- Tu as raison, on s'en fiche pas mal, répondis-je.

Damon ne bougeait pas. Il attendait. A vrai dire, c'était moi qu'il attendait, d'où la remarque qui suivie. Et qui était très judicieuse. En plus, on avait réellement vite fait le tour d'une bibliothèque, surtout quand on ne pigeait pas un traitre mot écrit dans les livres.
Après un instant, Damon m'apprit subtilement qu'il en avait ras le bol d'être dans le coin.

- Et une fois de plus, tu as encore raison, souris-je en le rejoignant dans le corridor.

Comme toujours, parce qu'en fin de compte Damon et moi étions assez routiniers dans notre genre (et aussi parce que ça me plaisait), il reprit ma main dans la sienne et m'entraina dans la suite de la visite.
Puis il me posa une question assez étrange car il demanda ou je voulais aller ensuite, comme si je connaissais la maison mieux que lui! Damon inversait les rôles quoi, et ça me fit sourire plus que de coutume.
Je planchai donc sur la question.
Ce temps de réflexion fut intelligemment utilisé puisque Damon me promena dans un autre couloir de la maison. Et comme je n'avais toujours pas parlé, il nous arrêta devant un portrait de famille que j'eus plaisir à examiner.

- Toujours aussi beau, commentai-je.

Un ange passa et je repris :

- Je sais ce que j'aimerais voir... Si ça t'intéresses toujours, bien sur. Bref. J'aimerais voir les cuisines. Je me suis toujours demandée pourquoi dans les vieux endroits on ne montrait jamais les cuisines. Je trouve que c'est un tort. Qu'en dis tu?

Rose avait enchainé les « tu as raison ». Ce qu’il ne fallait surtout pas faire quand on connaissait Damon et surtout qu’il prenait tout au pied de la lettre. Dans sa tête, il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il avait toujours raison. Mouais… Sauf qu’il avait aussi parfois tord, mais ça, il ne le dirait pas. Il ne fallait pas non plus pousser mémé dans les orties !
Narcissique ? Oh oui ! Mais il ne l’était pas vraiment. C’était plus de la déconnade qu’autre chose. Non, tout de même, Damon ne passait pas sa vie devant un miroir à se contempler.

Quand ils furent face au fameux tableau de famille, le dernier fait en plus, ils durent lever la tête pour le voir en intégralité. A l’époque, on faisait des portraits versions grandeurs nature.
La remarque de Rose arracha un sourire à Damon. Son égo montait en flèche. Comme toujours en fait. Déjà qu’il avait un égo surdimensionné, alors si on en ajoutait une couche… Enfin bon, ça lui faisait toujours plaisir d’entendre ce genre de chose.

« T’as vu ça un peu ! »

Bah oui, la réponse oblige !
Finalement, Rose déclara qu’elle souhaitait voir les cuisines. Le vampire tourna la tête vers elle. Les cuisines ? Il faillit lui poser la question, mais il s’abstint. Elle avait raison. Les cuisines, c’était toujours les endroits qu’on oubliait le plus. Et Damon n’avait pas vraiment connu les cuisines…

« Bonne idée. Ca me donnera l’occasion d’aller les redécouvrir. La dernière fois que j’y ais mis les pieds, j’avais… » Il réfléchit quelques secondes. « Neuf ans ? Ouais un truc comme ça. J’allais faucher des gâteaux. Je rendais les cuisinières dingues. Elles n’arrivaient jamais à m’attraper car une fois dans la maison, elles n’avaient plus le droit de me suivre. Ce n’était pas leur place. »

C’était vache, mais c’était encore un gamin à l’époque. Intrépide et tout le tralala. Il en avait fait tourner chèvre plus d’un. Le fait d’en parler fit naître une pointe de regret chez Damon, mais il l’oublia bien vite. Ca ne servait à rien.

C’était donc en direction des cuisines qu’il entraina Rose. Il fallut redescendre les marches et se diriger vers la salle à manger. Rien de nouveau là dedans. Le portrait du paternel et des meubles déjà vu. En même temps, s’il y avait un truc de nouveau, il faudrait se poser des questions.
Toujours en tenant la main de Rose, Damon se dirigea vers le fond de la salle ou une porte ‘invisible’ se trouvait (une porte visible, mais qui se fondait dans le décor). Le vampire l’ouvrit et une gigantesque toile d’araignée se présenta face à eux. Ca donnait l’impression d’une deuxième porte.

« Génial… »

Damon déchira la toile d’araignée, laissant apercevoir ensuite un escalier de bois.

« Je passe devant pour tester la solidité. »

Le bois devait être pourri maintenant. Toujours était-il que s’il se cassait, Damon retomberait sur ses jambes et s’en sortirait indemne, tout comme Rose, mais il valait mieux prévenir que guérir.
Lentement, ils descendirent les marches qui craquaient sous leurs pieds. Par réflexe, Damon se tenait au mur, bien qu’il n’y ait aucune prise.
Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent enfin en cuisine, et sans être tombé. Si c’était pas magnifique ça.

