Rose répondait avec joie aux baisers que lui donnait Damon. Ce fut elle qui prit l’initiative de s’allonger sur lui. Un des bras du vampire se retrouva entourant sa taille comme s’il voulait la coller encore plus à lui (alors qu’on ne pouvait pas vraiment faire plus collé), tandis que les doigts de son autre main glissaient dans les cheveux bruns de la demoiselle. [T’as vu, j’me suis pas trompé cette fois ! Donc pas de reproche ! >.<]
Elle répéta de nouveau ce qu’elle avait dit avant qu’il lui fasse l’amour, ce qui le fit sourire. Il reporta son attention sur elle, plongeant son regard dans le sien.

« Tu te répètes. C’est mauvais signe… La vieillesse te gagne. »

Mouais… Enfin, elle avait toujours 17 ans. Ses dix huit ans n’étaient toujours pas passés. D’ailleurs… Même si elle ne vieillirait plus, il fallait quand même pas rater l’occasion. Bon, ce n’était pas pour bientôt, il y avait quand même le temps, mais n’empêche, il allait falloir qu’il se mette à cogiter sec ! Bah oui, s’il voulait faire les choses bien, il n’y avait pas d’autre solution.

(You're the best, dearest -oh quelle belle rime!)

Oui, vraiment, on avait vu plus romantique que ce beau vampire auquel j'étais presque soudée. Mais ça ne faisait rien, rien de rien du tout, même si au lieu de répondre "moi aussi" ou un truc du genre, il avait dit que je me répétais. Ce petit détail ne me ferait pas changer d'avis. J'étais amoureuse de lui, voilà tout, fin du commentaire. Ca ne s'expliquait pas, même si ça me faisait radoter. Le fait est que j'avais envie de le lui dire. Donc je ne m'étais pas privée, fin de l'histoire, quitte à passer pour une vieille sénile.
Il se passait des choses indescriptibles en moi depuis que je connaissais Damon. C'était... je ne sais pas comment dire mais ce n'était pas une mauvaise chose. C'était même très agréable. Tellement agréable que c'était parfois presque une souffrance... Ou pas? Enfin bref; c''était un truc de fou que j'aimais ressentir.
Et pour en revenir à Damon, il avait tort.

- Je n'ai que 17 ans et demi, lui rappelai-je avant de coller ma bouche sur la sienne.

Puis la décollant juste ce qu'il faut, j'ajoutais :

Puisque je ne dois pas dire ce que je ressens pour toi, sous prétexte que je radote, laisse moi te le montrer.

Sans laisser le choix à Damon, ma bouche lui cloua littéralement le bec. Mes mains partirent en promenade sur son torse, calant les siennes sur ma poitrine.

Ca, Damon le savait que la demoiselle avait dix sept ans et demi et qu’elle les aurait jusqu’à la fin des temps. Mais c’était tellement amusant de la voir se justifier aussi sec comme si le fait de répéter la même chose était un fait grave dont elle essayait d’innocenter. Damon ne pouvait s’empêcher de sourire. C’était ainsi. Depuis qu’il la connaissait, il ne manquait jamais une occasion de la taquiner. Pourquoi ? On se le demandait d’ailleurs. Ca n’avait rien de délectable, mais c’était juste pour de l’amusement.
Il arqua un sourcil lorsqu’elle déclara qu’elle allait lui montrer ce qu’elle ressentait exactement pour lui. Cependant, ce fut la seule et unique chose qu’il put faire car elle colla ses lèvres contre celles du vampire. Sourire. Encore et toujours. C’était à croire que rien ne pouvait décrocher le sourire de Damon, alors qu’il existait certaine chose qui ne le faisait vraiment pas du tout sourire. Mais pour le moment, c’était mieux de sourire que de pleurer étant donné que Rose venait de plaquer les mains de Damon contre sa poitrine. Il ne put s’empêcher d’éclater de rire. Un peu comme si c’était la meilleure blague de l’année qu’il ait entendu.

« Rose, Rose, Rose… Ma jolie Rose, t’as vraiment pas besoin de ça pour me le montrer. »

Si on s’arrêtait qu’au sexe, autant dire que ce n’était que du sexe pur et dur. Or, ce n’était pas vraiment le cas pour Rose.

