moi, fin de l'histoire.

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises.
A peine avait il mentionné le nom de Garvera, Damon reprit la parole... pour une histoire bien moins drôle. La jeune demoiselle avait eu le malheur de se couper ... et Damon... Disons seulement qu'il avait agi comme moi devant un gateau quand je mourrais de faim. En fait, sa réaction se comprenait. La seule chose choquante était qu'il aurait pu tuer une femme alors que moi, j'aurais seulement fait sa fête à un gateau. Donc oui, je ne pouvais pas comparer. Et oui, en mortelle que j"étais, j'avais le droit de frémir... ce que je fis et il le vit. Ca, ça me gena. Je n'avais pas peur de Damon. Je n'envisageais pas d"avoir un jour peur de lui.

-Oh, dis en me rinçant la bouche (à coup de thé, pour pas faire comme tout le monde). Tu ne lui as pas fait de mal, j'en suis sure. Tu t'es arreté in extremis. J'en suis sure. Tu ne peux pas faire le mal. Et je suis sure qu'elle te plait... Alors tu ne peux pas lui faire de mal. N'est ce pas?

Ma thèse me plasait... Il ne restait plus qu'elle soit la bonne.

Quand Damon lui annonça qu’il avait faillit la tuer, il la vit frémir. Elle pouvait. Il n’y avait rien de joyeux là dedans ! Elle déclara qu’elle était certaine qu’il s’était arrêté in extremis. Et ce n’était pas peu dire. Cependant, il faillit se mettre à rire quand Belle Amie déclara que Garvera lui plaisait. Si elle savait… Mais elle n’était pas au bout de ses surprises !

« Je l’ai suspendu dans le vide. Elle s’est coupée pour me provoquer, pour savoir quel genre de monstre j’étais. Normal pour une chasseuse. »

Il fit une pause. Quand il y repensait, il avait honte de ce qu’il avait failli faire. Puis, il reprit.

« Au moment où j’ai cru la lâcher, je n’ai pas pu et je l’ai reposé au sol. »

Ouais, il s’était arrêté in extremis ! C’était le cas de le dire. Qu’est-ce que ça donnait un vampire qui tuait l’être qu’il aimait ? Surement à la folie. Ou alors, il chercherait à se faire tuer pour faire pardonner sa faute.
Quand Damon le racontait, il avait l’impression que ce n’était pas réel. Que ce qu’il avait vécu était sorti de l’imaginaire. Et pourtant, c’était la vérité vraie puisqu’il se passait des choses étranges à l’intérieur de lui à chaque fois qu’il pensait à elle.

« Après quoi, elle m’a ordonné de la retrouver le lendemain. Et j’ai obéis. Je me suis pointé le lendemain au lieu de rendez-vous. »

Cette fille lui avait retourné le cerveau. Des années auparavant, il n’aurait pas bougé de chez lui juste pour satisfaire l’exigence d’une jeune femme. Aujourd’hui, c’était différent. Il avait bougé ! Néanmoins, même s’il avait avoué qu’il l’aimait, il n’arrivait toujours pas à comprendre comment ça lui était tombé dessus. Pendant 130 ans, il avait résisté aux attraits féminins et là… BAM ! ça lui était tombé dessus.

Damon me rassura en me conta qu'il s'était bel et bien arrêté in extremis. J'avais raison d'avoir foi en lui, je le savais! J'avais envie de hurler de joie et de lui sauter au cou... mais le peu de bon sens qui me composait me retint. Heureusement. Je peux être TRES hystérique quand je le veux... Mais je ne voulais pas lui faire peur avec cela.
J'étais ravie qu'il ne lui ai rien fait. Je l'ai déjà dit; je sais. Mais je n'étais pas au bout de ma peine... Ou de mon bonheur. Brf, je ne sais pas comment le dire mais je n'avais pas encore tout vue.