Je savais pertinemment que ma remarque sur le physique de Damon ferait mouche. Le fait est qu'on voyait bien qu'il était fier d'être ce qu'il était. Et en plus de ça, il avait de quoi se vanter. J'aurais été parjure en disant que Damon était laid puisque c'était tout le contraire.
Je sentis donc son côté narcissique refaire rapidement surface. Il aurait même pu se passer de son commentaire car ses pensées et émotions envahissaient mon esprit, empathie oblige. Mais c'était une sensation agréable que de ressentir de telles choses. Même si c'était un peu indiscret de lire dans les gens. Je n'y pouvais quand même rien si je ressentais de telles choses. Si le Ciel (ou toute autre chose d'ailleurs) m'avait donnée un don, c'était surement pour que je m'en serve. Enfin bref.
Pour en revenir à nos moutons, Damon accepta de visiter les cuisines. Il me fit même partager ses souvenirs d'enfance, racontant comment il allait voler les gâteaux dans les cuisines. Et j'imaginais parfaitement le petit garçon qu'il avait un jour était (même si ça semble dur à croire maintenant), courant entre les jambes des cuisinières, attrapant de ci de là une douceur et leur filant entre les pattes. J'arrivais même à concevoir la frustration de ces dernières tandis que Damon riait surement d'elles en dégustant les pâtisseries de l'époque.
Alors que je songeais à cela, Damon m'entrainait vers les cuisines. Nous descendions l'escalier, retournant dans la salle à manger, notre point de départ. Alors il s'avança vers l'un des murs et je vis enfin un gros détail qui m'avait échappée : la porte.
Damon se saisit d'une délicate poignée et ouvrit la porte, découvrant une immense toile d'araignée. Je retins tant bien que mal ma répulsion mais le fait est que j'ai toujours eu peur de ces bêtes là. C'était physique et illogique, n'empêche, leur sale tête me donnait des suées froides. Un peu plus et j'aurais pris la main de Damon dans la mienne dans un muet appel au secours.
Heureusement, on évita la catastrophe car les mains de Damon se retrouvèrent occupées à déchiqueter la toile en question. Une fois sa besogne achevée, et en parfait gentleman, il décida de passer devant. Je ne m'y opposai pas, bien au contraire, même si je ne pouvais plus mourir. Le fait est que je préférais qu'il passe devant.
La descente commença alors. Les marches craquèrent sous mes pieds tandis que ma main s'agrippa presque inconsciemment à celle de Damon. J'avais beau être un vampire, ces escaliers ne me rassuraient pas, sans compter que des araignées pouvaient fort bien trainer dans le coin.
Mais finalement, nous arrivâmes dans les cuisines en un seul morceau. Elles étaient aussi propres que le reste de la maison, c'est à dire vraiment sales et pleines de poussière. Néanmoins, les objets semblaient ne pas avoir bougé. Tout était à sa place, à peine déteriorer par le temps. Cela dit, ce n'était pas ces casseroles là que j'aurais envie de cuisiner.
Je fis le tour de la salle, l'inspectant comme une scène de crime. Damon mit moins de zèle à sa visite.
Finalement, je déclarai :

- Et bien quand tu auras fini, on pourra s'en aller si tu veux; Je ne vois pas ce qu'il y a d'autre d'intéressant ici. Je pense que nous avons fait le tour, je me trompe.?

Damon regardait un peu partout. Pour le peu de souvenir qu’il en gardait, la cuisine était la même. Surement à quelques différences près. Comme tout le reste de la maison, elle était rangée. C’était à croire que tout le monde avait pris le plus grand soin de ranger la maison avant de la quitter. Mis à part la chambre d’Alessa qui était restée tel quelle. C’était étrange d’ailleurs… Mais bon, pourquoi se questionner ? Alessa était actuellement à Forks avec son Caleb, alors il n’avait pas à se tracasser la tête. Surtout qu’en bon grand frère, il avait menacé l’autre de le tuer sur le champ s’il lui arrivait quoi que ce soit. Donc bon…

Rose eut bientôt fini de faire le tour et déclara qu’ils pouvaient partir. En fait, lui non plus ne voyait pas trop ce qu’il y avait d’autre à faire dans cette maison. Les jardins… y’en avaient pas vraiment. En fait, tout était devant et c’était principalement des graviers et quelques buissons à gauche et à droite.

« On peut y aller » répondit-il.

Ils quittèrent donc les cuisines en remontant les marches de bois. De nouveau, Damon passa devant et veilla à ne pas faire un méga trou par inadvertance dans le bois.
Bientôt, ils furent de retour dans la salle à manger. Damon reprit la main de Rose et ils sortirent de la maison. Le vampire referma la porte derrière eux et ils descendirent l’allée de gravier. Il ferma le portail qui grinça à mort et jeta un dernier coup d’œil à la maison avant de s’éloigner.

Damon ne vit d'objection à mon idée. Apparemment, ce n'était pas ici qu'il fallait venir pour voir de beaux et grands jardins. Cela dit, on avait vu une belle et grande maison ce qui n'était déjà pas si mal.
Nous quittâmes les cuisines, repassant par le même chemin peu engageant. Après avoir retraversé les salles que nous avions déjà bien visité, Damon ouvrit la porte d'entrée, s'effaça pour que je passe puis nous quittâmes sa maison. Je n'eus su dire quels sentiments l'habitaient car il savait bien les cacher.
Toujours est il qu'il fallait élaborer la suite du séjour. Mais comme pour le moment je n'avais pas réellement d'idées, je suggérai alors :

- Peut être devrions nous repasser à l'hôtel quitte à revoir Mister Colagte. Sauf si tu as déjà une idée de la suite du programme, évidemment.