Je n'aurais su dire si Damon éprouvait exactement les mêmes sentiments que moi. En revanche, je savais que mon baiser n'était pas une torture, ce qui me conforta dans mon idée de continuer un moment.
Malheureusement, Damon ne vit pas les choses de la même façon et coupa court à cet échange de salive. Eh oui, Damon rit, de ce rire qui n'appartenait qu'à lui, de ce rire ô combien envoûtant. Alors il déclara que je n'avais pas besoin de tout ceci pour lui montrer l'étendue de mes sentiments.
Mouais. Ok il n'avait pas tort. N'empêche, j'avais envie et j'avais comme qui dirait besoin de lui montrer que j'étais amoureuse de lui. C'était une pulsion qui ne dépendait pas de ma volonté. Bien qu'elle fut fort agréable. Bref, tout ça pour dire que j'avais envie et besoin de lui montrer.
J'avais toujours agi de cette manière et rien ne semblait capable de me faire changer. Quand j'aimais, je le faisais plus ou moins savoir. C'était mon mode de fonctionnement. Je ne savais pas mentir.
Mais passons et venons en à ce qui me fit sourire.
Damon m'appela "Jolie Rose". Ce fut presque suffisant pour que je décolle jusqu'au Paradis. En tout cas, ce fut assez pour qu'un happy smile énorme se peigne sur mon visage.
Je me blottie contre Damon, toujours aussi peu vêtue et toujours aussi comblée. Dans ses bras, je me sentais limite invincible. En tout cas, j'étais vraiment bien lorsqu'il m'enlaçait.

- Serre moi plus fort. S'il te plait. Je suis tellement bien avec toi.

Sous sa demande, Damon serra Rose contre lui. L’avantage, c’était qu’en devenant vampire, il pouvait la serrer contre lui sans risquer de lui briser un os et il pouvait la garder contre lui sans qu’elle ne fasse une hypothermie (ou au mieux attraper un rhume).
Cependant, Damon avait mis un temps fou avant de se rendre compte que ce qu’il ressentait pour Belle Amie était bien au delà de l’amitié. Il s’était d’abord considéré cille tel et s’était ensuite élevé au stade de confident (obligé avec tout ce qu’elle lui racontait). Maintenant, avec tout ceci, il se hissait au rang d’éventuel « petit copain ». La plupart des gens normaux auraient eu la réaction débile de demander s’ils étaient ensemble ou pas. Mais comme là il n’avait pas été question d’un coup d’un soir, ni même quoi que ce soit qui y ressemble, la réponse tombait sous le sens – dirons nous.

Jusqu’à présent, Damon ne s’était jamais attaché de cette façon avec aucune fille dont il avait fait la connaissance. Pourquoi Rose ? Pour tout un tas de chose. (La flemme de les énoncer !)
Machinalement, pendant qu’il réfléchissait, il faisait courir ses doigts sur la peau nue du dos de Rose. Ses yeux étaient rivés sur le plafond blanc de la chambre. Finalement, elle avait servit à quelque chose d’autre que de garder leurs sacs de vêtements.

« Ton oncle va me tuer. »

Sachant bien évidemment que c’était impossible de tuer un vampire lorsqu’on était un simple humain.

Les doigts de Damon glissaient machinalement et délicieusement sur mon dos nu. Ils effleuraient la courbe de mes hanches ou longeaient mes vertèbres. Quoi qu'il en soit, ils me procuraient une sensation innommable et extraordinairement incroyable. Un truc de dingue, en fait.
Je souriais, lovée contre le torse de Damon, serrée dans ses bras. Je ne pouvais pas rêver mieux. Je me demandais seulement depuis quand j'étais amoureuse. La réponse m'échappait mais je savais que je l'aimais depuis un bon moment. Je me demandais même si j'avais un jour ressenti autre chose pour lui que de l'amour. Ca avait surement été le cas, mais je ne m'en souvenais pas et en fait je n'avais pas envie de m'en souvenir.
Damon, en revanche, se souvint d'un détail de taille et m'en fit part. Il se souvenait d'une petite chose que j'avais fait exprès d'oublier depuis un certain moment. Il se souvenait de ce que mon oncle souhaitait.
Je ris. Maintenant qu'il en parlait, c'est vrai que j'avais dit que je ne ferai rien de ce que Damon et moi venions de faire. Cela dit, j'avais promis tout en espérant que Damon finisse par vouloir la même chose que moi. J'avais plus promis pour rassurer mon oncle que pour vraiment tenir parole.
En gros, ça avait été des paroles en l'air lancées dans le but de partir avec Damon.
OK je n'étais pas encore majeure mais les sports en chambre c'était quand même de mon âge sans compter que personne dans ma famille n'aurait envie que je finisse vieille fille. Bref, j'avais déjà des arguments au cas ou. Cela dit, je ne comptais pas non plus tout raconter chez moi, pudeur et vie privée oblige.