Damon reprit. Il me parla du rendez vous qu'elle lui avait donné. J'adorais la tornure que prenait son histoire. Si j'avais un peu de chance, le désastre se transformerait en belle comédie romantique ou il ne manquerait que Julia Roberts... Brf, si j'avais de la chance, et s'il en avait aussi, cette histoire serait un genre de bénédiction divine. Je n'avais quà croiser les doigts à m'en éclater les jointures.
Ou pas. Ca faisait quand même mal... Alors je vidai mon verre, pour compenser. Aucun rapport, je sais.

J'avais bien envie d'en savoir plus. Ce genre d'histoire me passionnait et il devait s'en douter.

- Et ensuite? Je peux pas croire que tu aies obéis à cette fille! Elle doit vraiment avoir quelque chose!

Sans surprise, Belle Amie lui demanda la suite de son histoire. Elle semblait surprise qu’il ait obéit à cette fille. Curieux hein ? Ouais, c’était surprenant. Même lui avait du mal à y croire. Enfin, ainsi était les choses, et ils ne pouvaient pas faire grand-chose pour le moment.

« Ensuite… Et bien ensuite, elle m’a raconté sa vie, je lui ai raconté la mienne, truc banal quoi et on a fini dans le même lit. »

Inutile de raconter ce qu’il s’est passé parce qu’il n’y avait pas besoin d’être devin pour savoir ce qu’il s’était passé ensuite. Mais il fallait aussi supposer que Belle Amie comprenne qu’il était amoureux de la petite chasseuse de vampire. D’ailleurs, maintenant qu’il s’en souvenait :

« Elle m’a demandé de la transformer. »

Ca lui avait fait un choc quand elle lui avait dit qu’elle voulait être comme lui. C’était la deuxième fois que ça lui arrivait. La première fois, il avait refusé jusqu’à ce qu’il craque. Mais là, il n’avait eu aucune hésitation dans sa réponse.

Et voila, un happy ending, un vrai. Il avait une sacrée chance, Damon. Quelle jolie histoire! Voila que je devenais jalouse. Moi, mon happy ending il ne venait pas. Réza, il pointait aux abonnés absents comme on pointe à pôle emploi. Il avait probablement oublié que j'existais. Mais le pire, c'est que je pouvais le concevoir que ça me tour le coeur ou pas.
C'est vrai quoi, je suis humaine, je suis une gosse, je ne suis pas exceptionnelle, je suis juste... moi. Je suis seulement Rose Bellamy. Je ne suis que Miss Maladresse. Lui, il est tellement plus. Qu'il m'ait seulement regardée tenait du miracle... Pourquoi donc osais je espérer plus?

Ca y est, j'avais envie de pleurer. Mais je ne devais ^pas, hors de question... Et puis quoi encore? Gâcher le bonheur de Damon? J'avais pas le droit. Les amis n'ont pas ce rôle et je devais à moi même d'être une super amie, à défaut de plus pour Réza.
Je ravalai mes larmes, un exercice bien délicat que je réussis tant bien que mal à mener tambours battants. Retrouvant le sourire mélancolique qui m'animait ces derniers temps, je repris, plus normale et gaie que jamais:

- DAMON! Mais c'est super! Oh! Je suis heureuse, tu peux pas savoir...

Non, je ne jouais pas les faux culs. J'étais sincèrement ravie pour lui. Je devais seulement mettre mes désirs (sexuels ou non) de côtes.

Damon fut légèrement alerté par le voile de tristesse qui voila les yeux de sa Belle Amie. Il ne savait pas comment, mais elle réussit à ravaler ses larmes qui commencèrent à grimper dans ses yeux. Il n’aurait pas du lui raconter ! Pas avec ce qu’elle vivait en ce moment !
Néanmoins, elle déclara que c’était super et qu’elle était heureuse pour lui. Oui, certes, c’était gentil, mais Damon ne voulait pas qu’elle soit heureuse pour lui, il voulait qu’elle soit heureuse pour elle.