Oui, je n'allais quand même pas contrecarrer les plans de Damon. Cela dit, il s'avéra qu'il n'avait pas d'idée précise. Donc il accepta de retourner à l'hôtel.
Sans lâcher ma main, Damon me ramena à l'hôtel, par Vampire Airlines, bien sur. Sinon ça aurait pris des heures, chose qui n'aurait pas été acceptable. J'ai peu de patience et j'aime que ça aille vite.
De retour dans notre chambre, je m'assis sur le lit.

Retourner à l’hôtel était une idée. Surtout qu’il devait être un peu plus de minuit et qu’à cette heure-ci, il n’y avait pas grand-chose à faire. La plupart des gens dormait la nuit ; pas comme eux qui ne dormaient pas.

« Bah y’a plus que ça à faire. »

Et surtout attendre que les rues s’animent afin de continuer à faire les touristes. Enfin, Rose jouait les touristes. Damon servait surtout de guide et était touriste quand il y avait des choses de changées.
Ce fut donc à leur hôtel qu’ils retournèrent. Rapidement, mais comme l’hôtel et l’ancienne demeure de Damon se trouvait dans la même ville, ils ne mirent que cinq petites minutes et encore.
En entrant dans le hall de l’hôtel, Sourire Colgate avait été remplacé par un autre homme qui avait un sourire un peu moins professionnel que son collègue. Celui là donnait l’air un peu plus… naturel. Damon réclama la clé de leur chambre et une fois qu’elle lui fut donnée, ils montèrent.
C’était une heure assez normale pour les humains touristes de rentrer à cette heure-ci. Ca faisait genre : « On profite d’en voir au maximum dans la même journée ! »
Bon, ça faisait un peu tocard mais bon… On ne peut pas tout le temps avoir l’air génial. Quoi que…

Damon s’assit sur le lit près de Belle Amie et tomba en arrière pour se retrouver allongé. Ca lui avait fait bizarre de se retrouver de nouveau chez lui. En la quittant la dernière fois, il s’était juré de ne plus jamais y remettre les pieds. Et pourtant, il avait ‘brisé’ sa promesse pour faire plaisir à Rose. En fait, quand on analysait bien, c’était limite si elle ne le menait pas par le bout du nez. Un peu comme Alessa quand elle l’avait supplié d’avoir un chien. Mais faut pas si fier ! Damon n’était pas facilement corruptible. Heureusement d’ailleurs, sinon il serait banquier et aurait tranquillement suivit son ‘papa’.
Il se redressa sur ses avant-bras et lança un coup d’œil à Rose qui était limite statique. Avec un sourire en coin, il se remit en position assise.

« Rose… »

La demoiselle tourna la tête vers lui et il ne put s’empêcher de l’embrasser à nouveau.

Damon s'assit lui aussi sur le lit double de notre chambre. Alors que je restais figée, il se laissa mollement tombé sur le couvre lit, comme n'importe quel humain. De nous deux, c'est moi qui faisait le plus vampire en ne remuant pas.
Puis Damon se releva et m'appela. Instinctivement, je tournai la tête. J'allais lui répondre le "Quoi?" qu'on lance généralement dans ce genre de moment mais je n'eus pas le temps. En effet, mes lèvres rencontrèrent celles de Damon avant qu'elles aient pu émettre le moindre son.
Cela dit, ça ne me dérangeait pas réellement. C'était même tout le contraire. Je crevai d'envie d'embrasser Damon à nouveau et il venait de réaliser mes souhaits.
Instinctivement, mes bras s'enroulèrent autour de ses épaules tandis que je lui rendais son baiser. Je pressais alors mon corps contre le sien, comme si ma volonté avait été de fusionner avec le beau vampire. Mes mains se saisirent de son visage alors que les siens enserraient fortement ma taille. Il bascula sur le lit. Je rompis alors le baiser pour lui avouer ce que tout le monde savait surement déjà :

- Damon... Je crois bien que je suis amoureuse de toi.

Puis sans le laisser répondre, je scellai ses lèvres avec ma bouche.

Damon savait qu’il avait coupé Rose en plein dans sa lancée mais c’était ça qui était, dirons-nous, amusant.
Plutôt réceptive dans son genre, la demoiselle répondait à son baiser. Elle se serrait plus contre lui et Damon fit de même tout en lui tenant la taille. Leur baiser prenait petit à petit une autre tournure.
Le vampire bascula, embarquant avec lui Rose qui par la suite mit fin au baiser. Ce qu’elle lui avoua par la suite ne l’étonnait même pas. D’ailleurs, il n’eut pas vraiment l’occasion de lui répondre car elle prit l’initiative de l’embrasser. Un sourire vint se dessiner sur les lèvres de Damon.
Poussé par l’instant, une des mains de Damon qui se trouvait encore sur sa taille vint se nicher sous son tee-shirt, explorant lentement sa peau qui s’avéra être de la même pâleur que la sienne.