Je ris.

- Mon oncle ne va pas te tuer d'abord parce qu'il se tuerait avant que tu meures et ensuite parce qu'il ne saura rien. Je n'étale pas cette partie de ma vie, en fait.

mes lèvres posèrent un baiser sur sa bouche.

Rose affirma que son oncle n’allait pas le tuer pour avoir dépuceler sa nièce. Mouais… Damon afficha un air de pas convaincu. Il connaissait le genre d’oncle qu’avait Belle Amie et c’était exactement le genre de tonton qui protégeait sa nièce comme si c’était sa propre gamine. Enfin toujours était-il que si Rose le disait, il fallait espérer que ce soit vrai.

« On verra quand je te ramènerais chez toi car, au cas où tu l’aurais oublié, tu ne sais pas cacher des choses. »

En gros, elle faisait une bien piètre menteuse, mais ça, Damon le lui avait déjà dit plus d’une fois. Et il venait de lui dire à nouveau.
En y réfléchissant bien, il n’en avait pas grand-chose à faire que la famille de Rose apprenne qu’elle n’était plus bonne pour faire l’école des bonnes sœurs. Ce n’était pas comme s’il avait été irréprochable toute sa vie. Nombreux sont les cœurs qu’il avait volé, mais jamais personne n’avait réussi à voler le sien, mis à part Eva Rhéanie. Ce qui fut l’une des plus grosses erreurs de Mister Salvatore car lorsqu’il avait réussi à le récupérer, il était en mille morceaux. Depuis, il ne l’avait confié à plus personne. Même Rose ne l’avait pas. Ce qui pourrait vous sembler bâtard ! Et vous pouvez le penser. Pour l’instant, il voulait le garder pour lui, même s’il savait que Belle Amie n’était du tout le même genre de femme qu’Eva. Mais comme il le disait souvent : une fois, mais pas deux.

Il reporta son attention sur Rose qui n’avait pas bougé d’un poil. Toujours fidèle à son poste. Une question, qui n’était pas existentielle, traversa son esprit : quelle heure était-il ? Il tourna la tête vers la fenêtre pour voir le ciel noir. Ils n’avaient même pas pris la peine de fermer les volets. A en juger la teinte du ciel, il devait être dans les trois heures du matin, si ce n’était moins. La nuit n’était pas encore terminée…

HS: Sympa... Moi aussi je t'aime -_-

Mon argumentation ne convainquit pas entièrement Damon. Il pensait limite que j'allais tout de go dire à ma famille que je n'étais plus vierge... Mouais, bien sur. Et les marmottes, elles mettent elles même le Milka dans l'emballage, quoi.
Non, mais franchement! Ok je ne savais pas vraiment bien mentir. Ok, je répugnais à mentir, mais ce n'était pas une raison valable.
Je ne disais pas tout à ma famille. Ils comprenaient que je veuille avoir ce qu'on appelle une vie privée et ils trouvaient cela normal. De plus, chez les Bellamy, ce n'était pas non plus la Grande Inquisition. J'étais quand même assez libre, surtout compte tenu du fait que j'étais ce qu'on appelle une gentille fille.

- Crois le ou pas, dis je finalement, je sais cacher certaines choses.

Sur ce je l'embrassais à nouveau. Certes, je savais cacher des choses, mais mon amour pour Damon, je ne le cacherai pas, bien au contraire.
Malheureusement, s'il avait mon coeur entre ses mains depuis déjà bien longtemps, je sentais que je n'aurais jamais le sien. C'était un peu trop lui demander, quoi. Je devrais m'y faire, je n'aurais jamais complètement ce que je désirais.
Pensant à tout cela, je suivis le regard de Damon. C'est alors que je m'aperçus qu'il faisait encore nuit. Nous avions donc encore plein de temps devant nous avant de repartir jouer les touristes.