« Merci. »

Il ne sut pas pourquoi, mais il prit Belle Amie dans ses bras. Il aurait du se taire. Il le savait ! Il pourrait, il se frapperait de toutes ses forces contre un mur, un peu comme l’elfe de maison dans Harry Potter, mais faire ça devant elle, ça craignait un max. Et puis, il risquerait de faire un trou dans le mur et traumatiser les voisins. Surtout qu’ils n’étaient plus très jeunes les vieux à côté !

HS; OMG, tes RPs sont juste extra... Et t'es un amour dedans! Te quiero tanto...

Apparement, moi et la discrétion, ça faisait deux. Je m'en étais toujours doutée,; mais à présent j'en étais sure.
Damon avait tout comprit. En fin de compte, j'aurais pu laisser couler mes larmes, ça n'aurait pas changé grand chose. J'en pris note pour la prochaine fois, sachant pertinemment qu'il y en aurait une un de ces jours.
Plus j'avançais dans la vie, plus je me rendais compte que le bonheur ne faisait pas partie de ma destinée. Notre Créateur, ou peu importe qui, semblait indéniablement tout me reprendre un jour. Que voulez vous? Nous sommes plus de six milliards sur >Terre. Bientot nous serons huit puis neuf puis dix milliards... Forcément, tout le monde ne peut pas être heureux.

Quoi qu'il en soit, Damon me prit dans ses bras... Ca faisait un sacré bail que ça ne m'était plus arrivée. j'avais pratiquement oublié ce que ça faisait.
Néanmoins, le marbre de sa peau eut le don de remettre mes idées en place. C'est seulement alors que je réalisai la terrible chose: Damon s'en voulait et par ma faute, qui plus est. je ne m'en haissais que plus. Je n'avais pas le droit de lui faire ça. Ohé Rose, ressaisi toi, ma fille...
... euh... Facile à dire, quoi. Mais je devais sauver les apparences, une fois de plus et me préparer à ma vie de mortelle et... à ma mort.

- Ca va aller, repris je. Je suis égoiste d'agir comme cela. Je vais me reprendre. Etre mortelle et seule, ça sera bien. Dis... je pourrais venir à ton mariage?

Quand Belle Amie déclara qu’elle était égoïste d’agir comme elle le faisait, Damon secoua négativement la tête. Non, elle n’était pas égoïste. Elle était amoureuse et son copain avait disparut on ne sait trop où ! Ca c’était plus que problématique, et surtout, pas normal ! Comment il faisait ce Reza pour rester loin d’elle, hein ? Même Damon, bourreau des cœurs à pleins temps, avait du mal à rester plus d’une journée sans sa Garvera.
Il lâcha Belle Amie avant qu’elle ne fasse une hypothermie. C’était le désavantage d’être un vampire, on ne peut pas prendre quelqu’un dans ses bras sans qu’elle ne se transforme en glaçon sur place.

Quand Rose lui demanda si elle pourrait venir à son mariage, Damon la regarda les yeux grands ouverts. Il faillit lui demander de répéter, mais il avait très bien entendu. Puis il éclata de rire. Lui ? Se marier ? Il avait du mal à s’imaginer habillé en pingouin et passer la bague au doigt à une femme. Il avait faillit se marier une première fois, mais il n’était pas lucide à ce moment là.
Il calme son rire avant de déclarer :

« Belle Amie, si un jour je me maris, tu seras invitée, mais c’est vraiment pas à l’ordre du jour. »

L'étreinte fut brève... Un classique. Ce que je pouvais détester être humaine! Jamais mes vampires ne pouvaient me prendre dans leurs bras. J'étais toujours la petite chose fragile à ne briser sous aucun prétexte. Vivement ma transformation que ça fasse ou non mal. Comme ça, il n'aurait plus à craindre pour ma santé, ni personne d'ailleurs.