Je crois pouvoir affirmer que mon aveu ne surprit pas vraiment Damon. Le fait est que je ne sais absolument pas cacher mes sentiments. ils transparaissent à travers ma peau quoi que je fasse. C'était donc une évidence que Damon sache déjà tout. Cependant, j'avais cru bon de le dire, plus explicitement. Et de reprendre là où je l'avais coupé, bien sur.
D'ailleurs, en parlant de ça, le baiser prenait une autre tournure, très intéressant, en fait. Pas très catholique, mais, et je me répète, je ne suis pas une sainte. Je laissai donc la main de Damon se balader sous mon tee shirt noir. Mes lèvres se collèrent un peu plus aux siennes, si tant est que ce soit possible. Quant aux caresses de Damon, elles m'électrisaient de bonheur.
C'était une chose délicate à expliquer mais terriblement grisante. Si mon coeur avait battu, il aurait déchiré ma poitrine pour en sortir. Je me sentais soudain submergée d'un désir que je n'aurais jamais cru pouvoir contenir. Cette sensation était forte, très forte. un ouragan se formait en moi. C'était bien plus que tout ce que j'avais pu éprouver auparavant.
Alors, poussée par cet instinct qui venait de se réveiller en moi, mes mains défirent la chemise de Damon. J'en écartai le tissu, révélant son torse dur et blanc sur lequel mes doigts passèrent, effleurant chaque centimètre de sa peau glabre.

Rose ne tenta absolument rien pour retirer la main de Damon. C’était un peu pour cette raison qu’il continuait.
Une légère surprise s’éveilla chez lui quand il se rendit compte qu’elle était entrain de déboutonner sa chemise. Il la laissa faire jusqu’à ce qu’elle arrive au dernier bouton.
A ce moment là, il décolla ses lèvres de celles de Belle Amie pour atterrir dans son cou qu’il dévora (littéralement parlant). Pendant qu’il s’évertuait à cette tâche, il remontait lentement le tee-shirt de Rose, découvrant de plus en plus sa peau qu’il caressait. Puis finalement, il lui retira et reprit possession de ses lèvres.
Les mains de Damon caressèrent pendant un instant sa peau, puis descendirent vers le jean de Rose qu’il déboutonna. Il réserva le même sort au pantalon qu’au tee-shirt. C'est-à-dire qu’il l’envoya promener quelque part dans la chambre. Où ? Bonne question. En fait, il était un peu trop occupé pour penser à regarder où atterrissaient les vêtements. Et puis, ça n’avait pas plus d’importance que ça.
Il décolla ses lèvres de celles de Belle Amie et l’observa tout en remettant une mèche de ses cheveux en place.

Damon s'était laissé faire, subissant, tout comme je subissais ce qu'il me faisait. Je sentis peu à peu mon tee shirt noir remonter. Il découvrit mon ventre puis remonta encore. Il découvrit mon soutien gorge noir puis continua sa course avant de s'envoler bien loin de moi. Mon désir n'en devint que plus fort. Mon étreinte se fit alors plus pressante, mes caresses plus brûlantes.
Alors Damon s'attaqua à mon jeans. Celui ci s'envola également, rejoignant surement mon tee shirt. Mais à vrai dire je ne pris pas la peine de vérifier si c'était le cas ou s'il avait volé ailleurs. J'avais bien mieux à faire que de me soucier de cela. Le fait est que j'avais besoins des baisers et autres merveilles que me prodiguait Damon. Et je crois d'ailleurs que je le lui rendais bien.
Soudain, il décolla sa bouche de la mienne et plongea son regard dans le mien. Regard, qui soit dit en passant était tout aussi beau que le reste de sa personne et incroyablement profond. Bien plus attrayant que mon regard, quoi.
Nous nous regardâmes un instant. je sentis alors ses doigts contre ma joue. Il replaçait une mèche de mes cheveux. Je souris. La caresse me fit l'effet d'une décharge digne d'un câble haute tension. N'y tenant plus, je me jetai à nouveau sur Damon, embrassant chaque parcelle de peau que je trouvai. Puis ma bouche atterrit sur le bas de son ventre. Je choisis alors d'ouvrir son jean et de l'envoyer rejoindre le mien.

Rose se jeta de nouveau sur Damon, couvrant de baiser tout ce qu’elle pouvait trouver.
Le vampire ne tarda pas à se retrouver sans son jean qu’elle envoya aussi voler quelque part dans la chambre. Après quoi, Damon attira Rose contre lui et l’embrassa langoureusement. Il passa ses mains derrière le dos de la demoiselle et les remonta jusqu’à trouver l’attache de son soutien-gorge. Il le dégrafa et fit courir les lanières le long des épaules de Belle Amie. Puis lui aussi vint à voler quelque part. Ca allait être la chasse au trésor au final, mais tant pis. Ce n’était pas comme s’il y avait trente six endroits à fouiller.
Il fit rouler Rose sous le lui et quitta ses lèvres pour descendre dans son cou dont il s’occupa à nouveau. Ses mains, qui se trouvaient sur la taille de Rose, remontaient vers sa poitrine puis lorsqu’elles y arrivèrent, Damon la caressa.