- Damon? On fait quoi maintenant? demandai-je comme une gosse en me blottissant toujours plus contre lui.

Damon opina du chef lorsque Rose lui assura de nouveau que son oncle et sa tante n’en sauront rien. Pourquoi chercher à contrarier une femme ?

« D’accord, d’accord. Je te crois. Contente ? »

Il n’avait pas particulièrement envie de se disputer avec elle. Pas maintenant en tout cas. Après tout, qu’est-ce qu’il en avait à faire exactement ? Si son oncle et sa tante prenaient mal le fait qu’elle est perdue sa virginité avant le mariage, bah tant pis ! Les règles sont faites pour être transgressées.
Par la suite, Rose posa une question intéressante : que faire à présent ? Ca donnait à réfléchir comme question. Il faisait encore nuit et rien n’était faisable à proprement parlé. Il reporta son attention sur Belle Amie.

« Ce que tu veux. »

Ouais, c’était vachement recherché comme réponse, mais Damon était prêt à faire ce que Rose souhaitait. Dans la limite du raisonnable bien sur !
Il allait aussi falloir prévoir le programme du lendemain, ou plutôt celui dans quelques heures, car ils prenaient l’avion le soir même. Avec le décalage horaire, ils arriveraient le dimanche dans les alentours de 16h. C’était calculé tout ça. Mais il avait promis de la ramener avant la nuit tombée.

« Tu me diras où tu veux aller. Mais oublie pas qu’on rend l’hôtel à 17h, heure italienne et qu’on décolle à 20h. »

Oh que oui, j'étais contente. Non seulement, j'étais nue dans les bras de mon amoureux (tout aussi pu vêtu) mais en plus de cela, il baissait les armes et admettait enfin que j'avais raison. Que demander de plus hormis... Bref.
A la question qui était de savoir ce que nous allions faire pour finir notre nuit, Damon répondit la plus banale des banalités et la réponse la plus facile à donner. Ah ça, pour sur, il ne s'était pas beaucoup foulé. Il ne s'était même pas foulé, en fait. Mais puisque j'avais le droit de choisir la suite du programme, et bien je choisirais.
Pas tout de suite, mais je choisirais et il se plierait à ma volonté. Cette fois ci c'était moi qui avait le pouvoir et ce n'était pas désagréable, loin de là.
Mais pour le moment, je devais me concentrer sur d'autres choses, à savoir ce que nous ferions quand le soleil reviendrait.
Je réfléchis un court instant, puis je dis :

- Je voudrais aller en Sardaigne et si on pouvait vite fait faire un grand détour par la Sicile, je ne dis pas non... Mais c'est en option, la Sicile. C'est juste que je n'ai rien contre retourner sur l'Etna...

Voilà. Une question avait trouvé réponse. Je pouvais donc enfin décider de la suite du programme.

- Puisqu'on peut faire ce que je veux, je veux des câlins:! Je veux toi.

Rose préféra répondre tout de suite par le programme de dans quelques heures. En même temps, c’était normal car c’était ce qu’il y avait de plus simple car ils étaient là selon le désir de la demoiselle, donc c’était selon ses envies à elle. Elle déclara vouloir aller en Sardaigne et si possible en Sicile. Damon grimaça en entendant Sicile.

« Tu n’écoutes pas ! Je t’ai dit qu’on décollait à 20h. Si tu veux visiter la Sardaigne, on ne pourra pas faire la Sicile ; et inversement. »

Et puis il était hors de question de ne pas prendre le bateau. S’il fallait faire les choses, il fallait les faire bien ! Quand je vous disais que Damon faisait aussi dans les détails. Bah après tout, ce n’était pas tous les jours qu’il pouvait dépensé autant d’argent alors autant en profiter. Et puis, ça faisait plaisir à Rose donc raison de plus. Tout comme l’espèce de nounours qui était tranquillement installé sur la seule chaise de la chambre.
Finalement, Belle Amie reprit la parole à propos du programme de la minute. Damon reporta son attention sur elle qui déclara finalement vouloir des câlins et lui.