Relevant la tête, je vis son air... mécontent, si je puis dire. Visiblement, mes propose ne lui avaient pas plus. J'aurais aimé connaitre ses pensées. Ca devait être intéressant de lire dans l'âme d'un vampîre. Ca devait bien valoir les bouquins merdiques de SF qu'on trouve un peu n'importe ou.
Alors que mon cerveau se concentrait sur cette question plus ou moins intéressante, Damon en revint à mon histoire de mariage. Plus le temps passait, plus je me demandais pour quelle raison il avait fallut que je sorte une telle inepsie. La fatigue? La solitude? L'amertume? Un peu de tout et beaucoup d'autres choses, je suppose.
Néanmoins, il promit de m'inviter. Je souris de ma bêtise et de mon amour pour les contes de fées. Il avait vraiment l'air de l'aimer. C'était juste magnifique. Je souris.

-Merci se sera un honneur. Alors le smoking et tout le tralala ne te tente pas? Pourquoi, je comprends pas. Moi.. oh j'aimerais tellement. Mais bon, ce n'est pas le sujet. On devait parler de Garvera, non?

Belle Amie le remercia pour avoir accepté de l’inviter si un jour (je dis bien, un jour !) il se mariait. Apparemment, elle avait compris ce qu’il voulait dire par là car elle lui demanda pourquoi le costume de pingouin et tout le toutim ne le tentait pas. Ah c’était une excellente question ! D’ailleurs, lui-même n’avait pas la réponse. Pourtant, il avait une idée précise du mariage.

« Ben... Excellente question ! »

Alors là, il séchait complètement. Que répondre à cette question ? Watson, une idée ? Non... Tant pis, aller Damon, cherche !

« Les cérémonies, les trucs religieux, c’est pas trop mon truc. »

Ouais, et pas qu’un peu ! Quand il était gosse, il dormait pendant la messe le dimanche au fin fond de l’église, là où personne ne pouvait le voir. Bon, après il se faisait engueuler comme pas permis, mais c’était comme ça. Damon ne s’était jamais senti à l’aise dans les églises. Déjà parce qu’il y avait horriblement plein de monde, et de deux, toutes ses peintures avec des yeux braqués sur vous, ça fou les jetons !

Quand Rose déclara qu’ils devaient parler de Garvera et non de mariage, Damon secoua négativement la tête.

« Tu sais quoi, on va oublier les amours, et on va continuer sur la vie et les emmerdes, qu’est-ce que t’en pense ? »

Damon chercha un moment quoi me répondre. Bizarrement, j'avais eu la sottise de croire qu'il me sortirait une réponse toute faite en moin de deux. Mais finalement, je ne le connaissais peut être pas.
Cette pensée me fendant le coeur, je décidai de la chasser, de la ranger au fin fond de ma cervelle et de la ressortir pour une de mes longues nuit de déprime. Ce n'était pas le bon moment pour ça. C'était aussi pour cela que j'avais enchainé sur Garvera, pour détourner la conversation.

Finalement, je m'aquittai de sa réponse sur le mariage. Il n'avait pas tort en disant que les fresques des églises "foutaient les jetons". En plus de ça, la plupart étaient vraiment laides. Mais je tenais quand même à me marier. Et ce n'était pas la question alors je recyclais également cette idée.

Mais ce qui me surprit le plus dans tout cela, fut le refus qu'eut Damon de parler de Garvera. Pourtant, il avait l'air d'y tenir. J'aurais pensé que parler d'elle lui plairait. Mais non, je m'étais encore trompée. Le prochain qui osait dire que j'avais de l'empathie, je le tuais.
Cela dit, ce serait plus joyeux pour moi de suivre son idée et de parler d'emmerdes autre que l'amour. A la réfélexion, ça ne pouvait que me faire du bien. Mon seul souci était que je ne voyais pas de quoi lui parler. Ma vie pourrie au lycée? Non, déprimant. Il n'avait pas à me consoler tout le temps. Ma vie de famille à néant? Encore moins passionnant. Mes notes en cours? Sans intérêt. Alors quoi?

- Bonne idée, repris je néanmoins. Mais, même pour un vampire, je risque d'être un sacré somnifère. On ne peut pas dire que ma vie soit palpitante. je n'ai rien à dire là dessus.