Oui, décidément, c'était bien plus qu'un baiser. Pour preuve, j'étais à demie nue sur Damon, sachant pertinemment que ça ne s'arrêterait pas là. D'ailleurs, à peine y avais-je songé que je sentis les doigts du vampire parcourir mon dos, cherchant manifestement quelque chose.
Je ne tardai pas à savoir ce dont il s'agissait. Les doigts saisirent l'agraphe de mon soutien gorge et la défirent. Je frémis. Cette initiative n'était pas pour me déplaire, bien au contraire.
Les bretelles glissèrent peu à peu de mes épaules et, finalement, mon soutien gorge s'envola loin loin de moi. Ca non plus ce n'était pas une mauvaise idée.
Alors Damon prit réellement les choses en main. Il me fit passer sous lui et me rendit au centuple les baisers que j'avais laissé sur sa peau. Il quitta mes lèvres pour promener sa bouche dans mon cou. Je soupirai. C'était presque une torture tant ses baisers étaient délicieux.
Quant aux mains de Damon, elles remontèrent lentement sur ma peau nue pour se loger doucement sur ma poitrine. Damon avait la main sur mon coeur que je lui avais offert depuis longtemps. Surtout qu'il ne s'arrête pas en si bon chemin.
Quant à moi, je promenais mes doigts sur ce merveilleux torse blanc qui s'offrait à mes yeux. Mes doigts contournèrent son ombillic puis mes mains passèrent dans son dos. J'attirai Damon à venir encore plus près de moi.

Damon descendait de plus en plus bas, embrassant à chaque fois la peau de Rose au fur et à mesure qu’il descendait. Il s’arrêta une fois arrivé au niveau de la poitrine de Belle Amie. Il commença à lécher la pointe d’un de ses seins, tout en continuant de caresser le deuxième.
Il s’évertua à cette (noble ?) tache durant quelques minutes. Le contact de la peau de Rose avait quelque chose d’électrisant mais agréable en même temps. Ce qui était plutôt une bonne chose, non ?
Finalement, Damon remonta ses lèvres sur celles de Rose tout en continuant de caresser chaque parcelle de sa peau. Il l’embrassait ardemment.
Son désir montait en flèche ; et ce n’était pas peu dire.

Les lèvres de Damon brûlaient ma peau. Le désir me consumait chaque seconde un peu plus. Je sentais la bouche de Damon entrouverte sur l'un de mes seins. Sa langue en redessinait l'auréole, carbonisant ce qui aurait du être une peau froide et dure. Mais ce n'est était plus. A cet instant précis, je bouillais de désir. Je cramais de l'intérieur, même si ma peau ne le laissait pas voir. Mon désir montait crescendo, jusqu'à des sommets insoupçonnés. Je ne me souvenais pas avoir ressenti quelque chose d'aussi puissant avec Réza.
D'ailleurs, à l'heure qu'il était, j'étais bien incapable de me rappeler de quelque chose. Toutes mes envies m'empêchaient de penser et c'était une excellente chose. Sans compter que mon don d'empathe me permettait de ressentir tout ce que Damon ressentait et d'éprouver ainsi réellement, du plaisir pour deux.
Je m'abandonnai encore un peu plus sous les caresses de Damon, qui tenait réellement mon coeur entre ses mains, ou du moins, ce qu'il en restait.
Je n'étais certes plus en mesure de penser, néanmoins une chose restait claire et nette dans mon esprit. Damon devait à tout prix continuer et m'en donner plus pour assouvir cette vague de désir déferlant sur moi.
La bouche me brûlait. Heureusement, les lèvres de Damon en éteignirent le feu en se posant sur les miennes. Je me cramponnai à lui, n'oubliant pas de lui donner ces caresses qu'il espérait tant, lui demandant silencieusement d'aller encore plus loin.
Tout ça, sans jamais encore avoir fait l'amour de ma vie.

Rose s’abandonnait et Damon le savait. En même temps, si elle ne s’abandonnait pas, il y aurait de quoi se poser des questions. Mais le vampire n’était pas de ce genre là. C’était même répugnant quand on y pensait, mais ce n’était pas le moment d’y penser.
Damon détacha ses lèvres de celles de Belle Amie et se redressa et recula légèrement. Il fit glisser ses doigts le long du corps de Rose jusqu’à arriver au bord de sa culotte. Il leva les yeux vers la jeune fille s’attendant à une réaction négative, mais il n’y en avait pas. Il la lui retira donc et écarta ses cuisses.
Il se pencha en avant et embrassa sa féminité de nouveau avec son savoir faire. Ouais bon, c’était à la porté de n’importe qui de faire ça, mais quand on avait un siècle d’expérience, ce n’était pas quelque de comparable.
Il s’évertua à la tâche durant plusieurs minutes jusqu’à ce qu’enfin elle soit prête. Enfin, physiquement. Maintenant, moralement…
Il revint aux lèvres de Rose qu’il embrassa simplement puis il plongea ses yeux dans les siens.