« Mmh… Ca devrait pas être trop dur à faire. »

En effet, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus dur à faire dans ce monde. Il déposa un baiser sur ses lèvres tout en la serrant contre lui.

- Toi non plus tu n'écoutes pas, avais je soupiré en entendant sa réponse quant à la Sicile. J'avais dit "Sicile en option" donc... C'est une option qu'on ne va pas prendre, fin de l'histoire.

Je souris. Oui, certes, j'aurais bien refait un tour dans le coin mais... c'était bien plus intéressant d'être avec Damon et de faire des choses pour lesquelles on a pas besoin de partir à l'autre bout du monde. Surtout que, comme je l'avais imaginé, il n'avait vraiment rien contre me faire des câlins et autres petites choses très agréables pour le restant de la nuit. Et ça aussi c'était le super pied. Une raison de plus pour sourire de toutes mes dents...
...Chose dont je n'eus pas trop le temps non plus car déjà il collait un énième baiser sur mes lèvres dans lequel mon sourire se perdit pendant que ses bras essayaient de nous coller l'un à l"autre, action qui avait mon entière bénédiction, voire plus.
Damon pouvait tout avoir de moi et plus encore. S'il l'avait demandé, je serai partie vivre sur la Lune, pourvu qu'il y soit aussi. j'aurais fait tout et n'importe quoi pour ses beaux yeux et je me demandais s'il en avait conscience ou pas. Cela dit, je n'allais surement pas demander et encore moins demander à ce moment là car tout ce que je désirais m'était donné ou allait me l'être très prochainement. Je n'avais aucune raison de gâcher le moment. Je comptais seulement profiter de ce corps qui brûlait le mien.
Mes bras enlacèrent Damon. Ma poitrine s'écrasa contre son torse. Ses doigts glissèrent en suivant les courbes de mon corps qu'on aurait alors dit taillé pour ce moment précis. La séance de câlins s'annonçait vraiment très bien.
La minute d'après, je me retrouvais allongée sur le lit, lui au dessus de moi, prenant les commandes de ces fameux câlins. Il souriait et ses yeux... auraient damné le plus saint des saints. Ses doigts s'étaient arrêté sur mon plexus, juste entre les deux seins.
J'en voulais plus, encore. J'aurais pu passer ma vie dans ce lit avec lui. Ca ne m'aurait vraiment pas dérangée. Nue et dans ses bras, telle était ma définition du paradis terrestre.

Donc, si on récapitulait, ils laissaient donc tomber la Sicile. En même temps, ils n’avaient pas trop le choix donc bon… Enfin bref, toujours était-il que ce qui suivait était nettement plus intéressant que le planning du jour.
Damon attira encore plus Rose contre lui, bien que c’était difficile de faire plus. Ce n’était pas non plus comme si elle pouvait rentrer à l’intérieur. Quoi que l’image était assez glauque dans son genre. Enfin bon.
Il déposa un énième baiser sur les lèvres de Belle Amie. Ouais énième parce qu’il s’éclatait pas à les compter ! Donc pour faire rapide… le mot énième, c’était très bien !
Avec ses doigts, il longeait les courbes de la silhouette de la demoiselle.

Puis, sans prévenir, il fit basculer Rose sous lui, se retrouvant au dessus d’elle. L’air légèrement surpris de la jeune fille lui arracha un sourire. Ses doigts glissèrent entre les deux ronds qui formaient sa poitrine. Qu’il trouvait d’ailleurs très jolie. Il descendit toujours plus bas tout en fixant Rose qui n’arrivait, visiblement, pas à détacher son regard. Pourtant, malgré son d’hypnose, Damon ne faisait rien pour. C’était comme de la pure alchimie.
Bientôt, tout en continuant un geste lent, il arriva au niveau de la féminité de Rose.