HS/ Comme je le disais à Alessa, je dois être transformée et Diana tient à ce que je finisse mes RPs avant. j'ai proposé un RP à trois à Alessa; toi, elle et moi. Dites moi si oui ou non ça vous tente. Donc, ce serait bien d'écrire des posts qui puissent servir de conclusion... Tu me suis?

Belle Amie accepta l’idée de parler d’autre chose que de l’amour. Ben oui, la pauvre, déjà que c’était dur en ce moment, il n’allait pas en remettre une couche par-dessus, non ? Et puis, se serait indigne du meilleur ami qu’il était devenu pour elle.

« T’inquiète, même un puissant somnifère ne pourra pas faire dormir un vampire. »

Il avait dit ça pour qu’elle comprenne que tout ce qu’elle pourrait lui dire ne l’endormirait pas. Et puis, même si Rose pensait que sa vie était inintéressante, elle n’ennuyait pas Damon. Au contraire, il aimait bien quand elle lui racontait des trucs.

Le truc maintenant, c’était de trouver un truc pour occuper la petite Belle Amie car après tout, s’ils se voyaient aujourd’hui, c’était pour passer un bon moment ensemble, non ? Damon réfléchissait à un truc quand il lui demanda :

« Un ciné, ça te dit ? »

Bah oui, quoi ! Un film au cinéma, ça pouvait être sympa non ? Après, c’était Rose qui voyait, si elle ne voulait pas, et bien tant pis, ils trouveraient autre chose, il n’y avait aucun problème.

Apparemment, Damon ne comprenait pas que je pouvais vraiment être soulante et chiante. Il ne savait pas dans quoi il s'aventurait en assurant que je ne pouvais le faire dormir. Moi, j'étais persuadée du contraire. Mais mieux valait que je em taise pour ne pas entrer dans un débat sans fin.
Je ne voyais toujours pas en quoi Je pouvais être intéressante. Du point de vue d'un bébé, j'aurais compris. Je suis intéressante pour tout enfant en dessous de cinq ans. Pour le reste de la population, je ne suis qu'une rêveuse de plus, une fille avec la tête dans les nuages, trop rêveuse. Mais pas pour lui;, le vampire, le type qui avait une vie originale. Bref, mieux valait ne pas chercher à comprendre.

Surement dans l'optique de me distraire (de la vie épouvantable que je menai), il me proposa une sortie au cinéma.
J'adorais le cinéma. je me demandais s'il avait deviné ou si le hasard avait bien fait les choses. Mais je me voyais mal lui demander alors je ne dis rien.
Mentalement, je pesai le pour et le contre. Je ne voyais pas de contre. Le seul souci pouvait être le choix du film, autrement dit un souci mineur. Et Damon ne risquait même pas de se compromettre... Parfait. NOn vraiment c'était le plan idéal.

- D'accord pour un ciné mais pas pour un mauvais film.

Rose était d’accord pour le cinéma. C’était génial. Damon afficha un sourire joyeux. Il était content que Belle Amie accepte sa « brillante » idée !
Il se leva d’un bond, et attrapa la veste de son amie puis la lui donna. Il prit sa propre veste en cuir et prit direction de la sortie de son appartement bien vide. Il ouvrit la porte et attendit que Rose soit sur le palier pour sortir à son tour et fermer la porte à clé.
Pour descendre au rez-de-chaussée, ils empruntèrent les escaliers. C’était beaucoup plus simple de descendre les escaliers que de les monter. Enfin, ça ne faisait aucune différence pour Damon, mais pour Belle Amie, ça en avait !