« Tu es sure ? »

Jusqu’à présent, ils n’avaient jamais parlé de ce genre de chose. Il ne savait même pas si elle l’avait déjà fait une fois. Bien qu’il se doutait un peu de la réponse. Mais elle pouvait le surprendre.

Damon se redressa. Ses doigts glissèrent le long de mon corps, doucement mais surement. Je frémis, incapable de bouger, comme pétrifiée par ses caresses. J'étais même incapable de répliquer, laissant mes mains reposer où elles étaient ; sur ses hanches.
Quant à celles de Damon, elles s'arrêtent à un endroit bien précis : au niveau du seul carré de tissu (bon, ok, ce n'est pas véritablement un carré) qui me couvrait encore. Alors il plongea ses yeux dans les miens et je sentis qu'il attendait quelque chose, une réaction.
Certes, je ne fus pas spécialement explicite mais Damon comprit tout seul qu'il pouvait me débarrasser de ce bout de tissu gênant. Et c"est qu'il fit avant d'écarter mes cuisses... et de s'adonner à un truc vraiment TRES agréable.
Il continua, encore et encore, sentant surement l'effet produit sur moi, car dans ces moments là on a pas besoin d'empathie pour comprendre si l'autre aime ou pas. Et en ce qui me concernait, j'aimais.
Mais Damon mit quand même fin à cette merveille. Sa bouche revint se coller à la mienne, mais pas assez longtemps selon moi. Puis son regard, o combien dur à soutenir, croisa le mien. Des mots sortirent de sa bouche pour la première fois depuis...un moment.
Damon s'assurait que j'étais certaine de savoir dans quoi je m'embarquai. Et je n'étais pas certaine de savoir, d'ailleurs, mais ça n'avait aucune importance. J'en avais envie. J'avais envie de lui, là, maintenant, tout de suite. Il faut bien un début à tout.
Attirant le visage de Damon à quelques centimètres du mien, je répondis (difficilement sous le coups de cette fameuse envie trop forte pour moi) :

- Oui, oh oui... Fais moi l'amour Damon... La petite vampire vierge te veux, toi.

Ma phrase ne fut qu'un soupir à peine audible et les derniers mots se perdirent dans un baiser que je posais sur sa bouche. c'est à peine si j'avais pris conscience que, pour la première fois de ma "vie", j'étais totalement nue devant (enfin "sous") un homme.

Rose attira Damon vers elle avant de déclarer que c’était bon. Cependant, comme il s’en doutait, elle était vierge. Cependant, il n’eut pas le temps de lui répondre quelque chose car elle s’empara de ses lèvres. Le vampire y répondit avant de commencer à entrer en elle sans brusquer. En fait le truc, c’était que Damon ne savait pas si, même en étant vampire ou pas, ce genre de chose pouvait faire mal. Il savait que pour les humaines, ça l’était mais pour les vampires… Tout du moins, jusqu’ici il ne l’avait jamais fait avec une vampire vierge. Donc dans le doute…

Cependant, une fois à l’intérieur (si on peut dire ça comme ça) Damon ne bougea plus. Enfin, il n’osait pas. Déjà, est-ce que Rose avait eu mal ? C’était une bonne question. Deuxio, étant donné que c’était sa première fois, il fallait qu’elle s’adapte à lui.
Il quitta ses lèvres pour venir l’embrasser dans le cou. Puis il commença à bouger en elle, lentement, guettant le moindre signe de réticence.

Damon n'eut pas le temps de commenter ce que je venais dire parce que j'avais été trop rapide pour qu'il ait le temps d'en placer une. Certes, il aurait surement eu quelque chose à dire concernant mon "état"' si je puis dire, mais je n'étais pas en mesure de contrôler mes désirs. En fait, mes désirs avaient carrément pris possession de mon être tout entier. J'étais pucelle, oui. Et alors? Je voulais Damon. Maintenant.
Et Damon accéda à mon souhait le plus cher. Il entra en moi. Je gémis, relâchant enfin tous les sentiments que je contenais depuis trop longtemps. Je m'agrippai à sa taille, parcourant de temps à autre son corps nu de mes doigts.
Damon était enfin en moi. C'était une sensation toute nouvelle mais loin d'être désagréable. Enfin nous ne faisions plus qu'un! Pourtant il y avait quelque chose qui clochait. Damon ne faisait rien de plus. Je veux dire, il était en moi, OK, mais il ne bougeait pas. Il guettait mes réactions et je trouvais cela trop mignon. Surtout que sa bouche était collée à la mienne, dans un baiser délicieux...
Baiser auquel Damon mit malheureusement fin. Ses lèvres descendirent sur ma peau, m'arrachant tout le plaisir que j'avais inutilement retenu. Et le plaisir se décupla lorsqu'il se mit à bouger, allant et venant dans moi. Je ne dis pas non bien au contraire. Je caressai sa taille l'aidant comme je pouvais dans sa noble tâche. Puis je saisis son visage, ramenant ses lèvres sur ma bouche en feu. Mes mains se perdirent dans ses cheveux.