Le contact de ses mains sur mon corps finirait peut être par me rendre folle mais je n'en avais cure. Etre folle de Damon, ce n'était pas une maladie, c"était tout simplement le bonheur, le vrai. Et s'il avait effleurer voire carrément caresser mes seins, ça n aurait été que mieux... Malheureusement, ce ne fut pas le cas et NON je ne suis pas si obsédée que ça... C'est juste que;.. je sais apprécier les bonnes choses, dirons nous. Or, les caresses de Damon faisaient partie des bonnes choses. Pire, elles étaient même classées dans la catégorie des choses qui étaient les meilleures.. Enfin bref, tout ça pour dire que j'aimais Damon.
Oui, je sais, je me répète à max quand je dis que j'aime Damon... Oui mais voilà, faudra faire avec. Je l'aime, c'est un fait et je le clame haut et fort et le reste basta.
D'ailleurs, pour en revenir à Damon, ses mains glissaient toujours et encore le long de mon corps. Elles quittèrent le haut de mon torse en suivant ce qui devait surement être le tracé de l'œsophage. Les yeux bleus électriques de Damon ne quittaient pas les miens tandis que sa main se posait sur mon ventre. Puis elle glissa encore et encore, cherchant à aller toujours plus bas.
je frémis. Comme dit plus haut, les caresses de Damon, ainsi que ses baisers, me rendent encore plus folle de lui que je ne le suis déjà.
Et sa main continua encore de glisser atterrissant, et on peut le dire, entre mes jambes ce qui ne manqua pas de m'arracher un de ses délicieux soupirs qu'il me faisait pousser. En réponse à autant de plaisir, mes doigts remontèrent de sa taille jusqu'à sa poitrine en faisant un détour par le bas du ventre '(tout en le laissant un peu sur sa faim quant à ce fameux détour). Je souris et me saisis de sa bouche que je dévorais activement.

Le fait qu’il manque de peu de lui arracher un cri faillit faire sourire Damon qui s’évertuait à garder son sérieux. Et croyez moi, ce n’était pas chose simple quand on avait en face de soit Rose Bellamy. Ne demandez pas ce qu’elle avait de drôle, c’était juste parce qu’elle était entièrement prévisible dans ces réactions. Ca pouvait être un sérieux défaut comme une qualité non négligeable. Quoi que c’était plus un défaut. Mais bon, nous ne sommes pas là pour parler des défauts de Belle Amie. Laissons cette activité pour plus tard.
Un peu comme si c’était basé sur le « je fais, tu rends », Rose frôla la partie basse de Damon qui eut pour effet de le faire frissonner. Et oui, il a des choses qui ne s’en vont pas même lorsqu’on est un vampire. Heureusement d’ailleurs parce que ne plus rien ressentir… C’est triste ! Comme fière d’elle d’avoir provoqué cette réaction chez lui, Rose se mit à sourire. En même temps, c’était quelque chose de naturel d’avoir un frisson dans ce genre là, dans un moment pareil.
Damon posa volontiers ses lèvres sur celles de Belle Amie et lui rendit activement son baiser tout en laissant courir ses mains sur chaque parcelle du corps de la jeune femme.

Damon me rendait baisers et caresses au centuple. Même si j'étais assez prévisible dans ce genre de moments là. C'était naturel et comme on le dit si bien, chassez le naturel, il revient au galop. Bref, tout ça pour dire que j'étais ainsi, avec mes défauts et mes qualités (oui, quand même, il parait que j'en ai aussi) et qu'on ne me changerait pas de si tôt. D'ailleurs, peut être même qu'on ne me changerait jamais et que je serai ad vitam aeternam (et vue ma nouvelle vie, c'était vraiment l'expression adéquate) exactement la même femme que maintenant.
Bon, certes, on ne peut jamais savoir d'avance, bien sur, mais je comptais rester fidèle à moi même. Elle me plaisait bien cette incorrigible fleur bleue trop amoureuse de Rose Bellamy.
Mais ce qui me plaisait aussi, et ce qui me plaisait carrément beaucoup en fait, c'était tous ces moments que m'offrait Damon. Cet homme avait le don de me rendre heureuse, bien plus heureuse que je ne l'avais jamais été et bien plus heureuse que Réza (oui je sais j'en reviens souvent à lui) n'avait pu me rendre. Bref, vous l'aurez compris, j'étais bien heureuse avec mon vampire.
Je dévorais sa bouche sans prendre la peine de reprendre mon souffle. De toute façon, vu mon état, je n'avais pas besoin de souffle alors je continuais, encore et encore, à dévorer sa bouche. Puis mes lèvres descendirent le long de sa mâchoire, puis dans son cou (que j'aurais surement été tenté de mordre si je ne sais qui n'avait pas déjà transformé Damon en vampire), puis sur son torse dur et blanc. Mes mains l'attirent d'avantage contre moi (comme si c'était possible de fusionner -_-) alors qu'ils agrippaient sa taille puis descendaient, plus bas, un peu plus bas, de nouveau.