« On descend au garage souterrain. »

Il n’y avait pas de cinéma à Forks et il fallait se rendre à Port Angeles pour y aller. Arrivés au rez-de-chaussée, Damon prit une autre porte et l’ouvrit, toujours la tenant pour que Belle Amie passe.
Ils descendirent une vingtaine de marches puis ils arrivèrent au parking souterrain. Il n’y avait pas beaucoup de voitures de garées. Logique, étant donné que nous étions en pleine journée et que la plupart des gens travaillaient. Damon prit la direction d’une voiture noire. Il sortit les clés de sa poche de blouson et l’ouvrit. Il ouvrit la portière à Rose et déclara :

« Le carrosse de la demoiselle est arrivé ! »

Damon sauta sur ses deux pieds en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Avec la même rapidité, il se saisit de ma veste et me la donna. Un vrai gentleman comme je les aimais. Voilà pourquoi il me plaisait tant.
Il dévérouilla la porte d'entrée et s'effaça pour que je passe. Nous prîmes les escaliers. J'adorais les prendre... pour descendre. Cela dit, je les prenais aussi pour monter mais ça me crevait plus. Et puis je devais faire attention aux marches à chaque fois. Je tombai facilement dans les escaliers. Nous n"étions pas trop amis mais je les prenais quand même... pour ne pas grossir et faire un minimum de sport.

Damon me mena au sous sol. Il sortit sa voiture. Et quelle voiture! Un vrai carosse. La bonne fée de Cendrillon n'aurait pas trouvé mieux.
La voiture était noire, un peu comme le côté sombre de Damon. Comme lui, la voiture était élégante. Cela dit, je m'y connais mal en bagnoles alors mon jugement peut être mauvais.
Damon m'invita à monter. j'obéis, naturellement.
Il fit de même. Nous étions enfin prêts pour partir au cinéma le plus proche, celui de Port Angeles. Oui, les petites villes ont leur inconvénients, songeai je alors qu'il tournait la clé de contact.

Quand Belle Amie fut assise sur son siège, Damon ferma la portière et fit le tour de la voiture. Il ouvrit la portière côté conducteur et s’assit. Pendant ce temps, Rose avait bouclé sa ceinture. Damon mit la clé dans le contact et tourna. Le moteur ronronna. Il s’attacha puis fit reculer la voiture. Il prit la direction de la sortie de garage.

Damon conduisait à vitesse régulière, sans pour autant aller à fond les manettes. Il le faisait quand il était tout seul. Là, il était avec Rose, alors inutile de lui foutre les jetons. Il comptait la garder entière !
Ils arrivèrent à Port Angeles en vingt minutes de trajet. Il trouva une place dans une rue et coupa le moteur. Il sortit de la voiture et se rendit tranquillement du côté passager où il ouvrit la portière pour laisser Belle Amie sortir. Non, cette fois-ci, il n’avait pas utilisé sa vitesse vampirique, car ils étaient à l’extérieur, et il risquait de se faire cramer. Enfin...
Quand Belle Amie fut sur ses deux jambes, il verrouilla la voiture.

Arrivés devant le cinéma, Damon leva la tête pour regarder les affiches.

« Une idée ? »

Pour ma plus grande joie, il ne roula pas comme un dingue; Damon respecta le code de la route à la virgule près. Mon estomac lui en était reconnaissant.

Nous arrivâmes dans Port Angeles. La ville était bien plus vivant que Forks. C'était la première fois que j'y venais. Ce n'était pas son cas, car il ne consulta pas une fois la dame du GPS intégré.
Il gara sa voiture devant le cinéma. Il m'ouvrit même la porte, comme plus personne ne le fait de nos jours. J'étais ravie, aux anges. J'avais une raison de plus de l'adorer. Il était un Prince Charmant et Garvera avait bien de la chance.
Repensant à réza, je fermai les yeux pour le chasser de ma mémoire vive et ne pas pleurer. C'était dur. Damon me le rappelait trop. Mais je réussis.

Nousmarchames jusqu'à l'entrée. Alors il me demanda ce que je voulais voir. je n'en savais rien de rien. Ce que je savais était que j'avais adoré Alice au pays des merveilles que Diana m'avait enmenée voir.

- Je ne sais pas. Choisis. Mais j'ai déjà vu Alice et je n'aime pas les films d'action ou les blockbusters. Avatar, ça ma bien soulée.