Damon avait un peu flippé pour rien. Ses craintes s’envolèrent lorsqu’il entendit le gémissement de Rose lorsqu’il était entré en elle. Et ce bruit là n’avait rien à voir avec un gémissement de douleur, c’était même tout le contraire. Cependant, il laissa tout de même un petit temps d’adaptation. Etant donné que c’était totalement nouveau pour elle.
Ce fut lorsqu’il commença à bouger qu’il était plus ou moins certain qu’il n’y avait plus rien à craindre. Ou presque. Enfin, tant qu’il n’y avait aucune réaction négative de la part de Rose.
Il sentait ses mains sur ses hanches. C’était mignon de voir qu’elle essayait tant bien que mal de l’aider malgré son inexpérience. Damon ne put empêcher un sourire de venir se dessiner sur ses lèvres tandis que Rose les attirait sur les siennes.
Le vampire continuait de bouger. Normalement cette fois-ci. Ni trop vite, ni doucement. Le juste milieu dirons-nous. Il quitta la bouche de Rose pour descendre le long de sa mâchoire puis s’aventura dans son cou. Il y restera quelques secondes puis descendit encore plus bas pour de nouveau attraper sa poitrine entre ses lèvres.

Damon souriait de ce sourire qui n'appartenait qu'à lui. Il sourit de ce sourire qui me faisait fondre plus vite que la neige au soleil.
Mes gémissements avaient calmé l'angoisse de Damon. Maintenant il savait tout l'effet qu'il me faisait. Et moi je me régalais de son sourire juste avant que ma bouche ne se referme sur la sienne.
Je n'avais aucune idée de ce que j'aurais du faire ou non. Je ne savais pas ce qu'il préférerait. Après tout, il n'y a pas de mode d'emploi pour ce genre de choses, c'est même un peu au feeling qu'on y va (et c'est sans doute pour ça que Damon appréhendait encore de me faire mal).
Cela dit, il ne me faisait pas mal. C'était même tout le contraire. Il me faisait... du bien. Tellement de bien que je ne savais plus comment le contenir. Tellement de bien que... ça allait être douloureux quand on arrêterait sauf si j'avais vraiment une douleur physique qui viendrait tout gâcher, mais je ne comptais pas avoir mal). Oui je sais, on ne peut pas prédire si on aura mal ou pas mais le fait est que j'avais confiance en Damon. Tellement confiance que je n'avais presque pas senti de gêne lorsque mes habits avaient volé loin de moi. Et tellement confiance que je ne risquais pas de me braquer.
Tout ce que je risquais c'était de réveiller les autres clients si je criais trop. Cela dit, avec la bouche de Damon collée à la mienne, ça allait être dur de crier.
Sauf qu'il la décolla pour explorer d'autres parties de mon corps avec, m'arrachant un nouveau millier de soupirs. Elle se posa d'abord dans mon cou, puis elle descendit se logeait sur mes seins. Mama mia...
Mes mains s'en allèrent explorer le torse de Damon. Je me demandais de quoi j'avais l'air. Je me demandais si je faisais bien ou si j'étais totalement ridicule.

Les craintes de faire mal à Rose s’envolaient au fur et à mesure que Damon entendait le son qui sortait de la bouche de la jeune fille. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire au départ, Rose ne s’était nullement sentie gênée de se retrouver nue face au vampire et encore moins qu’il puisse la toucher.
En cet instant, Damon trouvait trop mignon le fait que, malgré son inexpérience dans la matière, Rose essayait de bien faire. On ne pouvait pas vraiment dire qu’elle faisait mal. Et en connaissant Damon, elle n’avait pas vraiment grand-chose à faire. Plutôt dans le genre dominant, que Rose joue les passive ne le dérangeait pas. (Bien qu’il fallait ajouter qu’il avait déjà joué les passifs et ça ne lui avait pas vraiment déplu. Enfin bref…)

Tout en continuant ses allées et venues en elle, Damon ne cessait de couvrir le corps de Belle Amie de caresses et de baisers. Quand elle montait trop en décibels, le vampire s’occupait de ses lèvres. Non pas que ça le dérangeait, mais c’était les personnes du dessus, du dessous ou bien d’à côté qui risquaient de ne pas apprécier. En même temps, ils étaient dans un hôtel, mais bon…
Plusieurs longues minutes s’écoulèrent (plus d’une heure pour être précis xD) lorsqu’enfin Damon sentit le point de non retour arriver. Une multitude de sentiments indescriptibles envahirent le cerveau embrumé de Damon. Embrassant la bouche de Rose avec plus d’insistance qu’auparavant, il se déversa enfin en elle.

NB : J'aime vraiment comment tu écris ça... J'aurais pas trouvé mieux.

Damon était du genre dominateur et ça tombait plutôt bien. Surtout pour une première fois. Je n'avais pas à faire tout le travail de par moi même et ce n'était pas plus mal... car je n'aurais su tout faire toute seule. Sans compter que Damon faisait ça très bien et que je n'étais pas spécialement le genre de nana à vouloir à tout prix dominer. D'ailleurs, je pense que ça se voit assez facilement chez moi, enfin bref.