Rose prenait d’énormes initiatives. Et bien pour une débutante, on pouvait clairement dire qu’elle progressait au niveau supérieur. Mais de là à avoir celui de Damon, il lui faudrait des années et des années de pratique encore.
Ils étaient plutôt bien partis pour un deuxième tour, seulement voila quelque chose stoppa net le vampire qui releva la tête précipitamment.

« Désolé Rose… mais ça va pas être possible. »

Quelque chose d’autre l’attirait pour le coup. Quelque chose de bien plus fort que le sexe. Le prédateur qu’il était venait de refaire surface. Et pour cause, ses yeux azurs avaient viré au rouge. Cela faisait combien de temps maintenant que Damon n’avait pas chassé ? Plus de 24h environ. Il s’était nourrit avant d’aller chercher Belle Amie chez elle à Forks, mais depuis, il n’avait pas bu une seule goutte de sang (même s’il avait faillit faire plusieurs meurtres dans l’avion).
Il roula sur le côté et se leva. Le jour allait se lever dans environ deux heures et il fallait qu’il chasse avant que le soleil ne pointe le bout de son nez. Il se tourna vers Rose qui était toujours sur le lit.

« Ca te dit un p’tit déj ? »

Malgré le fait qu’ils ne mangeaient pas du tout la même chose, ils pouvaient tout de même partir chasser.
Damon n’attendit pas la réponse de Rose et commença à s’habiller. Si la demoiselle n’avait pas faim, lui si et ce n’était pas parce qu’elle n’irait pas manger qu’il n’irait pas.

Nous étions bien partis pour faire l'amour jusqu'au lever du soleil. Nous étions bien partis pour la plus belle nuit blanche de ma jeune vie. Bref, j'étais au septième ciel et oui Damon y avait aussi sa part de responsabilité. Ainsi donc, nous recommencions peu à peu à... bah faire l'amour quand ce que je n'avais pas du tout prévu arriva, comble de malheur.
Damon stoppa net au plein milieu d'un baiser, ne prenant même pas le temps de l'achever. Son regard changea du tout au tout. J'étais surprise. J'en venais à me demander ce que j'avais bien pu faire de mal... Et je ne voyais pas la réponse. Heureusement, cette dernière ne se fit pas trop atteindre.
En premier lieu, il s'excusa. D'après lui, ce n'était pas possible. Soit mais ça n'engageait quand même rien de bon. Puis il se leva ce qui n'était pas pour me rassurer. Il attrapa ses vêtements tandis que je n'avais pas bougé d'un pouce.
Alors, et avec l'un de ses sourires diaboliquement enchanteur, il... m'invita à petit déjeuner.
C'était donc ça. Il avait faim. Ca expliquait le changement de son regard.
Je réfléchis cinq secondes sentant alors moi aussi une drôle de sensation en moi. Apparemment, moi aussi j'avais faim... mais l'amour avait du reléguer tout ceci au second plan. Ce n'était donc peut être pas plus mal qu'il ait dit stop. Après tout, nous devions nous nourrir si nous voulions être apte physiquement à retenter de tels exploits.
Je souris, rassurée. Ainsi donc, non, je n'avais pas merdé. Mes désirs étaient seulement mal tombés.. Mais on aurait tout le temps de remettre cela à plus tard.

- Tu m'invites? dis-je en attrapant moi aussi mes habits. J'ai faim!

Quelques instants plus tard, nous étions rhabillés (dommage, le voir sans vêtements était loin d'être une torture). Plus ça allait, plus j'avais faim. Oui, décidément, il avait eu une bonne idée, ce qui ne m'empêcha pas de lui dévorait une fois de plus la bouche. Certes, j'avais faim mais ce n'était pas pour autant que je n'avais plus "faim" de lui, au contraire.
Nous sortîmes. Tout était calme. Y avait pas un chat, comme on dit. Le silence était de mise, ce qui n'est pas anormal à cinq heures du matin, soit dit en passant. Je pris sa main dans la mienne.