Damon me couvrait de caresses, de baisers, puis encore de caresses et encore de baisers, le tout en allant et venant où je pense. Mes cordes vocales produisaient des sons dont je ne me savais pas capable et, lorsqu'elles en produisaient de trop, la bouche de Damon venait recouvrir la mienne... Ce qui ne faisait qu'accroître mon désir et mes envies de baisers. Oui, c'était clairement pas avec ce qu'il faisait que Damon me clamerait. Cela dit, je n'avais pas envie de me calmer.
Pourtant il faudrait bien...

Le temps passa sans que j'en ai vraiment la notion. Les plaisirs prodiguaient par Damon avaient bien plus d'importance que le temps, en fait. Pourtant, ce qui devait arriver arriva.
Ses lèvres se firent plus pressantes sur ma bouche. Son esprit tournait à pleine allure, traversé par un nombre incalculable de sentiments que je ressentais aussi, du coup, en plus de mes propres sentiments qui étaient assez puissants, eux aussi.
Tandis que la pression des lèvres de Damon sur ma bouche se faisait plus brûlante que jamais, je le senti se "vider" en moi. Alors je ne sus vraiment plus dire ce qui se passait en moi mais c'était vraiment agréable donc je m'en fichais. Il me fallut lâcher brièvement les lèvres de Damon pour qu'un tas de décibels sortent de ma gorge tandis que le peu de force qu'il me restait quittaient mon corps. Maintenant, je savais ce que le mot "Nirvana" voulait dire parce que j'y étais, en charmante compagnie, en plus.

Damon resta quelques instants au dessus de Rose, essayant de se calmer un tantinet. Il l’embrassa avant de la libérer et de se laisser tomber sur le côté. Il ferma les yeux un instant, tentant de reprendre ses esprits là où il les avait abandonnés, c'est-à-dire juste avant d’embrasser Belle Amie.
Pourquoi l’avait-il fait ? C’était une bonne question… Au départ, il aurait pensé à un coup de folie. Mais maintenant… Il se demandait si la folie existait réellement. Et puis qu’avait-il ressenti exactement quand elle avait déclaré qu’elle était amoureuse de lui ? Il avait sourit. Certes, mais ce n’était pas un ressenti, c’était une réaction qu’il avait eu. Etait-il amoureux de Rose ? C’était fort probable étant donné qu’il n’avait pas pu se résoudre à la mordre le jour de leur rencontre qui remontait à un an de ça. A l’époque elle était en ‘couple’ avec le plus gros abruti du monde.

Une multitude de question envahissait l’esprit de Damon. Mais comme il disait : trop de questions, tue la question. Il valait mieux mettre ces questions de côtés et y réfléchir plus tard. Mouais… Mais se connaissant comme il se connaissait, il n’allait pas y réfléchir. Il faudrait qu’on l’y oblige pour le faire.
Pourquoi fallait-il chaque fois réfléchir aux questions de la vie, hein ? C’était un des mystères de la vie dont il n’aurait jamais la réponse.

Finalement, il rouvrit les yeux et attira Rose contre lui. Il leva son visage vers lui et l’embrassa langoureusement. Autant vous dire que les questions étaient devenues non prioritaire.

Damon s'attarda un moment au dessus de mon corps. Puis il me rendit la pleine possession de mes moyens en se retirant. Il s'allongea juste à côté de moi. Le must, c'était qu'il ne s'endormirait pas après l'amour comme le font certains mortels puisque Damon ne dormait jamais. Nous pouvions donc... prolonger, ou pas ses ébats. En ce qui me concernait, je n'avais rien contre jouer les prolongations... et elles auraient même le droit de durer encore et encore.
Oui j'étais amoureuse de Damon et je ne m'en cachais pas. Je trouvais qu'il ne servait à rien de me mentir en niant l'évidence. Le l'aimais et c'était un fait établi, comme le fait que mes sentiments envers Damon n'avaient rien à voir avec ceux que j'avais pu ressentir pour Réza. Ils étaient bien plus puissants, agissant comme une drogue pure et dure.
D'ailleurs, en parlant de mon ex, je sentais nettement (et depuis un LONG moment) que Damon ne l'aimait pas. Bizarrement, je le comprenais. Après tout, il m'avait abandonnée sans un mot. Ce n'est pas vraiment classe, c'est clair. Enfin bref, l'heure n'était pas à penser à mon ex mais à penser à Damon.
Ce dernier se noyait (spirituellement parlant) sous un ouragan de questions aussi diverses que variées. Il cogitait. Je sentais son cerveau s'emballait... Pour aboutir à la décision de ne plus essayer de comprendre comment nous en étions arrivés là.
Bonne idée, Damon... Après tout, je me fichais du pourquoi et du comment pourvu que nous ayons les mêmes envies.
En ce qui me concernait, je désirais ses bras et je fus bientôt exaucée. J'avais à peine formulé cette pensée que déjà ses bras m'attiraient à lui. Puis sa bouche scella la mienne et ce fut carrément le Nirvana.
Je me blottis dans ses bras, trop heureuse. Je lui rendis son baiser puis je m'allongeais sur son torse. C'était exactement là que je voulais être. Dans ses bras, un drap me couvrant des pieds à la taille, ses doigts glissant dans mes cheveux.

- Je suis amoureuse de toi, ne pus je m'empêcher de répeter.